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marion fayolle

  • Hebdo BD Zébra #25

    L'hebdo de la semaine vient de sortir (3 p. revue de presse illustrée + 6 p. strips, gags, dessins de presse, agenda BD, festivals, concours, blogs,expos).

    Cet hebdo peut-être lu directement via Issuu.com ; il suffit pour cela de cliquer sur l'image de couverture ci-dessous. Vous pouvez aussi télécharger directement le fichier PDF du n° (accès plus facile aux liens hypertexte).

    Dessin de couverture : illustration de Marion Fayolle à l'occasion de la sortie de "Nyctalope #8".

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  • Revue de presse BD (137)

    Extraits de la revue de presse illustrée publiée dans l'hebdo Zébra.

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    + Critiquer "Charlie-Hebdo" ou Cabu, comme on ne s'interdit pas de le faire dans "Zébra", permet au moins d'éviter la récupération ou l'amalgame. Ainsi le dernier magazine "Lire" (mars 2015), dont la couverture est signée Cabu, n'hésite pas à titrer : "Rire, provoquer, écrire... de Rabelais à Charlie, avec Elisabeth Badinter, Michel Onfray, Umberto Eco". S'il y a sans doute quelque affinité entre Rabelais, Charlie et Cabu, bien qu'on peut penser que Rabelais est plus subversif (car raillant la religion dominante), en revanche je ne me souviens pas d'un seul trait d'humour chez Elisabeth Badinter, Michel Onfray ou Umberto Eco. A moins que ce ne soit la tradition, à "Lire", de faire traiter tel ou tel sujet par des spécialistes qui n'y entendent rien ?

    + Richard Malka, avocat de "Charlie-Hebdo" et scénariste de BD (pour Catherine Meurisse, notamment), a maladroitement exercé des pressions pour que ne paraisse "Charpie-Hebdo", pastiche de l'hebdo dont il assure la défense. Maladroitement, parce qu'on ne peut pas se revendiquer du mauvais goût et le refuser aux autres en même temps ; ensuite parce qu'il risque ainsi de faire de la publicité à cette publication.

    + Ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de "Charlie-Hebdo" le philosophe Alain Badiou. Dans un article paru dans le "Monde", intitulé "Le Rouge et le Tricolore" (28 janvier)Badiou s'attaque notamment aux valeurs républicaines et à la laïcité, notions à géométrie variable derrière lesquelles "Charlie-Hebdo" s'abritait parfois, et qui ont servi à fédérer le mouvement des "Tous Charlie" : "Dans cette guerre des identités, la France tente de se distinguer par un totem de son invention : la "République démocratique et laïque" ou "le pacte républicain". Ce totem valorise l'ordre établi parlementaire français - au moins depuis son acte fondateur, à savoir le massacre, en 1871, par les Adolphe Thiers, Jules Ferry, Jules Favre et autres vedettes de la gauche "républicaine", de 20.000 ouvriers dans les rues de Paris. Ce "pacte républicain" auquel se sont ralliés tant d'ex-gauchistes, parmi lesquels "Charlie-Hebdo", a toujours soupçonné que se tramaient des choses effrayantes dans les faubourgs, les usines de la périphérie, les sombres bistrots banlieusards. La République a toujours peuplé les prisons, sous d'innombrables prétextes, des louches jeunes hommes mal éduqués qui y vivaient. Elle a aussi, la République, multiplié les massacres et formes neuves d'esclavage requis par le maintien de l'ordre dans l'empire colonial. Cet empire sanguinaire avait trouvé sa charte dans les déclarations du même Jules Ferry - décidément un activiste du pacte républicain -, lesquelles exaltaient la "mission civilisatrice" de la France.(...)"

    On peut cependant s'étonner que, dans le même article, rappel historique de faits opposés à un catéchisme scolaire, A. Badiou qualifie Jeanne d'Arc "d'héroïne sublimement chrétienne", alors même que Jeanne d'Arc est l'exemple flagrant d'un détournement de la religion à des fins politiques ; personnage mystérieux et légendaire, Jeanne d'Arc incarne la continuité entre l'ancienne morale catholique religieuse et la nouvelle éthique républicaine, officiellement neutre.

    + Le trophée "Presse citron" 2015 du dessin de presse, organisé par l'école Estienne et la BNF sera décerné dans deux catégories distinctes, "étudiants" et "professionnels", le 26 mars, à la mairie du XIIIe arrondissement (dessins à envoyer avant le 16 mars), dans le cadre de la semaine de la presse et des médias. "Professionnel du dessin de presse" est un libellé qui fait un peu froid dans le dos. Qui sait s'il y a en face, dans les camps d'entraînement pour les terroristes, des trophées remis aux "pros" et aux "bizuts", par exemple pour récompenser le tir de précision au fusil d'assaut ? Ou bien s'ils font ça "à la bonne franquette".

    + Plus modestement, la firme japonaise "Posca" offre une mallette de ses marqueurs à qui dessinera la meilleure caricature de Marine Le Pen (à rendre avant le 2 mars) ; Loïc Sécheresse et Thibaut Soulcié ("La Revue dessinée") désigneront le gagnant.

    + La mode est, dans les festivals-BD, aux concerts dessinés. A force de vivre en ville, on peut finir par trouver la musique de vil prix en comparaison du silence ; il n'est pas vrai que la musique adoucisse les moeurs ; seule la chanson à texte satirique est vraiment désarmante ; ça tombe bien, puisque c'est la spécialité de Philgreff et son complice Monsieur Pyl, qui font profiter le public, notamment vendéen, de leurs talents convergents de portraitistes, à travers une série de concerts. Derrière l'étiquette des "Jean Quelque-chose", collée à leurs chansons, ils croquent les deux France, la profonde et la superficielle, avec impertinence mais sans méchanceté. Les compères ne manquent pas non plus d'idées variées pour distraire le public de leurs blogs respectifs, comme cette série de pastiches du (présumé) portrait de Gaby d'Estrées et sa frangine dont voici un extrait (ci-contre).

    + Le festival de BD d'Aix-en-Provence, qui s'étale du 23 mars au 23 mai, c'est assez rare pour le souligner, propose une programmation logique d'auteurs plus ou moins "underground", et une affiche bien dessinée par Sergio Mora (ce qui est loin d'être le cas de tous les festivals, y compris les plus prestigieux). Outre diverses expositions consacrées à "Fluide-Glacial", Dimitri Planchon, Gus Bofa, le point culminant sera le week-end des 10,11 et 12 avril permettant de rencontrer de jeunes auteurs talentueux, dont Joan Cornella, Marion Fayolle, Pluttark, Terreur graphique, Simon Roussin, Miroslav Sekulic-Struja, etc. (entrée gratuite). Programme complet disponible sur le blog dédié.

  • Revue de presse (103)

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    + Avec cette fresque peinte sur le mur d'une école de Sao Paulo, à moins d'un mois de la coupe du monde, l'artiste brésilien Paulo Ito a fait mouche et déclenché un buzz d'une ampleur qu'il n'imaginait même pas, mettant même le gouvernement progressiste de son pays, dont l'artiste se dit proche, en difficulté.

    + Le street-artiste Banksy, lui, dont on ne sait s'il s'agit d'un individu ou d'un collectif, a reçu le "Webby award 2014" de la personnalité préférée des internautes. Banksy sait en effet parfaitement conjuguer les moyens modernes d'exposition, dont l'internet fait partie, pour faire passer des messages subversifs, notamment contre la propriété intellectuelle ou les moyens de protection renforcée des biens. On remarque que le dessin s'impose, en raison de son impact, dès qu'il s'agit de faire passer des messages subversifs, contre la photographie et le cinéma, dont l'impact est lié à la quantité et à la répétition. Aucune expression n'est plus fausse que celle de "culture de l'image" pour désigner la culture moderne, puisque la culture numérique peut être qualifiée de culture "aveugle". On a tort de parler du cinéma comme d'un art visuel ; Malraux dans sa tentative de justifier ce procédé mécanique comme un art ("Ecrits sur l'art"), passe par un raisonnement adapté à la musique et non au dessin.

    + "Les Vieux Fourneaux" (P. Cauuet & W. Lupano) a reçu le prix de la meilleure BD 2014 des libraires. Cet album (incomplet) est assez nettement gérontophile, comme son titre l'indique. "Les Vieux Fourneaux" faisant l'apologie des ex-rebelles de Mai 68, contre les ex-CRS, secrétaires de direction ou notables, j'ai pensé en le feuilletant à la théorie de Charles Fourier de l'harmonie sexuelle entre les vieillards et les jeunes femmes ; de fait le féminisme passe beaucoup moins bien dans les quartiers ou les pays plus jeunes. Manifestation contre la nostalgie, Mai 68 est devenu désormais un sujet de nostalgie. De la part des libraires, ce choix est assez habile vu leur clientèle.

    + Le Petit Robert 2015, suivant une astuce là encore commerciale, a ajouté dans sa nouvelle édition deux nouveaux mots en rapport avec la BD, "comics" et "super-héros". En définitive le principal super-pouvoir de l'homme moderne est d'ajouter de nouveaux mots aux anciens.

    + Le dessin de la semaine est extrait de "Les Coquins" de Marion Fayolle, qui joue avec le burlesque des métaphores sexuelles.

     

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  • Les Coquins***

    Petit recueil d’illustrations de Marion Fayolle récemment paru aux éds Magnani, « Les Coquins » newebzine,gratuit,bd,fanzine,zébra,bande-dessinée,critique,kritik,les coquins,marion fayolle,magnani,psychanalyse,l'homme en pièces,tendresse des pierres cherche pas exactement à émoustiller le lecteur, mais plutôt à se moquer des codes sexuels et des métaphores en usage pour évoquer les rapports amoureux les plus banals, voire la sexualité dite « reproductive » la moins sophistiquée.

    L’auteur souligne le rapport étroit entre la monstruosité, au sens étymologique du terme, et la sexualité, par des dessins greffant des animaux, des objets, des végétaux et des humains entre eux. La condition humaine est absurde, et l’homme est avant tout conditionné par sa sexualité. On pense ici à l’adage antique : «L’amitié entre l’homme et la femme est impossible à cause du sexe. » ; en effet, si « Les Coquins » ne va pas jusqu’à suggérer la guerre des sexes, il souligne au moins le malentendu entre eux. L’opposition des sexes est d’ailleurs une source de comique depuis l’Antiquité (Aristophane).

    La théorie du genre ou de l’autodétermination sexuelle peut paraître absurde ou burlesque à certains, ou encore refléter un mode de consommation ultra-moderne, ne visant pas d’abord la satisfaction d’un besoin naturel. Les illustrations de Marion Fayolle, quant à elles, soulignent le côté absurde du lien sexuel, et donc social, le plus primaire, de sorte qu’elles incitent à penser que la théorie du genre n’est que le prolongement d’une poétique amoureuse burlesque typiquement occidentale.

    Le style de Marion Fayolle, fait de silhouettes épurées qui traduisent directement l’idée d’insoutenable légèreté de l’être, lui vaut d’être employée pour illustrer dans des magazines des articles sur des thèmes psycho-sociaux, qu’elle aère ou allège ainsi de son mieux, mélangeant souvent des figures animales et humaines.

    Marion Fayolle a d’ailleurs commis précédemment deux ouvrages autobiographiques dans la même veine symboliste autour de son père et sa maladie (« L’Homme en pièces », « La Tendresse des pierres »). La psychanalyse a d’ailleurs remis le mythe d’Œdipe au goût du jour en insistant sur la relation amoureuse incestueuse entre mère et fils ; mais ce modèle oriental a tendance à faire oublier une version du modèle amoureux incestueux, peut-être plus moderne et plus typiquement occidentale que le mythe qui inspire Freud, à savoir la relation amoureuse trouble entre un père et sa fille.

    En somme, « Les Coquins » n’est pas le cadeau de mariage idéal... sauf peut-être pour les couples tristes.

    Les Coquins, Marion Fayolle, Eds Magnani, mai 2014.

  • Revue de presse BD (83)

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    + Si le caricaturiste Marc Large ("Siné Hebdo", "Sud-Ouest"), ici, s'en sort bien, les dessinateurs de presse vont néanmoins devoir redoubler d'imagination en 2014 pour tourner en ridicule François Hollande, dont le style paraît aussi figé, désormais, que celui de son prédécesseur, la placidité alternant avec la nervosité (il n'y a pas qu'au lit qu'on aime bien varier les positions).

    La caricature est, rappelons-le, un art plus durable que la politique, puisque les politiques passent, tandis que les caricatures restent. De la politique de Louis-Philippe, on a tout oublié, sauf son faciès en forme de poire par Daumier. Non seulement l'humour est le propre de l'homme, le moins facile à expliquer par la théorie de l'évolution (comme dirait Alphonse Allais), mais il marque plus profondément la mémoire collective que l'action politique et, a fortiori, les velléités d'action politique.

    + S'il faut reconnaître que le blog de François Forcadell dédié à la caricature a le mérite d'exister, quasi seul sur ce terrain, je dois dire que je suis rarement d'accord avec ses critiques et les explications qu'il fournit à la crise du dessin de presse.

    Ainsi, ce blogueur vient de reprocher au "Nouvel Obs" de faire usage, pour illustrer un article, d'un dessin issu d'un logiciel automatique (Bitstrips), et non d'un dessin "fait main". Pourquoi pas ? Le "Nouvel Obs" est un magazine qui use habituellement, comme beaucoup d'autres, de la photographie ; c'est aussi un procédé largement mécanique. Ce qui frappe dans l'illustration en cause, c'est sa nullité. Elle est parfaitement redondante, comme le sont souvent les photos, qui font office de bouche-trou. Il n'est pas nécessaire d'être un virtuose du dessin pour être un excellent dessinateur de presse. Ce qui compte, c'est d'être le meilleur observateur possible, car l'humour et la caricature sont les arts les moins abstraits. Cabu est aussi bon dessinateur qu'on peut l'être, mais s'il perdait les deux bras dans un attentat terroriste, il n'en demeurerait pas moins un bon dessinateur de presse de droite (car Cabu n'a pas son pareil pour caricaturer les militants de gauche, qu'il connaît beaucoup mieux, et du coup on sent que c'est du vécu).

    Globalement, la presse française en général et le dessin de presse en particulier, ont souffert et souffrent de l'intellectualisme, et ce d'autant plus que la France, contrairement aux Etats-Unis ou à l'Allemagne, est un pays qui manifeste peu d'intérêt pour les choses intellectuelles. Quand c'est chiant, le Français est peu client, même si la pression scolaire est forte. La France a même tendance a exporter sa phraséologie et ses intellectuels à l'étranger, où ils sont mieux accueillis, et je crois émettre un avis typiquement français en disant qu'un éboueur d'origine africaine (hélas ils le sont presque tous), a une utilité sociale beaucoup plus probable qu'un professeur d'université.

    + J'en veux pour preuve le groupe de recherche universitaire de Benoît Berthou pour une approche stylistique de la bande-dessinée. Merdre, j'ai envie de dire, laissons ça aux tintinologues bataves. Que les amoureux du style s'occupent des pâtisseries de chez Fauchon ou des petites robes séquentielles de Karl Lagerfeld, plutôt que de BD. "(...) L'ensemble des participants s'est en effet réuni autour d'un constat que je présenterai comme suit (...) : parmi l'ensemble des questions que pose la bande-dessinée, les moins développées et étudiées concernent certainement ses moyens d'expression. Ou plus précisément : l'organisation des formes verbales, scripturales et spatiales (liste close ?) qu'elle mobilise afin de construire des narrations." De périphrase en périphrase, notre auguste finit par conclure gravement que "le dessin est un impensé". Dame, forcément, comme les intellectuels se font un devoir de fermer les yeux sur tout, vu sous cet angle le dessin est forcément impensable.

    + Preuve que le blog est devenu un moyen artistique incontournable, la sélection de la prochaine édition du FIBD d'Angoulême se distingue par le soin apporté par les candidats à la présentation de leurs travaux. Les votes pour le prix "Révélation blog" sont ouverts jusqu'au 16 janvier. Zébra s'abstient de donner une consigne de vote, mais rappelle que les cas de scrutins où l'on sait à peu près pourquoi on vote sont plus rares que ce que prétendent les réclames. Pour ma part j'ai déjà voté pour un blog corrosif à souhait, avant de repérer le blog d'Ima, qui dans le style de Joann Sfar n'est pas mal non plus.

    + Marion Fayolle, jeune illustratrice ardéchoise, est une récidiviste, puisqu'elle a raflé plusieurs années de suite des prix à Angoulême, avant de passer "pro". Cette année le fibd consacre une exposition à cette ancienne élève des arts déco. de Strasbourg, dont le style est représentatif d'une tendance appréciée de la presse magazine sérieuse. En effet, à côté d'ouvrages personnels centrés sur son père (il semble que les jeunes illustratrices-teurs ont beaucoup à dire sur ce sujet), Marion Fayolle se montre particulièrement apte à illustrer des thèmes psychologiques ou sociologiques. Le problème des artistes n'est pas seulement celui de l'indépendance financière, mais aussi de l'indépendance vis-à-vis de leurs commanditaires, qui les incitent trop souvent à se répéter.

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    + Les amateurs de dessin de presse anglophones vont se précipiter pour télécharger gratuitement les anciennes éditions du "Punch" mises à la disposition du public par le kiosque en ligne "Scopalto".

    + Le taux de mortalité des fanzines et des publications amateurs est tellement élevé que l'on ne peut s'empêcher, au passage d'un specimen adulte, de siffler d'admiration, ou plutôt d'ululer, s'agissant de La Hulotte. J'étais morveux, voire carrément gélatineux, quand un de mes oncles me présenta ce petit fanzine écologiste, rempli de dessins d'animaux, et loin de me douter qu'il serait un jour diffusé dans toute l'Europe. Certains doutent qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche, "La Hulotte" prouve le contraire, mieux que le philosophe païen Thoreau qui ne résista pas très longtemps, lui, au contact avec la nature.

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    + L'association Altata-Comics, qui édite le fanzine "Pâté Lorrain" ne pouvait pas tomber mieux en me demandant de faire un peu de pub pour leur fanzine ; en effet, ils proposent à leurs lecteurs un florilège de contes lorrains, qu'ils revisitent. Or il se trouve que contes et fables sont mon genre préféré. Soit dit en passant, les contes sont souvent beaucoup plus difficiles à revisiter que le pâté lorrain.

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