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terreur graphique

  • Le Pouvoir de la Satire*

    Ni sérieux ni comique.webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,critique,kritik,pouvoir,satire,dargaud,fabrice erre,terreur graphique

    A contre-courant de l'esprit satirique, il s'agit ici de contribuer à forger le mythe d'un régime républicain favorable à la satire, la caricature, la critique. Si l'on comprend l'intérêt sur le plan politique d'une telle mystification, il est beaucoup plus étonnant de voir des auteurs satiriques y contribuer, en l'occurrence Terreur Graphique ("L'Obs") et Fabrice Erre ("Fluide Glacial").

    Ce dernier enseigne en outre l'Histoire au lycée, ce qui explique peut-être sa partialité. En effet, s'il y a bien une institution imperméable à la satire, c'est l'institution scolaire française.

    S'il peut paraître légitime de proscrire la satire à l'école afin de préserver l'autorité et la discipline nécessaires à l'instruction, l'enseignement de la "liberté d'expression" (et donc de la satire) comme une valeur fondamentale de la République française, est beaucoup plus contestable.

    Il ne suffit pas d'intituler un journal "Pravda" pour que la vérité soit contenue dans ce journal. Il ne suffit pas non plus de graver "Liberté, égalité, fraternité" aux frontons des temples républicains pour que la liberté, l'égalité et la fraternité soient accomplies, ni même pour qu'elles soient des objectifs éthiques ou politiques. Or Fabrice Erre et Terreur Graphique ne semblent pas avoir conscience d'un tel décalage, comme deux écoliers qui seraient persuadés que tout ce qu'ils ont appris à l'école est véridique.

    L'étude des moyens légaux mis en oeuvre par les autorités de censure de tel ou tel pays ou régime ne fournit que très peu d'indication sur l'état réel de la censure.

    La publication d'un tel ouvrage à l'occasion du cinquantième anniversaire de Mai 68 et du lancement de "Charlie-Hebdo" est même assez stupéfiante car on ne peut pas dire que ce mouvement et ce titre de presse épargnèrent les institutions républicaines.

    Le Pouvoir de la Satire, par Fabrice Erre et Terreur Graphique, éd. Dargaud, avril 2018.

  • Revue de presse BD (232)

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    + En 1973, les élections inspiraient à Albert Dubout (1903-1976) le dessin ci-dessus paru dans "Satirix" (1973) ; il souligne ironiquement le paradoxe suivant : rituel républicain censé exalter les valeurs de ce régime, l'élection à la présidence de la République fait surtout apparaître les luttes intestines et la division qui règne entre Français, superficielle (l'argent est le dieu commun), en même temps qu'elle est susceptible de déboucher sur une fracture plus nette.

    + Dans les années 70 déjà, du temps de l'âge d'or de "Charlie-Hebdo", le dessinateur G. Wolinski exprimait son dégoût des partis politiques (5') et se disait seulement "gauchiste"... avant de se raviser et s'interroger si "gauchiste" a encore un sens ? L'exercice du pouvoir usa très vite l'utopie gauchiste ; à rebours de la propagande gauchiste, les humoristes de "Charlie-Hebdo" les plus sérieux ont d'ailleurs toujours exprimé le sentiment de défaite de "Mai 68" face aux valeurs bourgeoises dominantes. S'il y a bien un ingrédient indispensable au populisme, c'est l'optimisme.

    L'illusion entretenue par la droite pour sa part est celle de l'économie, souvent qualifiée de "science" pour dissimuler ce caractère illusoire, alors qu'un minimum d'honnêteté intellectuelle devrait conduire à requalifier l'économie de "science-fiction" et les économistes de romanciers.

    + "(...) On a été un peu pris de court par Trump, évidemment, mais il y a une ou deux pages où il est évoqué bien que ça ne rentre pas tout à fait dans le sujet: il faudrait faire une BD sur le populisme, on y mettrait Trump et Mélenchon." Ainsi se conclut l'entretien accordé par le dessinateur Terreur Graphique à "Bfm-TV", à propos de "La Communication politique", ouvrage en collaboration avec l'historien Christian Delporte.

    Contrairement à ce que suggère ce dessinateur (à "Libération", où il dessine un strip inspiré par Claire Bretécher), le populisme et la communication politique sont étroitement liés. Quel dictateur populiste n'est pas d'abord un communicant de génie ? Inventeur du suffrage universel pour mieux contourner les partis adverses, Louis-Napoléon Bonaparte persuada le monde paysan, à force d'inaugurer des églises, qu'il était le meilleur représentant de leurs idéaux et revendications (pour mieux mener la politique des milieux industriels et bancaires parisiens ensuite).

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    Tout au plus, les Etats-Unis n'ont fait que perfectionner un procédé où les caricaturistes et les dessinateurs ont d'ailleurs, hélas, eu leur part. Comme ils contribuent à la "communication scientifique", sujet qui mériterait un livre à part, car sous prétexte de vulgarisation scientifique, on a en réalité très souvent affaire à des livres ou des bandes-dessinées qui font l'apologie du concept frauduleux de "progrès technique".

    + La revue "Satirix" évoquée plus haut parut entre 1971 et 1976 et fut saisie et coulée par le ministère dewebzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,revue,presse,hebdomadaire,avril,2017,actualité,élections,présidentielles,albert dubout,satirix,charlie-hebdo,wolinski,trump,mélenchon,terreur graphique,bfm-tv,libération,communication,christian delporte,louis-napoléon bonaparte l'Intérieur en 1973 ; elle reparaît à l'initiative de Lucien Grand-Jouan, et son numéro d'avril 2017 rend hommage à Marc-Edouard Nabe, qui très jeune plaça quelques dessins dans "Hara-Kiri", avant de soutenir le Pr Choron bien plus tard dans son conflit contre Philippe Val et la nouvelle équipe de "Charlie-Hebdo".

    M.-E. Nabe ne résiste à aucune provocation, surtout pas à celle de provoquer ceux qui font profession d'être des provocateurs, comme on peut voir dans cette vidéo où l'insolent Nabe n'hésite pas à chahuter le "grand" dessinateur Willem et sa femme, venus lui rendre visite dans sa boutique. Sa défense de l'écrivain et pamphlétaire Louis-Ferdinand Céline déclencha tôt la colère des censeurs contre Nabe, qui ne lui ont jamais pardonné cet écart.

    Comme on en a beaucoup trop fait dans la célébration hypocrite de "Charlie", Nabe en fait beaucoup trop dans le sens contraire, ressuscitant ainsi le principe "bête et méchant" de "Hara-Kiri" (il est sans doute outrancier de taxer Tignous de "racisme", qui ne dessinait pas seulement des mouches au-dessus de la tête des Arabes, selon l'accusation de Nabe, mais de tous les types qu'il détestait).

    + L'Enigmatique LB signale qu'en s'abonnant à l'INA, on peut avoir accès à tout un tas d'archives vidéos intéressantes, comme une interview de Reiser par Jacques Chancel (pourquoi Reiser n'a pas envie de changer l'esprit de ses dessins "bêtes et méchants" ; l'influence de Mac Luhan sur lui ; ses premiers dessins ; à 7'35" son album "Fantasmes" ; ce qu'il veut exprimer ; à 10'30" l'origine du journal "Hara-Kiri" ; à 14' l'influence de la bande dessinée sur l'éducation des enfants ; à 16'15" sa façon de dessiner ; à 20' l'architecture scandale de l'époque ; l'itinéraire de Sempé ; à 37' la concurrence entre dessinateurs et peintres ; à 38'30 sa difficulté à accepter de vieillir et de mourir, sa solitude synonyme de liberté ; son refus de pratiquer l'autocensure ; à 41'35" la leçon de "Charlie Hebdo" et de "Hara-Kiri" : rire de tout ; son éducation religieuse, son opinion sur l'Eglise ; à 46'20" comment naissent les idées de dessin ; à 48' son goût pour l'irrespect ; à 52' sur Sempé et Gébé, sur les femmes, sur le langage, sur les "gros mots " dits vulgaires.)

  • Revue de presse BD (187)

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    Caricature de J. Prévert par Burlingue.

    + Commençons cette revue de presse par un gag, un fait divers assez ubuesque, comme ceux dont Alphonse Allais savait faire son miel et celui de ses lecteurs. Il s'agit d'une querelle ; elle oppose les héritiers du poète Jacques Prévert et de son ami Alexandre Trauner (décorateur de cinéma), au maire du village normand d'Omonville-La-Petite où les deux hommes décidèrent de finir leurs jours et sont inhumés.

    La pomme de discorde est une sculpture en bronze, représentant les deux amis devisant sur un banc ; commandée par le maire à Christine Larivière en hommage aux deux hommes, et sans doute afin de distraire un peu ses administrés, cette oeuvre d'art n'a pas l'heur de plaire à tout le monde, en particulier aux héritiers, qui l'ont qualifiée de "caricature" (sous-entendu : indigne) ; que je sache, Prévert n'est pas connu pour avoir été un canon de beauté, mais je vous laisse forger votre propre opinion et conclus : - Décidément, quelle connerie la gloire !

    + Au sommaire de la "Revue dessinée" n°11 (printemps 2016), un article illustré consacré à la caricature ou au dessin satirique, par Terreur graphique et Fabrice Erre (ce dernier cumulant les activités de dessinateur de BD et de prof d'histoire). Les auteurs soulignent le caractère sacrilège de la caricature ; celle-ci amène à une vision plus réaliste du monde ou de la société, moins optimiste ; sont mentionnés au passage les propos louangeurs de Hugo, Balzac et Baudelaire à l'égard de la caricature. Pourquoi ne pas souligner ici que le but de la religion est de "faire rêver" ? Contrairement à ce que Terreur graphique et Fabrice Erre suggèrent, la culture moderne est loin d'être émancipée de la religion, comme la part faite au rêve l'atteste ; la satire ne cesse d'être repoussée aux confins de la culture, aujourd'hui comme autrefois.

    De façon stupéfiante, cet article didactique ne tient pas compte de ce qui, du point de vue occidental dominant politiquement, est devenu le plus sacré : non pas tant Mahomet ou Dieu que l'Etat ; celui-ci a succédé à celui-là au sommet de la pyramide des valeurs sacrées. On pourrait citer aussi parmi ces valeurs sacrées contemporaines : l'art, la culture, la démocratie... sans oublier, bien sûr, le travail, l'argent et la propriété ; pour combien d'artistes la "propriété intellectuelle" n'est-elle pas une chose sacrée ? Mentionnons aussi "l'ordre public" : aussi triviale et subjective puisse paraître cette notion d'ordre public, la "liberté d'expression" lui est soumise en France selon les déclarations récentes de plusieurs représentants de l'Etat (ministre de l'Intérieur, magistrats, mais aussi, ce qui est beaucoup plus inquiétant, de certains philosophes et intellectuels de premier plan).

    La "liberté d'expression" elle-même n'est-elle pas enseignée comme une valeur sacrée par le corps enseignant ? Ce qui ne peut que conduire un esprit satirique à soupçonner qu'il s'agit là d'un concept creux ou d'un leurre ?

    + Les musées sont les nouveaux temples où chaque citoyen, dès le plus jeune âge, est invité à aller communier ; ne pas comprendre que l'art moderne a un caractère eucharistique et sacramentel, c'est ne rien comprendre à l'art moderne.

    "Le Monde" (17-18 avril), sous la plume de Frédéric Potet, aborde le sujet de l'entrée de la BD au musée sur deux pleines pages ; ce journaliste préfère l'angle "informatif" à un angle plus critique ; il annonce ainsi plusieurs expos à venir, dont celle consacrée prochainement à Franquin/Gaston Lagaffe à la bibliothèque Pompidou, après Claire Bretécher (53000 visites).

    Le journaliste du "Monde" a l'honnêteté minimum de reconnaître que tous les auteurs de BD ne guignent pas nécessairement la "légitimité" que tel ou tel conservateur décidera de leur accorder à la faveur d'une exposition. Si un certain nombre d'auteurs de BD ne veut pas endosser la responsabilité d'un discours officiel, c'est sans doute parce que la bande-dessinée a pris l'habitude d'être une contre-culture. De surcroît, quelles sont les personnes qui courent le plus après les compliments et les honneurs ? Ce sont souvent les moins sûres d'elles.

    D'ailleurs il n'est pas difficile de deviner qu'il est surtout demandé aux auteurs de BD de faire la publicité d'établissements publics dont le charme n'opère pas forcément auprès du jeune public, soumis à des codes différents, plus attiré par Nabilla que par la Joconde. Bruno Girveau a ainsi fait appel à Zep ("Titeuf") pour illustrer la collection du musée de Lille qu'il dirige. Cela revient à confondre la "démocratisation de l'art" avec le remplissage des travées d'un musée.

    De son propre aveu, Zep n'a aucun goût pour l'art, en dehors du sien ; les musées le font bailler ou ne lui inspirent, dans le meilleur des cas, que des plaisanteries à base de zizi. La méthode pour démocratiser l'art ressemble beaucoup à celle du curé qui fabrique une statue miraculeuse pour attirer plus de paroissiens le dimanche.

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    Détail de la fresque de Michel-Ange, vue par Zep, pour qui l'exhibition des parties génitales est le comble de la liberté en matière d'art.

  • Revue de presse BD (139)

    Extraits de la revue de presse illustrée publiée dans l'hebdo Zébra.

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  • Revue de presse BD (134)

    Extraits de la revue de presse publiée dans l'hebdo Zébra.

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    + Terreur Graphique et Hervé Bourhis ont récemment publié chez Dargaud "Le Petit Livre de la BD". Les auteurs ont fait le choix de l'anecdote, compilant année après année un tas de faits, d'albums et de dates marquantes, illustrées sous forme de vignettes. Ils ont aussi dessiné ou fait dessiner quantité de pastiches de couvertures d'albums. Elouarn, qui tient lui même un blog abondamment illustré dédié aux clins d'oeil que se font entre eux les auteurs de BD dans leurs albums, répercute une petite info concernant G. Wolinski, membre quand il avait dix ans du club des lecteurs de "Coq-Hardi", en même temps que Jacques Chirac.

    + Le fanzine "Dérive urbaine" a remporté le prix du fanzine décerné par le festival d'Angoulême. Il a été choisi parmi une sélection de trente fanzines en provenance du monde entier. Pour la troisième année consécutive, "Zébra" participait à ce concours unique en son genre, organisé par Philippe Morin, vainqueur il y a plus de trente ans avec son fanzine PLG du premier concours.

    + Est-il permis de se moquer de la Shoah comme du prophète Mahomet dans les pays occidentaux ? Afin de démontrer qu'il n'y a pas deux poids, deux mesures, D. Pasamonik (Actuabd) publie un article sur les dessins humoristiques concernant la Shoah publiés par "Hara-Kiri" et "Charlie-Hebdo". Mais certains commentateurs de cet article font observer à juste titre que les dessins ne portent pas atteinte à la dignité de la Shoah, mais se moquent de ceux qui ont tenté d'en tirer un profit commercial. De même le dessin signé Cabu en "Une" de Charlie se moquait de certains mahométans, plutôt qu'il ne visait directement le prophète comme les caricatures militantes danoises.

    Au-delà de la question de l'équité entre l'éthique de la Shoah et le Coran, on peut d'ailleurs se demander si la loi Gayssot est vraiment dans l'intérêt des Juifs, qu'ils soient descendants ou non de déportés ?

    Dans son édition du 15 janvier, à la question : "Pourquoi la loi française traite Dieudonné et Charlie-Hebdo différemment ?", le "New Yorker" répond que la liberté d'expression anticléricale est mieux protégée en France. Il ajoute : "Les médias [français] modernes ou plus traditionnels sont majoritairement non-musulmans. Des programmes de radio et de télé entiers débattent quotidiennement des mérites et des inconvénients de l'islam en France, sans faire beaucoup d'efforts pour inclure dans ces débats le point de vue de membres de la communauté musulmane. (...) Dans ce contexte, la surveillance étroite des provocations obscènes de Dieudonné paraît extrêmement arbitraire et disproportionnée ; elle le sert, hélas, bien plus qu'elle ne le dessert."

    + Quand un tas d'officiels, dont un ministre de l'Intérieur, défile en tête d'un cortège célébrant la liberté d'expression, il y a de quoi se pincer pour vérifier qu'on ne rêve pas. Plus d'un lecteur d'Orwell, d'Hannah Arendt, Simone Weil ou encore Bernanos, a dû écarquiller les yeux. "Nous disposons de moins de moyens pour décrédibiliser la presse qu'il n'en existait dans la société française en 43 ou 44, c'est évident. Donc il est d'autant plus important d'essayer d'expliquer pourquoi la presse est comme elle est." dit Raymond Aubrac dans un entretien avec Mathias Reymond et Pierre Carles (2007) pour l'Acrimed (action-critique-médias). Dans un numéro spécial publié il y a une dizaine d'années par une ligue antipub, l'ancien résistant communiste faisait en outre son "mea culpa", reconnaissant que le PCF, en faisant interdire de très nombreux journaux à la Libération, a involontairement favorisé la mainmise du monopole de l'industrie et des banques sur la presse.

    + Le documentaire sur "Pif-Gadget" (G. Podrovnik), diffusé par la chaîne "Arte", peut être regardé en ligne. Il est à la fois consternant et cocasse. Consternant par l'étalage d'une nostalgie de la culture communiste : que penser de soi-disant antifachistes qui continuent d'ignorer que les massacres perpétrés par le régime soviétique ne sont pas moins étendus que les crimes nazis ? Cocasse, parce que la contribution de la propagande communiste à la culture de masse ressort assez clairement dans ce documentaire, en dépit de sa tentative de démontrer que "Rahan" est un super-héros humaniste. Ce qui ressort au contraire, c'est que la différence entre "Pif" et le "Journal de Mickey" est à peu près inexistante. Comble de l'ironie, on apprend que le marketing autour du fameux gadget distribué avec cette publication, qui lui permit d'atteindre un tirage exceptionnel de 500.000 ex. par semaine, fut inventé par le fils d'un "Russe blanc", aventurier au demeurant peu scrupuleux.

  • Pub Hebdo Zébra #7

    L'hebdo BD Zébra #7 est en cours de bouclage...

    Dans la revue de presse BD/culture, nous reviendrons notamment sur "L'Emission dessinée" de la semaine dernière, qui donnait la parole à de nombreux auteurs-dessinateurs de BD "indé".

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    - A lire aussi notre débat : les super-héros sont-ils plutôt fachistes, nazis ou réacs ?

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  • Editorial Cartoon

    Zébra propose une sélection des meilleurs dessins de presse (editorial cartoons) tirés de la presse internationale ; pour le meilleur et le pire, le genre connaît un regain grâce à Internet ; le meilleur, car il permet de s'affranchir des stratégies électorales diverses, relayées par la presse -certains caricaturistes professionnels peuvent ainsi publier des dessins refusés par leur rédaction ; le meilleur, parce qu'on a ainsi accès au point de vue de caricaturistes issus de pays émergents, parfois sceptiques sur la nature philanthropique du paternalisme occidental.

    Pas facile pour un  dessinateur de traiter à la fois des batailles électorale picrocholines et des crises mondiales. La visite du président chinois Xin Jinping à Paris offre un angle d'attaque au dessinateur Deligne (pour Urtikan.net) :

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    Le dessinateur ibère Dragan Castellon réunit dans son dessin le super-héros providentiel de fiction pour les gosses, et celui en chair et en os, B. Obama, pour les adultes (si ce n'est émergent, l'Espagne est un pays immergent) : 

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    (...)

     

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