Une de "Siné-Mensuel" par Lie.
+ Le coup de frein donné au commerce international par le confinement a remis en selle l'utopie écologiste, qui fait la Une de "Siné-Mensuel" - de retour en kiosque en juin après avoir été contraint en mai de paraître au format numérique.
Il peut paraître étonnant qu'un mensuel satirique aille dans le sens de l'utopie. En effet les classes populaires ont payé au cours du XXe siècle le plus lourd tribu à plusieurs utopies politiques néfastes. En outre l'économie libérale est une économie "utopique" précisément, non pas rationnelle.
Quel discours démagogique n'est pas teinté d'une utopie politique quelconque ?
La satire est mieux employée à détruire les illusions qu'à les entretenir.
M. Onfray par Juin dans "Charlie-Hebdo".
+ "Michel Onfray, l'homme qui montre la direction du vent" : sous ce titre, le moraliste normand, auteur de nombreux "best-sellers", se fait lyncher par "Charlie-Hebdo" (27 mai) ; l'essayiste n'est pas exempt de tout défaut ; il est sans doute permis de le caricaturer et de le critiquer, cependant le traitement infligé par "Charlie-Hebdo", à la limite de la diffamation, semble disproportionné.
Quel péché capital M. Onfray a-t-il commis ? "Charlie-Hebdo" lui reproche d'être devenu "souverainiste", c'est-à-dire populiste ; de surcroît, comme l'humoriste Dieudonné ou les "Gilets jaunes", M. Onfray casse les codes politico-médiatiques en sympathisant avec le diable.
On comprend que "Charlie-Hebdo" se trouve heurté dans ses convictions atlantistes ou européistes opposées. Mais on regrette le temps où "Charlie-Hebdo" avait moins de convictions et plus de sens de l'observation et d'humour. L'européisme est avant tout l'affaire de banquiers... dont l'incompétence est la première cause du populisme.
+ "Masque Wolinski, Collection capsule limitée, 20 euros, sur thebatata.com", précise la publicité pour ce voile tendance à la fois pudique & laïc.
Comme quoi on n'est jamais si bien trahi que par ses ayant-droits.