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mythologie - Page 2

  • Revue de presse BD (169)

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    Dessin de Naumasq sur le phénomène culturel "Star Wars"

    + "Charlie-Hebdo", dont le tirage n'est plus confidentiel désormais, s'est rangé derrière le front républicain contre le FN lors des dernières élections régionales, s'immisçant ainsi de plus en plus dans le jeu politique.

    Antonio Fischetti justifie l'implication de l'hebdomadaire humoristique par la menace que le FN représentait pour les budgets de la culture dans les régions (15 décembre). Ce journaliste ironise sur la promotion probable des "danseurs de sardane", supputant la préférence du FN pour la culture folklorique ou traditionnelle ; mais Fischetti se garde d'énoncer sa propre conception de la culture. Or, qu'est-ce qui n'est pas culturel aujourd'hui ? De l'émission de télé culinaire à "Star Wars", en passant pas la bande-dessinée, la coupe du monde de rugby et autres divertissements, tout est culture. Le FN doit une partie de son succès au fait qu'à ses idées et sa culture simplistes (façon Marseillaise et drapeau français) sont trop souvent opposées des idées complexes et nébuleuses, dont l'intellectualisme fumeux est tout aussi caricatural que le patriotisme folklorique du FN.

    La culture étant devenue un vaste fourre-tout, se réclamer de la culture est à peu près dépourvu de signification. L'humour ou la satire sont d'ailleurs plutôt représentatifs d'une contre-culture que d'une culture subventionnée.

    + En parlant de culture, que vaut la tintinophilie ? Celle-ci est réactivée par les records des ventes de planches aux enchères, et les fans de "Tintin & Milou" semblent de plus en plus nombreux.

    L'essayiste A. Finkielkraut a exprimé plusieurs fois son mépris de la bande-dessinée en général, mais n'a pas précisément dit que c'est la "littérature de genre" ou la littérature "spécialisée" qu'il convient de ranger sur une étagère inférieure. Du reste cet essayiste se réclame du libéralisme - or la raison commerciale est certainement la principale responsable de l'érosion de l'esprit critique au profit du goût. L'enjeu commercial supplante l'esprit critique.

    + On note l'intérêt pour "Tintin & Milou" d'intellectuels belges spécialisés dans la "bande-dessinée" ou, pour être plus précis, dans la grammaire et la syntaxe de la bande-dessinée. Cela revient à réduire l'art à la virtuosité technique. Tout le monde ou presque a oublié le peintre Paul Delaroche, dont V. Hugo faisait grand cas - Delacroix et Ingres, moins virtuoses, ont mieux résisté à l'outrage du temps.

    Thierry Groensteen se demande si la bande-dessinée mérite le qualificatif d'art surréaliste. D'emblée, la définition du surréalisme lui pose problème. L'emploi de l'expression "imagerie populaire" par T. Groensteen est, par ailleurs, contestable, car la BD est parfois un outil de propagande populiste, au service de l'idéologie dominante, à commencer par les super-héros américains ; de nombreuses séries "franco-belges" pour les enfants ont aussi cette caractéristique. Dire que les arts "industriels" sont "populaires" revient à dire que les usines sont dirigées par des ouvriers - ruse grossière.

    Si le propos du surréalisme est de dire que la fiction ou le rêve sont supérieurs à la réalité, dans ce cas on peut parler du surréalisme comme d'un mouvement artistique radicalement opposé à la mythologie. Du point de vue homérique ou antique, le rêve a une connotation morbide ou macabre. L'art et la philosophie antiques incitent beaucoup plus à affronter la réalité qu'à la fuir.

    + Robert Kopp joue dans le dernier numéro du "Magazine littéraire" à comparer Shakespeare et Cervantès. A la question : - 400 ans après leur mort, lequel des deux l'emporte ?, il est pourtant aisé de répondre que le grand public connaît beaucoup mieux ou beaucoup moins mal Shakespeare que Cervantès, grâce ou à cause de très nombreux films et représentations de Shakespeare.

    La lecture de Cervantès est plus ardue, au point que le projet de traduction de Cervantès dans une langue plus moderne afin d'en faciliter l'accès fait débat actuellement en Espagne. Si Shakespeare et Cervantès sont tous les deux des auteurs satiriques, dont la verve s'exerce particulièrement contre la culture médiévale (on peut rapprocher Don Quichotte de Roméo), Shakespeare est bien plus qu'un auteur satirique. Certains propos de Robert Kopp sur Shakespeare sont contestables, comme le qualificatif "baroque" ; en effet il s'applique à un art le plus souvent "officiel" - architecture ou musique -, et il n'y a pas d'auteur moins "officiel" que Shakespeare.

    Les différentes étiquettes accolées à Shakespeare : "romantique", "baroque", "néo-classique" ne font d'ailleurs pas progresser l'état des connaissances sur Shakespeare, qui aux yeux de l'université demeure largement "énigmatique". On peut se demander si la culture est faite pour égarer ou pour guider ?

    + Un mois après les attentats de Paris, le mot d'ordre qui circule dans la presse est : résistance. Certaines modalités de cette résistance n'ont pas manqué de susciter l'ironie des dessinateurs de presse. L'hebdomadaire gratuit (publicitaire) "A nous Paris", largement distribué dans le métro parisien, mentionne que 13.000 ex. de "Paris est une fête", par Hemingway, ont été récemment écoulés. "A Nous Paris" recommande en outre des ouvrages de John Dos Passos, Jack Kerouac, René Fallet, Henry Miller, Patrick Modiano.

    La lecture de leurs romans est censée remonter le moral des Parisiens. En majorité Américains, ces auteurs portent sur Paris un regard sans doute un peu touristique. Le Paris de Balzac, Zola ou Céline, est plus contrasté et plus véridique. Quoi qu'il en soit, l'activité commerciale redoublant à l'approche de Noël, on sera plutôt tenté de fuir Paris en ce moment.

    + Une brochette d'auteurs de BD installés à Angoulême, dont plusieurs étrangers, a ouvert un site qui leur permet de diffuser gratuitement leurs BD ou des chroniques sur la BD. Baptisé "Marsam", cet outil est analogue au site belge "Grandpapier", dont la diffusion d'un webzine trimestriel a récemment été interrompue.

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    Case extraite de "Bonjour Angoulême", du Taïwanais Yao Hsing, en résidence à Angoulême.

  • Revue de presse BD (113)

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    + Illustration de couverture d'"Accidents", mini-bd signée Younn Locard consultable sur le site "Grandpapier".

    + La nomination de Fleur Pellerin au ministère de la Culture, en remplacement d'Aurélie Filippetti "lassée d'avaler des couleuvres" (sic) coïncide parfaitement avec l'exposition organisée en ce moment par la Cité des Sciences (jusqu'au 5 janvier) sur le thème de l'art et des robots. La nouvelle ministre a la réputation d'être une vraie "geek". Pour beaucoup, l'art est fait pour mettre de l'huile dans les rouages de la politique.

    + La polémique enfle - et pas qu'elle -, depuis que Milo Manara, expert ès formes féminines bien connu des étudiants en bande-dessinée frustrés, a dessiné la couverture du dernier "Spider-Woman", représentant cette héroïne dans la position de la levrette, où la femme moderne ne saurait retomber. Sous prétexte que l'humour est le propre de l'homme, le féminisme doit-il mener à son abolition pure et simple ?

    + Achille Talon, célèbre personnage créé par Greg, revient dans un nouvel album, en dépit de la casserole qu'il traîne d'un humour franco-belge un peu démodé. Comme quoi, le président Hollande (dont le personnage présente quelque ressemblance avec A. Talon, en plus hétérosexuel) n'est pas forcément "fini" comme certains pensent.

    + "Le Figaro" revient sur les circonstances du vol de la Joconde le 22 août 2011. J'apprends que le vitrier d'origine italienne, auteur du vol, passa pour un héros dans son pays natal en plaidant qu'il avait voulu reprendre la Joconde aux Français, bénéficiant ainsi de circonstances atténuantes. Comme quoi le patriotisme excuse tous les crimes, même les plus absurdes.

    + Jacques Drillon ironise quelque peu dans le "Nouvel Obs" sur le sens ésotérique caché que certains croient discerner dans l'oeuvre de Tintin. Après tout, c'est une tradition qui remonte à l'Antiquité de décrypter le sens caché de la mythologie. Une difficulté tient sans doute à ce que la mythologie occidentale mélange souvent bizarrement des symboles païens avec des symboles chrétiens en principe opposés, à la manière de Dante Alighieri dans sa "Divine comédie".

    + Curiator : ça vient de sortir, c'est le nom d'un nouveau réseau social inventé par un jeune Belge et un jeune Batave, qui permet de partager des photographies d'oeuvres d'art libres de droit, puisque prises par des personnes privées, et de créer sa propre collection. Le portrait de Tintin par Parra ci-dessous, tiré de Curiator, est le dessin de la semaine.

    (NB : Quelques exemplaires du dernier fanzine Zébra - avec la participation de W.Schinski, Naumasq, Nabaloum Boureima, Philgreff, Monsieur Pyl,Pirikk, Frank K. May, Zinocircus, Zombi, Saki, Bertrand Demagny, Aurélie Dekeyser, François Leroux - sont disponibles à la librairie anarchiste "Publico", 145 rue Amelot, Paris XIe et sur le site de vente en ligne Priceminister.) 

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  • Blanche-Neige***

    La résistance des contes ou des fables mythologiques à l’usure du temps impressionne, intrigue, ou webzine,bd,gratuit,zébra,bande-dessinée,kritik,critique,philippe bonifay,fabrice meddour,blanche-neige,conte,grimm,mythologie,fable,perséphone,shakespearebien encore agace. En effet les ouvrages d’art modernes, en comparaison, mettent parfois moins de deux générations à sombrer dans l’oubli. Autrement dit, les contes paraissent bénéficier de l’appui de la nature et ses lois apparemment immuables, tandis que la production moderne repose sur le caprice ou l’inconstance psychologique de l’homme.

    Le symbolisme des contes, leur langage parabolique, démontre un savant humaniste de la Renaissance, est fait pour protéger le sens profond recelé par ces contes des vicissitudes du temps, mieux qu’il ne le serait par une formulation explicite. Car la société, précise ce savant, repose sur un jeu de pouvoir qui s’accommode mal de la vérité ou de la transparence. Peut passer pour véridique en société ce qui n’est en réalité que la règle du jeu. C’est particulièrement net dans les sociétés soi-disant «rationalistes», où l’équation de la technique et de la science est posée, en même temps que celle de la rhétorique et de l’art, quand bien même la technoscience n’est qu’un moyen, très limité en termes de connaissance. Dans cette configuration récente, l’homme devient alors, pour des raisons liées à la science technique, la source et le but de la science, ce qui n’est pas sans entraîner un certain nombre de paradoxes.

    Il faut comprendre que l’intention artistique des contes anciens diffère radicalement de l’intention moderne, beaucoup plus «psychologisante» et centrée sur l’homme.

    Philippe Bonifay et Fabrice Meddour ont tenté de faire une BD sur la genèse de «Blanche-Neige», dont les frères Grimm ont contribué à la renommée internationale en couchant sur le papier leur version au début du XIXe siècle. Bien qu’il ne soit plus inconnu de personne, après avoir marqué des contrées germaniques, bavaroise ou de Basse-Saxe (mais provenant peut-être d’Italie ou d’ailleurs), ce conte conserve un parfum de mystère ou d’énigme, ne serait-ce qu’en raison des explications diverses et contradictoires qui sont proposées de son sens caché. L’éventail de symboles déployé est en outre assez large : miroir, cercueil de verre, peigne empoisonné, sept nains...

    (...)

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  • Revue de presse BD (49)

    Spécial mythes et cultures

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    + Pionnier du "Hollande bashing" (j'avais commencé avant même qu'il ne soit élu par les quelques Français qui votent encore, sous l'influence de la pub ou des réseaux sociaux), je publie cette semaine une anthologie chez 8p.cx, plateforme d'édition de mini-comics gratuits inventée par des Belges. Les Français se sont tellement moqué des Belges et de leur goût invétéré pour le commerce, que lorsque ceux-ci font quelque chose de gratuit, il nous faut les soutenir.

    Le western ci-dessus par DVD-DVD est aussi publié chez 8 pages comics.

    + Chaque fois dans l'histoire que la culture de l'élite est remise en cause et les explications ou non-explications du monde qu'elle fournit semblent sonner creux aux oreilles des citoyens, la mythologie revient au premier plan, et non seulement sous la révolution française. En particulier les mythologies juive et grecque, selon lesquelles l'intellectualisme ne fait que traduire une forme de déterminisme artistique et la mort de l'imagination. Suite au petit quiz élitiste de cette semaine dans le blog Zébra, je signale ce recensement exhaustif des ouvrages de BD inspirés par le monde antique, effectué par l'Université de Grenoble.

    + Les schtroumpfs sont-ils misogynes ? On est habitué à ce que les universitaires racontent à peu près n'importe quoi sur la bande-dessinée, comme sur l'art en général, dans un langage sophistiqué destiné à ébaubir le chaland. Est-ce le cas du "Petit livre bleu" d'Antoine Bueno, chargé de mission au Sénat et de cours à Sciences-po ? Je n'ai pas (encore) lu cet essai, mais il est possible qu'il contienne un fond de vérité, contrairement à beaucoup d'ouvrages d'experts consacrés à la BD.

    Mais, au préalable, il faut se demander pourquoi la franc-maçonnerie est misogyne, c'est-à-dire qu'elle refusa strictement le droit aux femmes de participer à ses conclaves, avant de céder quelque peu à la mode ; puisque même un non-initié peut reconnaître dans les schtroumpfs certaines références maçonniques (bonnet phrygien, sang bleu, maisons-champignons (!). On peut reconnaître aussi facilement de telles références que dans le "Livre de Jungle" de Rudyard Kipling, destiné à l'initiation des petits garçons. Il faut aussi saisir la fonction érotique ou sexuelle de cette misogynie inspirée du paganisme antique, qui était une culture de vie, ou un culte de la fertilité. Il s'agit ici d'une misogynie qui n'a rien à voir avec la misogynie juive, puisqu'elle est "sociale" (tandis que la misogynie des mythes juifs attribuée à Moïse est "antisociale").

    + Choc des cultures : je constate que les auteurs de comics yankees ont non seulement un "Hall of Fame", c'est-à-dire une sorte de "nirvana" pour auteurs de BD, mais en plus un processus de nomination pour y accéder, presque aussi alambiqué que le "Livre des morts". C'est pas très malin comme religion : on voit trop bien qui tire les ficelles. Parfois, le jury va jusqu'à accorder la faveur à un étranger de pouvoir y postuler. Cette année à Jacques Tardi, peut-être parce qu'il a refusé la légion d'honneur française ? C'est dingue ce que ce peuple peut accorder d'importance à l'au-delà ! on dirait qu'il ne vit que pour ça...

    + Avec plus ou moins de bonheur, "L'Association", petite maison d'édition de BD, s'inspire d'un symbolisme satanique à la mode au XIXe siècle pour sigler ses bouquins. Avec plus ou moins de bonheur, c'est-à-dire que c'est plus ou moins réussi ; ci-dessous, la carte postale-galerie de portraits des pères fondateurs de "L'Association" est hautement suggestive.

    A part ça, j'attends impatiemment de dénicher le "Satan trismégiste" de Pacôme Thiellement et Killoffer pour pouvoir en faire la critique. Cela dit il y a peu de chance que ce bouquin me convainque que le meilleur allié du diable n'est pas l'évêque de Rome, étant donné que je suis un grand fan des BD de Lucas Cranac'h et d'Albrecht Dürer.

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  • Revue de presse BD (41)

    SPECIAL WEBZINES-BD

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    Dessin de Nicolas Pinet, qui contribua au webzine "The Story Time" n°2

    + Ainsi que la dernière sélection du festival d'Angoulême l'illustre, on ne fabrique plus des fanzines aujourd'hui comme on faisait dans les années 80, lorque la photocopieuse était la reine des adeptes du système D. Blogs et webzines ont remplacé les fanzines de BD photocopiés. Parmi les nouveaux webzines, j'aime bien "Néant progressif" pour son titre reflétant l'air du temps; on trouve dedans une cousine de Lola (de Zébra); et j'attends avec impatience le n°6 "spécial mythologie". On peut encore lire en ligne les défunts webzines "BD-Files" (7 n°) et Wartmag (11 n°).

    + Les Belges du site "8 Pages Comics" ont réussi à fusionner l'ancien système D avec le nouveau, puisqu'ils permettent de photocopier un mini-fanzine mis en page automatiquement sur leur site. Mon préféré, pour l'instant : "Yann Arthus-Bertrand vu de la terre", par Pascal Matthey - complètement dans le ton d'Alphonse Allais, qui brocardait déjà au XIXe siècle la tendance des écologistes au pire des gaspillages: celui de l'intelligence humaine.

    + "Charlie-Hebdo" s'est souvent couché, alors que dessiner est une arme dont il faut se servir." dit Yan Lindingre, le nouveau rédac' chef de "Fluide-Glacial" dans une interview à "Zut", webzine d'actualité culturelle lorrain (p.34).

    + Le prochain webzine "Out of Zébra", fabriqué avec les archives de ce blog, paraîtra début mars.

    + Retour à la BD traditionnelle, avec deux concours : le festival de BD de Lausanne (BD-fil) a lancé son concours 2013, un des mieux dotés (3500€) : le thème en est cette année les "nouveaux monstres", et la date limite pour expédier votre planche le 25 juillet.

    Il ne reste plus qu'une semaine, en revanche pour s'inscrire au concours d'illustration (2000€) organisé par "La Clef enchantée", sur le thème de "Cendrillon au Brésil".

    + Je termine sur ce "coup de gueule" qui me démange depuis quelques semaines déjà. Contre Enki Bilal, et surtout les agents de conservation du Louvre. Ceux-ci ont conçu une mise en scène aussi grandiloquente que ridicule, mariant tristement les oeuvres exposées avec des tartouillades de Bilal. Les élites culturelles françaises ont échoué pendant cinquante ans à initier le populo aux arcanes chiantissimes de l'art contemporain, le condamnant ainsi aux matchs de foot ou aux films de Gérard Jugnot. Et maintenant le ministère de la Culture veut utiliser la BD, qui a conservé l'estime du grand public, pour la mettre au service de sa démagogie. Vivement, comme pour la bouffe, la culture sans conservateurs ni additif numérique !

    + Le dessin de la semaine est de Sophie Raynal, extrait de son blog. Ses compositions évoquent celles du graveur britannique Baggelboy.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

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  • La Boîte de Nuit

    Illustration extraite du carnet de Louise Asherson sur le thème de Pandore :

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  • Le Cheval Blanc

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    Après quatre chapitres consacrés à la mythologie grecque, je propose l'élucidation d'un mythe biblique dans le prochain numéro de "Zébra", la fable du cavalier énigmatique de l'apocalypse ("dont nul ne sait le nom sauf lui-même"). Ce cavalier chevauche un cheval blanc et son manteau est teinté de sang.

    Ce mythe a été popularisé, par exemple, par la fameuse chanson de Robert Marley (qui s'est fait représenter sur la pochette de son album en cavalier de l'apocalypse) : "Come we go burn down Babylon, One more time, Come we go chant down (...)" (Viens, allons incendier Babylone une nouvelle fois, l'anéantir par nos chants). L'industrie du divertissement américaine s'est elle-même emparée de ce thème de l'apocalypse, plus récemment, qui a inspiré ne nombreux films et séries TV ("Armageddon", "Lost", "Jericho", "The 4400", etc.). La signification astronomique de ce chapitre de mythologie est moins connue et intéressera, je l'espère, les amateurs de symboles.

    François LR

     

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