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caroline fourest

  • Revue de presse BD (458)

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    - Au programme cette semaine :  1. Le dernier opus historique de François Bourgeon ("Le Sang des Cerises" - tome 2) ; 2. L'affaire Bastien Vivès (suite) ; 3. Le "Franc-Tireur" embusqué de C. Fourest et R. Enthoven ; 4. "La Liste de George Orwell" par Carlos Hernandez.

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    (illu. extraite de "Le Sang des Cerises" - tome 2)

    Cerise sur le gâteau ?

    Les deux derniers opus de la saga de François Bourgeon, « Les Passagers du Vent », "Le Sang des Cerises" (tome 2), ont des airs de guides touristiques. Ils entraînent en effet le lecteur à travers Paris, sur les lieux emblématiques de la Commune. Cela donne de belles illustrations (ci-dessus, l'enterrement de Jules Vallès, place de la Bastille), mais la dramaturgie est sacrifiée sur l'autel de la documentation. La Bretagne (où réside F. Bourgeon) n'est pas oubliée, avec de beaux bateaux, de belles tempêtes et de belles plages.

    On trouve le même défaut aux BD historiques de J. Tardi, obsédé lui aussi par les détails architecturaux (manie de dessinateur de BD ?).

    La sympathie non dissimulée de François Bourgeon pour Louise Michel et les Communards le pousse à souligner l'extraordinaire violence de la répression, mais l'empêche d'avoir un regard critique sur une aventure politique suicidaire. Petit interlude comique : François et Pénélope Fillon, caricaturés dans le tome 2 en bourgeois radins.

    L'Affaire Bastien Vivès (suite)

    Bien que le festival d'Angoulême ait déprogrammé l'exposition de planches de Bastien Vivès après le tollé provoqué par cette initiative (une pétition en ligne a recueilli plus de 100.000 signatures), deux associations de protection de l'enfance ont porté plainte contre Bastien Vivès et son éditeur, Glénat, qu'elles accusent de diffuser des images pédopornographiques.

    En vendant ces BD sous emballage scellé, l'éditeur pensait sans doute empêcher une action en justice. Quant à l'auteur (âgé de 38 ans), il invoque le caractère burlesque de sa pornographie, et s'est excusé auprès des personnes choquées par ses BD.

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    (Anniversaire de "Franc-Tireur" par Lefrançois)

    Franc-Tireur embusqué

    « Charlie-Hebdo » n’est pas seulement confronté à des dépenses exorbitantes pour assurer la sécurité de sa rédaction ; cet hebdo doit, depuis la campagne pour les présidentielles, affronter la concurrence d’un nouvel hebdo satirique, « Franc-Tireur », dirigé par Raphaël Enthoven et Caroline Fourest, hérauts de la gauche macroniste, ciblant donc les principaux adversaires de la politique du chef de l’Etat.

    Financée par le millionnaire tchèque Daniel Krétinski, qui a investi une partie de ses avoirs dans la presse française, la formule n’est pas très « fair-play » pour « Charlie-Hebdo » ; elle reprend en effet les mêmes ingrédients, à savoir le mélange de caricatures, d’éditoriaux de gauche et de pensums sociologiques ; "Le Figaro" prête à "Franc-Tireur" une dizaine de milliers d'abonnés.

    Poutine dispose-t-il d'un tel outil de propagande ? Un hebdo "satirique" qui flingue ses adversaires...

    L'Itinéraire de George Orwell

    Le projet de l’auteur «de gauche» de cette BD, Carlos Hernandez, est assez absurde puisqu’il voudrait empêcher «la droite» de récupérer Georges Orwell ? Or non seulement Orwell est inclassable sur l'échiquier politique contemporain, mais le vocabulaire politique, au stade totalitaire, a perdu selon Orwell sa signification univoque (la démocratie n’est qu’un slogan).

    Cette observation s’articule d’ailleurs avec la mise en cause par Orwell des «intellectuels», principaux producteurs de l'idéologie politique. Les discours partisans, voire les sciences partisanes (économie et sociologie), contribuent du point de vue orwellien au mensonge totalitaire.

    Heureusement le prétexte bizarre de Carlos Hernandez affecte peu la présentation biographique de l'auteur de "1984" proposée par cette BD. On comprend d’ailleurs, grâce à cette présentation, succincte mais utile, que l’indétermination politique d’Orwell est due à une existence marginale ; O. a exercé des tas de métiers différents (aussi bien manuels qu’intellectuels), vécu sous diverses latitudes (Angleterre, Birmanie, Espagne, France, Maroc, Ecosse…), fréquenté des personnes issues de milieux sociaux opposés…

    «La liste d’Orwell» fait référence à une tentative de la presse britannique, en 1996, pour diffamer l’auteur de «1984» à partir d’une vraie-fausse liste de noms extorquée à Orwell par une amie ; de son vivant, G. Orwell fut censuré (avec efficacité) par le parti soviétique via ses ramifications londoniennes.

    Cette « liste d’Orwell » est le fil conducteur du récit, conçu comme un dialogue entre deux potes ayant sur Orwell des opinions différentes, tout comme sur les contraintes sanitaires imposées par l’Etat à l'occasion de la pandémie de coronavirus.

  • Revue de presse BD (178)

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    Dessin de Damien Glez paru dans le "Journal du Jeudi" (Ouagadougou).

    + L'entreprise actuelle de réhabilitation de "Tintin" passe par plusieurs canaux. De manière significative, on voit quelques intellectuels tenter de faire passer l'oeuvre de Hergé pour ce qu'elle n'est pas, à savoir une oeuvre d'art "populaire" ou une mythologie.

    Le populisme et la culture de masse ont rendu difficile la définition de "l'art populaire". On peut exclure "Tintin" de l'art populaire, dans la mesure où il émane de la bourgeoisie belge, et tient un discours pédagogique, fait pour persuader les enfants des bienfaits de la civilisation belge. Hergé s'est approprié peu à peu "Tintin", au fil des albums ; la série vire à l'auto-justification assez creuse, dès lors que Hergé finit par se lasser des valeurs de son milieu, sans toutefois parvenir à se débarrasser de "Tintin" (comme Franquin s'était débarrassé de "Spirou").

    Il est inexact de dire que "Tintin" est une littérature dépourvue de caractère sexuel, comme probablement toute littérature "de genre", en particulier celle destinée aux enfants ; la sexualité, dans "Tintin", est sublimée, ainsi qu'elle l'est dans la littérature ou l'art puritain. La littérature libertine, à caractère explicitement sexuel, a d'une certaine façon plus de recul sur la sexualité que la littérature de Hergé ou la Comtesse de Ségur, son équivalent pour les petites filles. A contrario la culture populaire tourne habituellement le motif sexuel en dérision.

    Amaury Hauchard a rédigé récemment dans "Le Monde" un article sur la réception de "Tintin" au Congo. Celui-là s'avère ambigu puisqu'il montre que les Congolais-Zaïrois, en général, apprécient les aventures de "Tintin au Congo" et n'y voient pas le racisme fustigé par certains ; mais, dans le même temps, l'article explique que "Tintin" a été propagé par le régime dictatorial du maréchal Mobutu. La culture occidentale est donc véhiculée par la dictature au Zaïre et en Afrique ; Riad Sattouf explique même dans "L'Arabe du Futur" (avec un culot invraisemblable), que c'est le cas des valeurs laïques et républicaines.

    L'angle du "racisme", c'est-à-dire de la moraline judéo-chrétienne, est sans doute le pire angle pour critiquer Tintin. Celui-ci occulte que la propagande coloniale, à laquelle "Tintin" participa, présente aussi les populations indigènes colonisées sous un jour favorable, et non seulement péjoratif, afin de mieux convaincre des bienfaits de la colonisation. L'éloge des troupes coloniales composées d'indigènes est parfaitement antiraciste, mais c'est une façon de prolonger sournoisement la propagande colonialiste.

    + On relie un peu vite l'attentat contre "Charlie-Hebdo" en 2015, à la seule "Une" du n°712 de cet hebdomadaire mettant en scène Mahomet, dessinée par Cabu et pensée par Philippe Val. Neuf ans séparent ces deux événements. On peut penser que la répétition des charges de "Charlie-Hebdo" contre les "intégristes musulmans", qui ne furent pas toutes humoristiques, a joué un rôle dans la décision de prendre l'hebdomadaire satirique pour cible.

    Quoi qu'il en soit, le reportage intitulé "Charlie 712, histoire d'une couverture", où la rédaction du journal finit de composer le désormais fameux n°712, fourmille de détails intéressants ; en effet on y apprend pelle-mêle : - que Luz fut réticent à rebondir sur les caricatures du prophète publiées par la presse danoise ; - que Charb était absent (en vacances) lors de l'élaboration de ce n° crucial ; - que Philippe Val se croit "chimiquement pur" (sic) sur le plan éthique (ce qui n'est pas loin d'une forme de fondamentalisme religieux), et investi d'une mission assez nébuleuse, distincte de la satire ; - que Caroline Fourest faisait office d'experte sur les questions religieuses auprès de "Charlie-Hebdo", à peu près la seule femme à prendre la parole dans ce milieu viril ; - que le risque de représailles violentes fut évoqué, certes avec ironie, mais évoqué tout de même ; - que le soutien du ministre de l'Intérieur N. Sarkozy aux caricaturistes ne dérange pas plus que ça des dessinateurs en principe dévoués à faire entendre une voix discordante des rengaines politiques ; - que Wolinski était plus drôle dans la vie que dans ses dessins, et Cabu l'inverse.

    Avec le recul, ce reportage fait paraître le "Charlie-Hebdo" de P. Val une sorte de troufion innocent, la fleur au fusil, embringué dans une guerre à l'échelle mondiale entre l'Occident et ceux qui le haïssent, et dépassé par le choc des propagandes croisées. Ce n'est sans doute pas la première fois qu'un humoriste se retrouve transformé en soldat de première ligne, comme pris dans l'angle mort de son esprit satirique. A aucun moment, ni Philippe Val ni ses dessinateurs ne semblent s'apercevoir du ridicule de cette prétention à la "pureté éthique".

    + L'école Estienne (Paris XIIIe) et la BNF organisent cette année encore le "trophée "Presse Citron" du dessin de presse. Il est possible de concourir jusqu'au 15 mars dans deux catégories, "étudiants" et "professionnels", en envoyant quelques dessins aux organisateurs. Le trophée avait été remis l'année dernière en présence de nombreux dessinateurs de presse réunis sous protection policière.

    Il n'est pas inutile de rappeler ici que les industriels et patrons français s'efforcent d'étouffer la caricature et le dessin de presse depuis la Libération ; ceux-ci doivent en effet surtout leur persistance à de rares titres de presse indépendants, puisque la plupart des titres de la presse française relèvent de la double tutelle de l'Etat et de quelques industriels. Comme le déclin du dessin de presse et de la presse française coïncident, on comprend qu'il ne s'agit pas d'un "effet de mode" comme certains font croire, mais d'une volonté de censure sournoise et efficace.

    + Le site "Iconovox" propose le téléchargement gratuit du "Pire de l'année 2015" en caricatures, à savoir les meilleures caricatures de Cambon, Soulcié, Berth, Deligne... pour ne citer que quelques-uns des "poulains" de François Forcadell.

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    Dessin de Michel Cambon (pour Urtikan.net)

  • Revue de presse BD (171)

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    Un des plus vieux croquis répertoriés de Walt Disney (1918), vendu récemment aux enchères à New York

    + Visible jusqu'à dimanche prochain sur "Arte-replay", un long documentaire (plus de 3 heures) en deux volets consacré à Walter Elias Disney qui, nous dit le reportage, "transforma le dessin-animé en art". La formule est un peu pompeuse et ne veut pas dire grand-chose. Le documentaire n'est pas assez critique, mais comporte de nombreuses images d'archives et brosse un portrait assez fouillé de ce personnage hors du commun, "self made man" américain sorti apparemment de nulle part. On sait les points communs entre le cinéma d'animation et la BD franco-belge, cette dernière étant un cinéma d'animation "bon marché", du moins à ses débuts. Walt Disney et le Belge Hergé ont d'ailleurs quelques points de ressemblance, dont la soif de reconnaissance et une enfance un peu triste. On aurait aimé un propos plus critique, non pas tant à propos de Walt Disney que de son art emblématique de l'Amérique de la première moitié du XXe siècle ou de la culture de masse. L'usage politique du rêve et du divertissement demeure en effet un sujet d'actualité.

    + Signalons le décès de Jacques Rampal (19 décembre), qui collabora pendant de longues années au journal "Pilote" et publia avec le dessinateur Jean-Claude Morchoisne et Jean Mulatier une série de portraits-charges d'hommes politiques, transformés en animaux, qui fut un succès de librairie ("Ces Animaux qui nous gouvernent", 1984).

    + "Presse-Océan" annonce que la ville de Nantes va se doter d'une maison de la bande-dessinée en 2016, la "maison Fumetti", vaste de 600 m2 et qui sera dirigée par Gwen de Bonneval, Cyril Pedrosa et Tangui Jossic, auteurs de BD. "Fumetti" est le mot pour dire "bandes-dessinées" en... italien ; c'est sans doute pour faire "style".

    + La querelle qui divise la gauche à propos de l'islam et de "Charlie-Hebdo" n'aura connu qu'une courte trêve après l'attentat contre l'hebdomadaire. Cela prouve que l'idéologie, comme la religion, crée un sentiment d'unité superficiel. La militante féministe Caroline Fourest a pris part récemment aux hostilités, rédigeant une tribune dans le magazine "Transfuge" (11 Novembre). Sa prise de position en faveur de Philippe Val a le mérite d'être claire. "(...) Ma bande à moi, celle que j'admirais, venait de la "Grosse Bertha". Les éditos fracassants de Val ; Cabu, notre maître à tous. Et cette ribambelle de dessinateurs, furieusement doués, qu'ils ont mis sur orbite : Charb, Luz, Riss, Tignous, Honoré..."

    Et C. Fourest de qualifier au passage "l'autre "Charlie", l'ancienne version lancée par Cavanna et Choron, de "journal potache, vaguement anar". C. Fourest est libre de préférer Luz, Charb et Riss à Reiser ; d'autres ont témoigné dans le sens contraire, comme Willem. Cabu, dont on peut croire l'avis sérieux, s'est toujours prudemment gardé d'un jugement artistique.

    La militante dit ailleurs : "(...) On se moquait des garçons et de leurs dessins sexistes. Ils le prenaient bien, surtout Tignous, avec des airs d'ourson dépité. (...) Des années plus tard, les voilà convertis aux FEMEN. Quel trajet."

    A juste titre, Caroline Fourest explique dans sa tribune que l'humour permet souvent de surmonter les divisions idéologiques ; en revanche, elle n'a jamais parue plus disposée à plaisanter sur le sujet du féminisme, qui semble lui tenir à coeur au moins autant qu'à raison, que certains musulmans ne semblent disposés à entendre les plaisanteries des Occidentaux concernant Allah. L'humour des sectateurs des valeurs républicaines (parmi lesquelles "l'égalité" paraît aussi improbable que certains principes religieux), est une notion aussi incertaine que l'humour du pape ou de la Reine d'Angleterre. Si C. Fourest prenait la peine de se renseigner sur la presse satirique française, elle pourrait constater que très rares sont les humoristes ou les titres de presse qui ont mis en avant de telles "valeurs républicaines".

    + Le festival d'Angoulême qui se tiendra fin janvier a décidé d'accorder cette année en l'exposant une place d'honneur à Morris et son célèbre "Lucky-Luke", produit largement de conserve avec Goscinny. Les deux auteurs avaient réussi dans quelques albums de la série à faire passer un peu de l'esprit de la conquête de l'Ouest et des pionniers, en y ajoutant une note d'humour.

    Paradoxalement, "Lucky-Luke" est plus réaliste que de nombreux westerns, Goscinny ayant eu la bonne idée de s'inspirer du témoignage d'un authentique pionnier, Mark Twain. On attribue à Morris l'invention de l'expression "Neuvième art", mais Morris a toujours tenu, comme Goscinny du reste, à se démarquer d'un certain intellectualisme : "Non, nous qui les créons, les BD, nous ne prenons pas très au sérieux toute cette très pompeuse littérature." ("Giff Wiff", 1965) - sage méfiance des cacouacs, d'ailleurs, car l'académisme n'est jamais très loin de l'intellectualisme.

     

  • Caricature Caroline Fourest

    La Semaine de Suzette Zombi. Mardi : Je trouve Caroline Fourest beaucoup plus crédible dans le rôle de Jeanne d'Arc que Marine Le Pen ou la top-model de Luc Besson. DSK serait parfait dans le rôle de Gilles de Rais, se rachetant une conduite.

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