+ Dans la rubrique "Le déconfinement ne fait pas que des heureux" : - Un mètre de distance entre moi et les frotteurs du métro, je trouve que c'est une chouette conséquence de l'épidémie, cingle Chloé, étudiante en communication à Paris. Pareil pour la poignée de main langoureuse, je vais très bien m'en passer !
Le propos est rapporté par "Ouest-France" (13 mai), organe de presse démocrate-chrétien en pointe dans le féminisme et l'américanisation des moeurs.
- "Neuvième Art", organe de la Cité de la Bande dessinée se penche sur les bandes dessinées au propos "féministe". Mais le "féminisme" est loin d'être une revendication univoque ; il n'implique pas toujours la diabolisation des hommes ; il n'est pas toujours un argument de vente, ni une opération de communication. On ne peut pas mettre toutes les féministes dans le même panier, Pénélope Bagieu avec Mary Shelley...
Planche extraite de "Zette reporter" par Yvan Marié.
+ Le webzine "BD-Zoom" consacre quant à lui un article à ces héroïnes féminines de bande dessinée exaltées par le trait d'Yvan Marié dans les publications pour la jeunesse catholiques des années 50 et 60 ; en particulier "Zette reporter" (Tintin au féminin).
Mais le féminisme du clergé catholique ne date pas des années 50 ; il remonte au bas mot au XVIe siècle, où des récits ou romans sont rédigés, le plus souvent par des ecclésiastiques, montrant en exemple le courage et la vertu féminins, en particulier le sens du sacrifice des femmes, son dévouement.
La littérature satirique d'alors est d'ailleurs anticléricale ET misogyne (cf. N. Machiavel).
+ La Belgique fait partie des pays les plus touchés par l'épidémie de coronavirus ; la Une de l'hebdomadaire "Spirou", signée Bercovici & Cauvin, rend aux infirmières un hommage appuyé et conventionnel (13 mai).
Entre "Spirou" et "Ouest-France", il n'y a même pas une feuille de papier à cigarette, idéologiquement parlant.