Retrouvez les caricatures de Zombi dans l'hebdo BD gratuit du jeudi :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Retrouvez les caricatures de Zombi dans l'hebdo BD gratuit du jeudi :
Extraits de la revue de presse publiée dans l'hebdo Zébra.
+ Pour la troisième année consécutive, le fanzine Zébra (version papier n°8 - couverture par Nabaloum Boureima/Burkina-Faso) participe au concours de fanzine organisé par le festival d'Angoulême. Trente fanzines composent une sélection internationale : produits en France et Belgique, bien sûr, mais aussi en Allemagne, Autriche, Brésil, Croatie, Egypte ("Tok-Tok magazine", ci-dessus), Etats-Unis, Italie, Taïwan et Ukraine. Si l'on note une baisse du nombre de participants par rapport à l'année dernière (15 titres de moins), il faut néanmoins souligner le courage des jurés qui ont eu un mois pour apprendre le croate, le taïwanais et l'ukrainien, et autres langues réputées ardues.
+ Quelques jours à peine après la grande célébration de la liberté d'expression, associée à "Charlie-Hebdo", de nombreux journalistes sont montés au créneau pour souligner la nécessité de poser des limites à cette liberté, au demeurant toute théorique. Quelques semaines avant la gigantesque manif "Tous Charlie", le 24 décembre, est entré en vigueur un décret permettant une surveillance accrue par les services de police, l'armée et le fisc, des informations privées transitant par les réseaux téléphoniques et l'internet. La principale protection contre les abus est indirecte et réside dans le coût de la surveillance.
Assez peu conscient du problème, semble-t-il, feu le "rédac-chef" de "Charlie-Hebdo", Charb, avait lui-même déclaré que la liberté d'expression est presque parfaite en France, en se fondant sur la permission de brocarder ou critiquer l'armée et la police sans pratiquement de limite. Mais c'est sans compter la publicité abondante faite aux services de police et à l'armée par la télévision et le cinéma, propagande en comparaison de laquelle la satire de "Charlie-Hebdo" ne pèse pas bien lourd.
+ La dessinatrice Tanxxx ("Aaaargh !", "CQFD") se fait l'avocate sur son blog d'un jeune lycéen nantais inculpé pour "apologie du terrorisme". Il aurait publié sur Facebook un dessin ironique à l'occasion de la tuerie de "Charlie-Hebdo". Les magistrats ont estimé que publier sur Facebook est un mode d'expression public. A l'exception d'un ou deux blogueurs ayant proféré des injures "ad hominem", très peu de blogueurs avaient été condamnés avant ce précédent. En ce qui me concerne, bien des séries télévisées ou des jeux vidéos en vente libre me semblent relever de l'apologie du terrorisme, voire de la torture, mais je ne suis pas magistrat.
Dans sa note du 17 janvier, Tanxxx ajoute en outre : "La marche de dimanche n'aurait pas été récupérable à ce point si Charlie était resté Charlie. Des textes parlent de la Une du journal pour la mort de de Gaulle pour défendre le journal : ce Charlie là est mort depuis des lustres.(...)" Elle souligne par ailleurs longuement que le débat dans les médias qui a suivi l'attentat sur la liberté de la presse et autres thèmes convenus n'est pas un débat mais une cacophonie.
+ Parmi les ralliements dont "Charlie-Hebdo" se serait sans doute passé, celui du libéral-bougon Alain Finkielkraut, fraîchement - si je puis m'exprimer ainsi -, entré à l'Académie française. Celui-ci ne s'est pas contenté d'un mot de solidarité, mais a rendu un vibrant hommage à "Charlie-Hebdo" et l'esprit français d'autodérision dont cet hebdomadaire était, selon lui, exemplaire.
+ Le festival d'Angoulême avait honoré de son grand prix il y a deux ans le dessinateur de presse néerlandais Willem, un des rares survivants de... bref. Certains fondamentalistes de la BD (la passion implique le fanatisme, et vice-versa) avaient alors reproché à Willem de ne pas obéir assez aux codes et contraintes du genre. Willem s'était cependant acquitté avec maestria de la tâche qui incombe à l'heureux élu de dessiner l'affiche du festival suivant. Mais le dessin de presse et la BD sont historiquement étroitement liés, et d'autres reprocheront au contraire aux organisateurs du festival de ne pas avoir honoré Cabu de son vivant, plutôt que tel... (ce passage a été autocensuré). Le "Grand Duduche" est en effet une excellente BD, dans l'esprit soixante-huitard, qui se moque gentiment mais avec efficacité de l'école républicaine. Qui sait, si l'on s'ennuyait moins à l'école, il en sortirait peut-être moins de terroristes ?
L'édition du festival 2015, qui se tient ce week-end, rendra hommage à Cabu et ses disciples (Charb a avoué que sa vocation lui vient de Cabu) à titre posthume. La ville d'Angoulême tient là l'occasion de faire oublier son récent "couac" en matière de communication (à l'instar de nombreuses municipalités, celle d'Angoulême avait fait installer des pare-SDF aussi originaux qu'indiscrets, qui firent plus scandale que l'urinoir de Duchamp). Si l'on ajoute à ça le plan Vigipirate renforcé et la grogne des dessinateurs de BD sous-payés (qui ont prévu un débrayage des dédicaces), il y a fort à parier que le prochain FIBD sera bouillant.
+ Le dessinateur Riss, dernier "pilier" de "Charlie" vivant, prendra la direction de "Charlie-Hebdo" ; il est apparu à sa sortie d'hôpital un peu dépassé par le phénomène "Tous Charlie" (on le serait à moins), en même temps qu'assez lucide sur les difficultés qui l'attendent, la question du financement étant secondaire pour un titre comme "Charlie-Hebdo", contrairement aux autres titres. Outre le tirage exceptionnel qui devrait dépasser les sept millions d'exemplaires, "Charlie-Hebdo" est passé de 2.000 abonnés à 120.000. Riss est conscient que seule une bonne dose d'imagination permettra à son hebdo de ressusciter (comme le phénix, non pas comme Jésus). Il y a tout de même un gag dans les déclarations de Riss, c'est sa demande d'audit à la Cour des comptes ; d'abord Riss ne semble pas avoir remarqué le caractère parfaitement somptuaire de cette cour (vu le déficit abyssal de la France) ; ensuite on se demande ce que le nouveau patron de "Charlie" craint de découvrir dans les millions d'euros de dons reçus : un chèque de Liliane Bettencourt ? Du Qatar ?
+ Le dernier numéro de l'hebdomadaire "Fluide-Glacial" (n°464), avec son titre burlesque : "Le péril jaune : et si c'était déjà trop tard", a mécontenté les autorités chinoises (quelques extraits en ligne) qui ont manifesté leur désapprobation. Le rédacteur en chef de la publication, Yan Lindingre, tout en invoquant l'humour, a justifié le choix du thème par l'indifférence des organisateurs du festival d'Angoulême à l'égard de "Fluide-Glacial", qui fête ses 40 ans cette année et auraient voulu marquer le coup ; mais les organisateurs étaient trop occupés à recevoir une délégation chinoise. Une BD racontant l'irruption de guerriers chinois armés de kalachnikovs dans la rédaction de "Fluide-Glacial" serait purement fortuite. Le thème n'est pas beaucoup moins risqué que les caricatures du prophète, car la France entretient avec la Chine des relations pour le moins ambiguës, sur fond de monothéisme du dieu Pognon.
Jeudi : L'hebdo de cette semaine paraîtra dans la nuit avec un peu de retard.
La Semaine de Suzette Zombi. Jeudi : Le meilleur moyen d'éviter les récupérations politiques douteuses est de rester au niveau de la satire et de l'autodérision.
+ Le dessin ci-dessus est signé Lucy Watts (le nouveau soutien-gorge convertible en masque à gaz). Cette dessinatrice milite au sein de la SFPHBIA (Society for putting humor back into art/Association pour la réintroduction de l'humour dans l'art) ; l'excessive religiosité de l'art moderne a déjà été diagnostiquée auparavant ; elle est liée au caractère spectaculaire, certains officiants n'hésitant pas à récupérer le vocabulaire sportif ou militaire et à parler de "performances" (sic) artistiques.
+ Après avoir refusé la légion d'honneur pour cause de pacifisme, Jacques Tardi a, de façon incohérente, accepté d'exposer des dessins sur le thème de la Grande guerre au siège du parti communiste français ; pour ce qui est de la contribution du parti communiste à la cause pacifiste, on repassera. La déstalinisation de l'Ukraine serait-est plus avancée que celle de la France ?
Peut-être pour faire passer la pilule, Thierry Lemaire, pour le site belge "Actuabd", vante les mérites d'Oscar Niemeyer et du bâtiment qu'il a dessiné place du Colonel Fabien. Hélas, s'il y a bien des collabos, ce sont les architectes, qu'aucune sorte de régime n'a jamais rebutés.
+ La "Charente libre" titrait cette semaine : "Bande-dessinée : les auteurs en danger !", un article sur les conditions de plus en plus précaires dans lesquelles certains auteurs de BD exercent leur métier. On confond ici un problème économique et social particulier, avec la bande-dessinée et les auteurs de bande-dessinée ; cette confusion est aussi le fait du festival d'Angoulême, qui mélange tout et son contraire, desservant aussi bien les exécutants sous-payés que ceux qui font de la bande-dessinée comme si c'était un art à part entière. Cela se traduit chez ces derniers par une volonté d'indépendance et la conscience que cette indépendance a un coût, ou, pour l'exprimer de façon positive, qu'elle comporte un risque très différent des "aléas du métier".
Quant à la rapacité des éditeurs, elle est presque légendaire. Les témoignages d'artistes ou d'écrivains sont nombreux dans ce sens, et ce depuis l'origine ou l'essor du métier d'imprimeur-libraire (cf. l'affaire de l'Encyclopédie de Diderot, où est déjà en cause un problème d'illustrateurs sous-payés et d'éditeur cupide). Les nouveaux moyens de production et de diffusion n'ont pas arrangé les choses. Il y a sur ce point matière à un livre... parfaitement impubliable.
+ A propos du film (récemment sorti en salles) "Caricaturistes, fantassins de la démocratie", à l'initiative de l'association "Cartooning for peace" (Plantu), Guillaume Doizy du site "Caricatures & caricature" écrit : "Il faut sans doute une bonne dose de naïveté pour penser qu'un dessinateur en "une" d'un grand quotidien, entreprise capitalistique comme une autre, puisse être autre chose qu'un poil à gratter consensuel, malléable à loisir (...). Ni pire ni meilleur que les autres, le dessinateur en "une" d'un grand quotidien doit sa place à la bonne volonté de la direction du journal, et in fine des actionnaires, pour qui démocratie rime d'abord avant tout avec porte-monnaie et défense de l'ordre établi. (...)"
Malgré la justesse de certaines remarques, Guillaume Doisy fait lui-même preuve d'une bonne dose de naïveté, notamment quand il suggère que la démocratie coïncide avec la liberté d'expression, ce qui n'est nullement un fait avéré. Pratiquement chez tous ceux qui ont pensé et écrit contre le totalitarisme, on trouve un chapitre dédié à l'aspect démocratique du totalitarisme, qu'il s'agisse de Georges Orwell, Simone Weil, Georges Bernanos ou Hannah Arendt. Quant à l'utopie démocratique marxiste, elle est plus hostile à l'étatisme et à l'idée de fonction publique que la plus anti-étatique des doctrines libérales. Par conséquent elle conserve son caractère utopique.
D'une certaine manière, l'exemple de "Charlie-Hebdo" et de la direction qu'il a prise sous l'impulsion de P. Val, puis Stéphane Charbonnier (Charb) est un exemple plus probant que l'exemple choisi par G. Doisy de la grosse presse capitaliste ("Le Monde", "Le Figaro", etc.), précisément parce que "Charlie-Hebdo" est en principe une publication indépendante des influences néfastes que G. Doisy dénonce. Or, malgré ça, "Charlie-Hebdo" s'est retrouvé à deux reprises du même côté que le ministère de l'Intérieur dans des procès ayant trait à la liberté d'expression. Pire, Charb n'hésite pas à déclarer qu'il n'y pas de problème de liberté d'expression en France, et que seules les personnes antisémites en sont convaincues (!). C'est sans doute une rhétorique dangereuse que celle qui consiste à lier la cause des Juifs et celle du capitalisme, voire la cause de la République et celle des Juifs.
Bien qu'il s'exprime en "Une" du "Monde", on peut citer trois exemples où Plantu et son association "Cartooning for Peace" se sont distingués dernièrement en matière de liberté d'expression : - la défense de la liberté d'expression de l'humoriste Dieudonné, où Plantu s'est retrouvé très isolé (on peut aussi citer Jack Lang, cependant plus timide) ; - la publication de dessins, qui, dans le même sens que G. Doisy indiquent que le journalisme et la presse modernes ne contribuent pas nécessairement à la liberté d'expression, mais qu'ils peuvent s'avérer les agents, conscients ou non, d'une propagande ; - la dénonciation par Plantu en une du "Monde" de la censure exercée par certaines organisations syndicales, aussi tributaires que "Le Monde" ou "Le Figaro" de telle ou telle entreprise capitalistique.
+ Le dessin de la semaine est signé Cambon, qui a ouvert un blog parodique et imagine ici "Yoann Fsar", artiste polyvalent, en champion de tennis. Peut-être Cambon veut-il devenir le Braque de Joann Sfar, en passe de devenir le Picasso de la bande-dessinée du XXIe siècle ?
+ Banksy (collectif d'artistes britanniques ?) a trouvé dans l'illustration ironique ci-dessus un moyen de renvoyer le judéo-christianisme à ses origines.
- J'en profite pour vous souhaiter au nom de Zébra un joyeux Noël végétarien (= pas trop bourratif).
+ Les amateurs de blogs-BD pourront bientôt voter pour leur blog préféré parmi une sélection de trente effectuée par le FIBD d'Angoulême, et contribuer ainsi au choix du blogueur qui se verra remettre le prix du "jeune talent" 2014. Pour ma part mon vote est acquis au blog de Maadiar et son (pas trop patriotique) feuilleton "Mathurin soldat".
+ L'éditeur suisse indépendant Atrabile (depuis 1997), qui publie notamment l'excellent Nicolas Presl ("L'Hydrie","Heureux qui comme") pourrait bien disparaître en 2014 puisqu'il est au bord de la faillite. Une association s'est montée pour lui venir en aide. Il faut dire que le métier d'éditeur, quand il est exercé avec intelligence et non selon des méthodes industrielles, a toujours été au moins aussi aventureux qu'une "transat" en solitaire. Le romancier et éditeur J. Chardonne ("Les destinées sentimentales"), qui avait racheté la maison Stock, connaissant bien le métier d'éditeur par conséquent, déclarait que sa difficulté tient notamment à ce qu'il est pratiquement impossible de prévoir ce qui va plaire au public. Cet écrivain réac ou nietzschéen (préféré de F. Mitterrand) tient il est vrai des propos on ne peut plus élitistes sur la lecture, puisqu'il estime le nombre de véritables lecteurs en France (= qui comprennent ce qu'ils lisent) à environ... 500.
+ Encore une initiative déplorable de "Charlie-Hebdo" et Charb, qui décidément met moins d'humour dans ses dessins que dans ses éditoriaux, puisqu'il incite ses lecteurs à se rendre aux urnes lors des prochaines échéances électorales. On peut encore comprendre qu'un dessinateur dépourvu d'humour comme Joann Sfar, ou qui n'exerce pas ses talents dans le domaine de la caricature, fasse l'apologie de François Hollande, mais la position de "Charlie-Hebdo" est intenable, puisqu'elle consiste à brocarder les politiciens pour lesquels cette publication ne cache pas sa sympathie, immédiatement après leur intronisation. Combien de temps le vieux truc d'accuser les abstentionnistes qui préfèrent la pêche au scrutin d'être irresponsables va encore durer, alors qu'il est exactement calqué sur les accusations de sécher la messe le dimanche ? Laisser le seul E. Zemmour dire cette vérité que le passage du suffrage censitaire au suffrage universel est un procédé démagogique, mis en oeuvre par des spécialistes du coup d'Etat, revient à faire du "Figaro" la publication la plus satirique de France. Ajoutons que le discours de Zemmour est à peine moins ubuesque que celui de Charb, puisque la tactique du suffrage universel, aussi bien en Allemagne qu'en France, est une tactique au service de la bourgeoisie industrielle qui emploie Zemmour. Après ça, je me sens obligé d'offrir "Le 18 Brumaire de L.-N. Bonaparte" (Karl Marx) à Stéphane Charbonnier pour ses étrennes laïques.
+ Je décerne la palme de l'hommage le plus tarte et le plus laid à Mandela au dessin de la semaine (par Easydoor).
+ J'avais raté ce dessin de Cabu, paru dans "Charlie-Hebdo" la semaine dernière. Cabu est-il la dernière raison d'acheter "Charlie" ?
+ Comme "Charlie-Hebdo" est taxé de racisme par certains membres de la communauté musulmane, son rédacteur en chef, Charb, s'en défend dans une tribune parue dans "Le Monde": "Il y a quarante ans, conspuer, exécrer, conchier même les religions était un parcours obligé. Qui entendait critiquer la marche du monde ne pouvait manquer de mettre en cause les si grands pouvoirs des principaux clergés. Mais à suivre certains, il est vrai de plus en plus nombreux, il faudrait aujourd'hui se taire." Charb débloque complètement ; il a dû apprendre l'histoire dans "Pif-Gadget", car il semble ignorer que les grands massacres ou génocides du XXe siècle ont été accomplis sous des prétextes laïcs, communiste ou national-socialiste, et non plus religieux. Au XIXe siècle, l'Eglise catholique n'est déjà plus la cible des pamphlets de Marx et son gendre Paul Lafargue qu'en tant qu'alliée secondaire des cartels bancaires et industriels.
C'est d'ailleurs très bizarre de la part de Charb d'aller chercher dans "Le Monde" une caution morale. "Le Monde" serait-il le pape, le grand rabbin de Paris et le commandeur des croyants réunis ?
+ Pour tout savoir sur le "Gangnam Style", lisez donc ce reportage-BD interactif de Chapatte pour "Le Temps" de Genève. Cette danse coréenne endiablée qui tient son nom d'un quartier de Séoul ne menacerait pas seulement de subvertir l'Education nationale française, mais carrément la Corée du Nord.
+ Encore un outil pour parcourir la blogosphère, après Petitformat voici Blogoss, tout aussi bien conçu. Comme du blog-BD, il y en a à profusion, cet annuaire propose différentes catégories telles que les "Incontournables", les "Potentiels montants" ou les "Débutants", pour mieux naviguer. Comme nul n'est parfait, Blogoss n'a pas encore répertorié le tumblr de Lola.
+ Les éditions Short, spécialisées comme leur nom l'indique dans la littérature-bermuda, proposent un concours de strips, de gags, bref de formats courts. S'il est désormais trop tard pour s'inscrire, il est en revanche possible de voter jusqu'au 30 nov. pour son strip préféré.
+ Le Salon annuel du livre jeunesse de Montreuil se tiendra à partir du 27 novembre prochain. Le site dédié à cette énorme foire aux livres propose une revue de presse. A noter que "L'Odyssée d'Outis" de Jean Lecointre, parodie assez plate d'Homère, a reçu la pépite du meilleur album 2013.
+ Le dessin de la semaine est une carte postale burlesque de Plonk & Replonk, humoristes suisses comme... Mix & Remix. Ce genre de pseudo n'est pas fait pour remédier à la fameuse lenteur d'élocution suisse.