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  • Revue de presse BD (400)

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    - Au programme cette semaine :  1-Quand Peter Arno faisait le "New-Yorker" ; 2-Lucky-Luke par M. Bonhomme c'est Blueberry ; 3-Olivier O. Olivier, cousin de Magritte ; 4-Quand les toubibs rigolent ; 5-La caricature de L'Enigmatique LB....

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    Une du "New-Yorker" par Peter Arno (1948).

  • Revue de presse BD (391)

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    - Au programme de la semaine : deux vieilles filles vaccinées à marier ; un Lucky-Luke gay ; des virus et des chiffres ; féminisme et clientélisme par Zombi.

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  • Revue de presse BD (383)

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    Caricature par Willem, ironisant sur les conséquences de l'attentat à "Charlie-Hebdo".

    + Le quotidien "Libé" du 4 janvier consacre trois pleines pages à Willem, son caricaturiste vedette depuis 40 ans. Mais Willem fait rarement la Une de "Libé" qui préfère publier des photos nulles à la place. Il est vrai qu'une bonne Une incite à acheter le journal et que "Libé" est financé "à fonds perdus" par un oligarque-mécène.

    On apprend dans l'article signé Quentin Girard que Willem et son épouse norvégienne sont des protestants-athées ; l'un est calviniste, l'autre luthérienne. L'origine batave de Willem explique pas mal de choses ; ainsi son goût pour tout ce qui est bizarre, tant sur le plan artistique que sexuel ou social ; ainsi Willem a choisi de s'installer et de vivre à l'année sur l'île de Groix : même un Breton ne ferait pas un truc aussi bizarre - il faut être Batave.

    Etranger, Willem l'est aussi aux petites guéguerres politiciennes qui passionnent les lecteurs de la presse quotidienne, ce qui lui permet de les résumer plus facilement, tandis que les dessinateurs français ont tendance à se perdre dans les détails.

    Son éditeur ne s'explique pas que la notoriété de Willem ne dépasse guère le cercle des lecteurs de "Libé" : "Je n'explique pas complètement sa relative confidentialité auprès du grand public, alors que des Plantu, à l'opposé du travail de Willem, sont malheureusement plus connus."

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    + Historia-BD n°2 illustre l'Histoire assez méconnue du Far-West avec les albums de "Lucky-Luke", série plus proche de la caricature que du western grâce à R. Goscinny, chargé après quelques albums par le dessinateur Morris d'élever le niveau des scénarios.

    La violence marque dès le début le destin de la colonisation de l'Amérique du Nord par des émigrés majoritairement partis d'Europe du Nord et de l'Est ; au point de faire douter A. de Tocqueville de l'avènement d'une démocratie en Amérique dont il rêvait.

    Tempérée par la censure du régime gaulliste qui veillait à la fadeur des publications pour la jeunesse, mais aussi par le caractère humoristique de la BD, cette violence est cependant omniprésente dans "Lucky-Luke". Quelques profs d'Histoire retracent l'histoire vraie des personnages pittoresques qui inspirèrent Goscinny, sans qu'il ait eu besoin d'en rajouter beaucoup. On comprend mieux que, si le style policé d'un J.-F. Kennedy ou d'un B. Obama est plus au goût des Européens, le style rugueux de Donald Trump est plus proche du terrain.

  • Revue de presse BD (377)

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    Déjà défenseur de la veuve et de l'orphelin, Lucky-Luke l'est aussi des noirs dans "Un Cow-boy dans le coton", par Achdé & Jul.

    + Une pleine page accordée au bédéaste Jul dans "Le Monde - Campus" (17 novembre) pour parler de sa scolarité et de ses études. Fils de profs, Jul est bardé de diplômes mais n'a pas enseigné longtemps, par dégoût, dit-il, des rapports hiérarchiques.

    Son passage par l'Ecole alsacienne lui a permis de découvrir que "son racisme antiriches n'était pas entièrement fondé et qu'il y en avait même de sympas." Jul ne va pas jusqu'à préciser s'il est encore plus sympa depuis qu'il est devenu riche.

    Tous ces diplômes expliquent peut-être son humour intello., plein de références à une culture assez délimitée socialement. L'humour de Goscinny & Morris dans "Lucky Luke" était plutôt le fruit de l'observation sociale (dégoût des hommes pour le mariage, duplicité des avocats, poltronnerie des élus locaux...) renforcée par la lecture de Mark Twain et d'autres témoins de l'Amérique en construction.

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    Détournement par Gabriela Manzoni.

    + La dernière grosse production politiquement correcte de Jul & Achdé, "Un Cow-boy dans le coton", fait écho au célèbre roman de Margaret Mitchell qui a la guerre de Sécession et ses prémices pour cadre : "Autant en emporte le Vent" ("Gone with the wind", 1936). Cet ouvrage a récemment été déclaré infâme et raciste par la police de la pensée.

    Disons d'emblée que si la police de la pensée avait une quelconque cohérence littéraire, on pourrait procéder devant la bibliothèque nationale de France au plus grand autodafé de tous les temps. Très peu d'auteurs s'accordent en effet parfaitement avec les décrets de la police de la pensée en 2020 ; même chez le très lisse Proust, on trouve des piques contre le fléau de la presse quotidienne et les journalistes (traits empruntés à Balzac et Baudelaire, mais on pourrait au moins inculper Proust pour "recel").

    Comme le fait observer George Orwell, le but de la police de la pensée est l'incitation à la haine, de sorte que la culture totalitaire a pour seule fonction de satisfaire le besoin de défoulement.

    Bien entendu les planteurs de coton "sudistes" décrits par M. Mitchell sont "paternalistes" puisque les planteurs de coton sudistes se montraient souvent tels. Les industriels nordistes par la suite ont pu se comporter ainsi avec leurs ouvriers, noirs ou blancs, et l'écrire dans un roman ne serait pas infamant pour la classe ouvrière.

    De même l'auteure s'est inspirée pour le personnage principal (Scarlett O'Hara) de sa grand-mère féministe. Que ce personnage déplaise à telle ou telle féministe autoproclamée n'est pas un motif de censure valable. Ce portrait traduit bien la réalité du pouvoir croissant des femmes dans la société nord-américaine de plus en plus industrielle.

    De plus, contrairement à "Tintin au Congo", "Autant en emporte le Vent" n'est pas un ouvrage de propagande, un plaidoyer "pro domo" pour l'esclavagisme. Le roman ne dissimule pas que la victoire des Etats du Nord sur ceux du Sud est avant tout une victoire économique. Quel historien prétendra le contraire ? Le roman ne cache pas non plus, ce qui est moins net dans la fameuse adaptation cinématographique, la sclérose de la petite aristocratie sudiste dont M. Mitchell était issue.

    Encore un mérite de "Autant en emporte le Vent" : on ne devine pas le sexe de son auteur, qui importe peu.

  • Revue de presse BD (358)

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    planche extraite de "L'Ours Barnabé" par P. Coudray (t. 20 - "Visite guidée").

    + Pendant le confinement, apprenez à dessiner l'ours Barnabé en suivant les conseils de son auteur, Philippe Coudray ; ce bédéaste truculent, confiné à Bordeaux, décrit à toutes fins utiles les symptômes du coronavirus qu'il pense avoir attrapé au mois de janvier.

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    + Vincent Rif continue de tenir son Journal de confinement, d'où est extrait le strip ci-dessus, qui retrace l'évolution de Lucky Luke.

    + On apprend dans les pages saumon (éco) de "Le Figaro" (23 avril) que l'éditeur Jacques Glénat passe le relais à ses filles ; son benjamin a préféré devenir ingénieur écologue.

    Cette entreprise familiale cinquantenaire fait un chiffre d'affaires de 96 millions d'euros (dont 80 % grâce à la BD). Claire Bretécher, Claude Serre, Bourgeon, Zep et quelques auteurs de mangas ont fait le renom et la fortune de J. Glénat.

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    Dessin de Lasserpe pour "Siné-Mensuel" en ligne.

    + "Fermé" au mois d'avril pour cause de confinement, "Siné-Mensuel" annonce son retour en mai sous forme de fichier pdf vendu directement sur le site du mensuel satirique.

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    + Pour en savoir plus sur Fortu, auteur de comic-strips sur le confinement dont nous parlions déjà la semaine dernière, on peut lire cette interview donnée à France 3 (Maine-et-Loire).

  • Le Strip de Lola

    (par Aurélie Dekeyser)

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  • Revue de presse BD (206)

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    + L'actualité et ses drames inspirent parfois les auteurs de BD. Le jeune dessinateur italien Armando Genco nous a demandé de publier dans "Zébra" la traduction d'une BD qui dépeint le sort des migrants qui tentent de s'introduire en Europe dans des conditions dantesques.

    + Même si certains soulignent son côté industriel, la bande-dessinée conserve un côté artisanal démodé (l'art moderne ne doit pas sentir l'huile de coude, mais le parfum de la philosophie). Ainsi le dessinateur de la série à succès "Thorgal", Rosinski, travaille depuis quelques années avec son fils Piotr, dont le rôle consiste à faire tampon entre son père et le scénariste avec qui il travaille.

    Artisan accompli, Rosinski est en mesure de poser des conditions et de refuser des scénarios qui lui déplaisent : "Je n'aime pas dessiner la violence et les scènes de sexe. Dans l'album précédent, j'ai refusé les scènes érotiques. C'est mieux quand ce n'est pas montré. Concernant la violence, je déteste quand on place des ralentis dans un film... je n'arrive pas à comprendre qu'un spectateur puisse se délecte de telles scènes (...)" (interview "dBD" novembre 2016)

    + François Forcadell cite une interview de l'éditeur Frédéric Pajak ("Les Cahiers dessinés"), qui déclare à propos des dessinateurs de presse : « Aujourd’hui, la plupart d’entre eux se contentent de faire des petites blagues, en caricaturant à la va-vite tel ou tel homme politique. Ils ne dessinent plus : ils font des crobards. Ils sont souvent incultes, comme leurs rédacteurs en chef, et n’ont plus aucun sens de l’histoire : ils réagissent à l’actualité, ne s’émeuvent que dans l’urgence. Le dessin de presse devrait s’inspirer de Goya, de George Grosz ou de Saul Steinberg. »

    Baudelaire, en son temps, se plaignait déjà de l'inculture des peintres contemporains exposés aux Salons. Cela dit, Baudelaire savait un peu dessiner et caricaturer, lui. En parlant de Goya, c'est plutôt le dessinateur espagnol qui s'est inspiré des dessinateurs de presse anglais, non l'inverse.

    Plus précisément que Pajak, dont on aimerait bien savoir ce qu'il entend par "sens de l'histoire" (Pajak se réclame par ailleurs de Nietzsche, qui nie farouchement que l'histoire ait un quelconque sens), mentionnons deux fléaux convergents : le militantisme croissant des dessinateurs de presse, c'est-à-dire leur obéissance à la ligne politique d'un parti. L'originalité de "Charlie-Hebdo" fut de n'être pas un "journal engagé", quand toute la presse française était mise au service des partis et des industriels les soutenant.

    Deuxièmement, l'américanisation du dessin de presse ; aux Etats-Unis, les "editorial cartoonists" illustrent, expliquent la vie des partis politiques à l'aide de dessins auxquels seuls ceux qui suivent l'actualité politique de près trouvent de l'intérêt. Tandis que la caricature est plus artistique en France, elle est plus (trop) journalistique aux Etats-Unis.

    + "La Terre promise", dernier album de "Lucky-Luke", paraîtra bientôt. Après Daniel Pennac et Laurent Gerra, c'est le caricaturiste Jul qui a été choisi pour remplacer Goscinny. Dans cet album, Lucky-Luke rencontre une famille de colons juifs venus de Pologne ; Jul s'étonne que Goscinny n'y ait pas pensé, étant lui-même d'origine juive. Mais les minorités religieuses ou ethniques sont souvent, dans les albums de Lucky-Luke, prétexte à des blagues jugées parfois douteuses ; les Chinois exercent ainsi systématiquement le métier de blanchisseur.

    Par ailleurs Jul oublie que se revendiquer Juif n'a pas toujours été à la mode parmi les Juifs (non pratiquants), et que beaucoup de Juifs, pour des raisons qui n'ont pas forcément trait aux persécutions subies par cette communauté, rejetèrent leur "identité juive". N'est Juif, écrivait à juste titre Sigmund Freud, que celui qui suit Moïse et sa Loi (ce médecin allemand s'excluait ainsi lui-même de la communauté juive, estimant que Moïse et ses adeptes n'étaient qu'une bande de voyous anarchistes).

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