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  • Revue de presse BD (338)

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    Licornes par Gilles Bachelet.

    + L'illustrateur Gilles Bachelet (67 ans) s'est récemment vu décerner "La Grande Ourse", non pas au Festival du film de Berlin mais au Salon du livre jeunesse à Montreuil.

    Cette nouvelle distinction récompense une carrière étoffée, débutant en 2002. Les ouvrages de G. Bachelet mettent en scène des animaux : "Madame le lapin blanc", "Mon chat le plus bête du monde", mais aussi des légumes ou des objets. Et l'auteur de préciser : - Je dessine très mal les humains.

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    Gouache par Rébecca Dautremer.

    + Interrogée par "Télérama" (21 novembre), l'illustratrice Rébecca Dautremer ("Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough") donne une explication féministe au dédain pour l'illustration : - Encore aujourd'hui, dans les esprits, l'illustration jeunesse, c'est l'enfance, et l'enfance c'est l'affaire des mères, et les mères on ne les paie pas.

    Explication un peu "courte" : c'est bien une mère, la Comtesse de Ségur, qui lança en librairie la littérature jeunesse, et elle fut très bien payée pour ça, au point de pouvoir rembourser les dettes de son mari ruiné, restaurer son château.

    Qui plus est l'illustrateur Gustave Doré, qui fit une fulgurante et brillante carrière, souffrit d'être tenu pour un artiste mineur... bien qu'il fût un homme.

    C'est la "littérature spécialisée" qui n'est pas jugée de première importance par les critiques, à juste titre dans la mesure où elle n'a pas le même relief que les fables ou la mythologie.

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    + Au cours du récent salon SOBD (éditeurs indépendants), le prix "Papiers Nickelés" 2019 a été remis à "La Bande dessinée, ou comment j'ai raté ma vie", par Benoît Barale (éd. PLG), parmi une longue liste de bouquins dédiés au 9e art.

    Quasiment un manifeste surréaliste !

  • Histoire de la bande-dessinée suédoise

    Frédéric Strömberg propose un aperçu de la bande-dessinée suédoise des origines jusqu'à nos jours (éd.fanzine,bande-dessinée,zébra,gratuit,bd,critique,kritik,strömberg,philippe morin,,histoire,suédoise,suède,franco-belge,plg PLG, 2015). L'auteur et l'éditeur, Philippe Morin, ont fait le choix d'un découpage en petits chapitres clairs et concis, abondamment illustrés.

    La Suède ne fait pas partie des grands producteurs de bande-dessinée, comme la francophonie ou les Etats-Unis ; les auteurs de bande-dessinée suédois sont donc inconnus à l'étranger, pour la plupart d'entre eux. L'ouvrage de F. Strömberg est destiné à remédier à cette lacune. La richesse de l'iconographie permet de découvrir de très nombreux auteurs dans un petit bouquin.

    La bédé forme un vaste ensemble hétéroclite, regroupant des productions très diverses, voire antagonistes. Le choix de petits chapitres, traitant différents aspects, est judicieux car pragmatique.

    Dans l'ensemble la BD suédoise ne diffère pas radicalement de ses grandes rivales franco-belge ou étatsunienne. La presse joue un rôle-clef dans le développement de la BD suédoise, comme partout ailleurs ; Strömberg précise néanmoins que la presse suédoise fut plus longtemps réticente à admettre la présence de strips de BD dans les colonnes des journaux (dans les années 1930). Le succès commercial des premiers strips insérés dans "Le Journal du Soir" (quotidien national) ne tarda pas à convaincre tous les titres de presse de proposer à leur tour des bandes-dessinées. Sinistrée dans la plupart des pays européens aujourd'hui, la presse suédoise résiste mieux et demeure un support privilégié de la bande-dessinée.

    Petit pays par le nombre d'habitants, la culture moderne suédoise est moins "autarcique", ce qui explique l'importation et l'influence des comics américains, ou encore des séries franco-belges à succès par la suite. Le béotien que j'étais en matière de BD suédoise pouvait craindre qu'elle ne soit qu'un pâle décalque de la culture nord-américaine -contrairement à la BD franco-belge, plus originale et plus populaire (au sens véritable du terme qui exclut les grosses productions industrielles "populistes"). La monographie de F. Strömberg montre que, si l'influence américaine sur la culture suédoise est nette, un petit nombre d'auteurs s'est approprié le langage de la bédé et l'a détourné de sa fonction principale de propagande.

    En ce qui concerne la production contemporaine, évoquée dans plusieurs chapitres, elle est marquée par le rôle prééminent de femmes féministes, "remettant en question la domination masculine", nous dit F. Strömberg. Un tel vocabulaire indique ici une réflexion plus idéologique qu'historique (= correspondant plus au voeu ou au goût de l'auteur qu'à la réalité) ; la notion d'avant-garde est, quoi qu'il en soit, périlleuse, car cette avant-garde risque d'être l'arrière-garde de demain, suivant le mouvement de balancier propre à la mode et à l'idéologie.

    Histoire de la bande-dessinée suédoise, par Fredrik Strömberg, éd. PLG, 2015 (18 euros).

  • Revue de presse BD (134)

    Extraits de la revue de presse publiée dans l'hebdo Zébra.

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    + Terreur Graphique et Hervé Bourhis ont récemment publié chez Dargaud "Le Petit Livre de la BD". Les auteurs ont fait le choix de l'anecdote, compilant année après année un tas de faits, d'albums et de dates marquantes, illustrées sous forme de vignettes. Ils ont aussi dessiné ou fait dessiner quantité de pastiches de couvertures d'albums. Elouarn, qui tient lui même un blog abondamment illustré dédié aux clins d'oeil que se font entre eux les auteurs de BD dans leurs albums, répercute une petite info concernant G. Wolinski, membre quand il avait dix ans du club des lecteurs de "Coq-Hardi", en même temps que Jacques Chirac.

    + Le fanzine "Dérive urbaine" a remporté le prix du fanzine décerné par le festival d'Angoulême. Il a été choisi parmi une sélection de trente fanzines en provenance du monde entier. Pour la troisième année consécutive, "Zébra" participait à ce concours unique en son genre, organisé par Philippe Morin, vainqueur il y a plus de trente ans avec son fanzine PLG du premier concours.

    + Est-il permis de se moquer de la Shoah comme du prophète Mahomet dans les pays occidentaux ? Afin de démontrer qu'il n'y a pas deux poids, deux mesures, D. Pasamonik (Actuabd) publie un article sur les dessins humoristiques concernant la Shoah publiés par "Hara-Kiri" et "Charlie-Hebdo". Mais certains commentateurs de cet article font observer à juste titre que les dessins ne portent pas atteinte à la dignité de la Shoah, mais se moquent de ceux qui ont tenté d'en tirer un profit commercial. De même le dessin signé Cabu en "Une" de Charlie se moquait de certains mahométans, plutôt qu'il ne visait directement le prophète comme les caricatures militantes danoises.

    Au-delà de la question de l'équité entre l'éthique de la Shoah et le Coran, on peut d'ailleurs se demander si la loi Gayssot est vraiment dans l'intérêt des Juifs, qu'ils soient descendants ou non de déportés ?

    Dans son édition du 15 janvier, à la question : "Pourquoi la loi française traite Dieudonné et Charlie-Hebdo différemment ?", le "New Yorker" répond que la liberté d'expression anticléricale est mieux protégée en France. Il ajoute : "Les médias [français] modernes ou plus traditionnels sont majoritairement non-musulmans. Des programmes de radio et de télé entiers débattent quotidiennement des mérites et des inconvénients de l'islam en France, sans faire beaucoup d'efforts pour inclure dans ces débats le point de vue de membres de la communauté musulmane. (...) Dans ce contexte, la surveillance étroite des provocations obscènes de Dieudonné paraît extrêmement arbitraire et disproportionnée ; elle le sert, hélas, bien plus qu'elle ne le dessert."

    + Quand un tas d'officiels, dont un ministre de l'Intérieur, défile en tête d'un cortège célébrant la liberté d'expression, il y a de quoi se pincer pour vérifier qu'on ne rêve pas. Plus d'un lecteur d'Orwell, d'Hannah Arendt, Simone Weil ou encore Bernanos, a dû écarquiller les yeux. "Nous disposons de moins de moyens pour décrédibiliser la presse qu'il n'en existait dans la société française en 43 ou 44, c'est évident. Donc il est d'autant plus important d'essayer d'expliquer pourquoi la presse est comme elle est." dit Raymond Aubrac dans un entretien avec Mathias Reymond et Pierre Carles (2007) pour l'Acrimed (action-critique-médias). Dans un numéro spécial publié il y a une dizaine d'années par une ligue antipub, l'ancien résistant communiste faisait en outre son "mea culpa", reconnaissant que le PCF, en faisant interdire de très nombreux journaux à la Libération, a involontairement favorisé la mainmise du monopole de l'industrie et des banques sur la presse.

    + Le documentaire sur "Pif-Gadget" (G. Podrovnik), diffusé par la chaîne "Arte", peut être regardé en ligne. Il est à la fois consternant et cocasse. Consternant par l'étalage d'une nostalgie de la culture communiste : que penser de soi-disant antifachistes qui continuent d'ignorer que les massacres perpétrés par le régime soviétique ne sont pas moins étendus que les crimes nazis ? Cocasse, parce que la contribution de la propagande communiste à la culture de masse ressort assez clairement dans ce documentaire, en dépit de sa tentative de démontrer que "Rahan" est un super-héros humaniste. Ce qui ressort au contraire, c'est que la différence entre "Pif" et le "Journal de Mickey" est à peu près inexistante. Comble de l'ironie, on apprend que le marketing autour du fameux gadget distribué avec cette publication, qui lui permit d'atteindre un tirage exceptionnel de 500.000 ex. par semaine, fut inventé par le fils d'un "Russe blanc", aventurier au demeurant peu scrupuleux.

  • Au coin de ma mémoire

    Sous ce titre, Francis Groux a publié ses mémoires en 2011. Dans un style direct et clair, il se souvientwebzine,zébra,bd,gratuit,fanzine,bande-dessinée,kritik,critique,francis groux,au coin de ma mémoire,plg,festival angoulême,groensteen,goscinny,boucheron surtout du festival d’Angoulême, dont il fut un des principaux fondateurs et organisateurs, bien qu’il insiste sur le dévouement d’une équipe de bénévoles angoumoisins pour expliquer le succès rapide du festival. Ces souvenirs permettent ainsi de découvrir les coulisses d’un festival, qui dès la première édition rassembla une dizaine de milliers de visiteurs, ce qui lui permit d’emblée de rivaliser avec une ou deux manifestations plus anciennes, et de s’imposer assez vite comme le premier festival de BD-franco-belge.

     L’affirmation du préfacier, T. Groensteen, selon laquelle le festival d’Angoulême a contribué à la reconnaissance de la bande-dessinée en tant qu’art est une pure pétition de principe. Pour le public de la BD franco-belge comme pour ses principaux acteurs, la question de la « reconnaissance de la bande-dessinée » est dépourvue d’intérêt (Goscinny se moquait ouvertement des thèses universitaires sur « Astérix et Obélix » et de leur caractère spéculatif). En un sens, le service rendu par la BD à Angoulême en termes de notoriété est sans doute plus grand. Les souvenirs de Francis Groux le démontrent assez : il n’est pas tant question dans ce livre d’art ou de bande-dessinée, que d’un phénomène culturel mêlant marketing politique, business éditorial et engouement du public pour des héros populaires, que le festival permet d’approcher, ainsi que leurs créateurs. C’est ce qui fait l’intérêt documentaire du livre de Francis Groux, dont la passion est double : non seulement pour la bande-dessinée franco-belge et ses auteurs, que ses responsabilités d’organisateur vont lui permettre de côtoyer, mais aussi pour sa région d’origine, à qui la réputation bientôt internationale du festival bénéficiera selon-lui.

    F. Groux est conscient du mélange des genres, et, par exemple, du poids croissant de considérations d’ordre marketing au fil des années. Si le point de vue de F. Groux n’est pas critique, il est lucide. Il fait état d’une préférence pour les premières éditions du festival et leur bonhomie, tout en s’efforçant de ne pas trop céder à la nostalgie.

     Encore une fois, on se dit que la BD franco-belge est une affaire de boy-scouts, puisque Francis Groux dit avoir puisé dans ce mode d’éducation ses valeurs. Il en profite d’ailleurs pour rendre hommage au seul illustrateur du mouvement boy-scout un peu célèbre, Pierre Joubert. Grosso modo, F. Groux est ce qu’on appelle un « chrétien de gauche » (ou ce qu'on appelait, tant l’espèce semble en voie de disparition), issu d’un milieu modeste, et qui avoue avoir perdu la foi de son enfance pour devenir « déiste ou athée » (sic), ce qui n’est pas exactement la même chose mais permet de cerner la véritable religion de cet homme - le civisme. Lorsque Francis Groux s’éloigne du sujet qui fait l’intérêt principal de ce livre, le fameux festival, pour pendant quelques pages faire état de ses valeurs et engagements, l’intérêt faiblit. Cependant ces pages soulignent utilement l’adéquation entre le civisme de l’auteur, à quoi on peut ajouter le goût de l’action et du sport, et l’esprit de la BD franco-belge, qui a produit de nombreux héros du type « civique et engagé ». Elles permettent de comprendre que Francis Groult, à la barre de ce festival, trouva à s’épanouir dans ce mode d’action culturelle.

     L’enjeu politique et économique du festival, persistant aujourd'hui (chaque édition ou presque est précédée d’un mini-scandale politico-médiatico-économique), F. Groux l’illustre d’emblée en racontant que, dès la première édition, découvrant à son grand étonnement l’intérêt des journalistes pour le festival de BD qui se tenait dans sa ville en son absence, le maire d’Angoulême rappliqua dare-dare pour profiter lui aussi du crépitement des flashs. On a vu, lors de festivals plus récents, bien plus que de simples élus locaux se montrer au Festival international d’Angoulême et y décerner des médailles (à quoi on ne peut mesurer la reconnaissance d’un art, contrairement aux jambons, vins et fromages). Néanmoins l’auteur se montre plus sévère avec les éditeurs qu’avec les hommes politiques, accusant plutôt ceux-là d’avoir fait perdre au festival une bonne partie de sa fraîcheur.

     F. Groux ne manque pas de raconter quelques anecdotes croustillantes, mettant parfois en scène les auteurs de BD dans des situations qui ne sont pas à leur avantage. Mais son côté « boy-scout » le retient peut-être d’en dire plus, par pudeur ou admiration des auteurs concernés ? Pour la même raison sans doute, F. Groux tient aussi nettement à se démarquer de personnalités d’extrême-droite, proches du FN, un peu sulfureuses ; tout en qualifiant l’éviction, par les organisateurs, des éditions du Triomphe (1999), éditeur proche des milieux catholiques intégristes, d’acte de censure qu’il dit désapprouver à titre personnel.

     L’ouvrage vaut donc pour les qualités de son auteur, c’est-à-dire une présentation claire, didactique et qui ne manque pas de franchise des coulisses du festival d’Angoulême, des débuts où l’amateurisme prévalait, jusque à la manifestation d’ampleur bien rodée qu’il est devenu. La limite de cette présentation claire et sans complexe est peut-être le manque de recul ou d’esprit critique sur certains sujets. On sent que des liens affectifs lient l’auteur au festival, par exemple qu’il évite de s’appesantir sur la tournure commerciale prise par cette manifestation. L’aspect économique est le plus difficile à évaluer. Etude statistique à l’appui, Francis Groux souligne le bénéfice de la tenue du festival pour Angoulême et sa région. Mais les milieux culturels ne sont-ils pas victimes eux aussi d’une certaine « euphorie de la croissance », du fait que leurs activités sont liées à un modèle de développement économique capitaliste ? Avant tout le festival d’Angoulême est une entreprise de communication, au service d’une collectivité locale et de quelques éditeurs de taille modeste – Média-participation n’est pas LVMH. Or la communication est ce qui constitue, sans vouloir faire de jeu de mot, une « bulle spéculative » et des investissements parfois malencontreux. S’agissant d’Angoulême, on est d’autant plus tenté d’évoquer le sujet que la fuite de son député-maire Boucheron en Argentine, après avoir placé la ville en cessation de paiement, a défrayé la chronique. Or F. Groux, à propos de Boucheron, préfère souligner son caractère sympathique, cela bien que la littérature (BD comprise) nous éclaire sur le fait que c’est une caractéristique des escrocs.

     Outre une édition luxueuse, ces mémoires bénéficient d'un iconographie abondante (photos, dessins, dédicaces), et d'un index très utile.

     Au coin de ma mémoire, Francis Groux, éds. PLG, 2011.

  • Plein ma gueule

    Me suis rendu à l'aimable invitation de la galerie "Oblique" au marché Saint-Paul à fêter les 35 ans du webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,expo,galerie,oblique,saint paul,philippe morin,plg,margerin,julliard,goossens,lambil

    fanzine PLGPPUR (Plein la gueule pour pas un rond) autour de son sémillant rédac' chef Philippe Morin, prévenant avec tous les convives, et pas peu fier de son bébé, désormais dans la force de l'âge (PLG est devenu une petite maison d'édition qui publie des bouquins autour du 9e art).

    - Une sympathique expo. des couvertures du fanzine était proposée, ainsi que quelques maquettes qui prouvent que PLG était fait avec autant de sérieux que "Le Monde" (c'est quand elle veut, la galerie "Oblique", pour une expo. "Zébra" entre deux stars de la BD).

    - Les "souvenirs émus" de quelques pointures de la BD, naguère interwievées dans "PLG", étaient exposés et réunis dans un petit livret numéroté (pêle-mêle Margerin, Julliard, Goossens, Lambil, Pétillon, Vuillemin, Tardi, Jeanne Puchol, J.-C. Denis, Pinelli, Loustal, Veyron, Dupuy-Berberian, Baru, Brunor, Ferrandez...).

    - Bien sûr, au milieu de tous ces vieux briscards, pour couper court à toute nostalgie, l'un d'eux a fini par lancer : - Et si on refaisait un fanzine !?

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