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gallimard - Page 2

  • Revue de presse BD (73)

    Spéciale : "c'était (beaucoup) mieux avant"

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    + Petit clin-d'oeil à "Téléchat" de Roland Topor & Henri Xhonneux, que la chaîne "Arte" de l'amitié entre les peuples français et allemand permet de visionner en streaming depuis des mois. C'était à ma connaissance la seule émission de télé, diffusée à la télé, qui dénonçait la connerie du journal télé ; et, du coup, elle n'a pas pris une ride.

    + A l'heure où s'ouvre la Foire internationale d'art contemporain 2013, certains s'alarment de ce que la France ne représente plus que 2,79 % du marché de l'art mondial, loin derrière les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Unis, gros consommateurs d'art. Alors, à quand une "semaine du goût artistique" pour redonner aux Français l'envie de l'art ?  

    + "Astérix chez les Pictes" paraissait ce jour même en librairie. Un brin démago, le quotidien "Le Monde" doit être rendu à son 10e article sur le sujet. Pour que la BD devienne adulte, c'était tout con, il suffisait d'attendre que les lecteurs de "Le Monde" retombent en enfance.

    + Prévoyante, la société Moulinsart qui gère le patrimoine artistique de Tintin a prévu la publication d'un album chez Casterman en 2052 pour compenser l'entrée dans le domaine public de "Tintin & Milou". La maison Gallimard devrait lui emboîter le pas et publier la suite des aventures de Bardamu en 2030.

    + La nouvelle a fait l'effet d'une bombe dans le landerneau de l'humour et de la satire français : Cabu vient de cosigner un bouquin avec l'humoriste beauf de droite Laurent Gerra. Compte tenu du mutisme légendaire de Cabu, on ne sait pas encore si c'est par solidarité avec Philippe Val ou Jean Roucas.

    + Séverine Lepape, commissaire d'une exposition à la BNF sur les origines de l'estampe en Europe du Nord (1400-1470) (jusqu'au 13 janvier 2014) nous la présente sur son blog. Le caractère à la fois hybride, populaire et dévot de l'art de l'estampe, en fait un des ancêtres incontestables de la BD.

    + Mon confrère "Lerapideduweb" lance une nouvelle rubrique sur son blog d'info-BD - son "Journal dissipé". Mieux vaut que la BD reste un art de cancres décomplexés.

    + Le webzine-BD payant "Mauvais Esprit" n'est plus... payant. "100 % de réduction !" ; "Il n'est même plus nécessaire de se créer un compte pour lire la revue !" Plaisir d'offrir, joie de recevoir: la démocratie, en définitive, n'était pas une chose si difficile...

    + Le dessin de la semaine est de Julie Michelin, auteur de BD "expérimentale" récemment choisie pour être exposée à la bibliothèque M. Duras au dernier festival du fanzine organisé par l'asso. "Papier Gâché". Ce type d'événement est assez rare pour que des contributeurs du monde entier expédient leur production.

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  • L'Etranger***

    Nombre d’écrivains ont tiré de l’absurdité de l’existence, résumée par Shakespeare dans la fameuse webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,camus,l'étranger,gallimard,kritik,jacques ferrandez,algérie,shakespeare,hamlet,houellebecq,meursaulttirade de Hamlet («To be or not to be»), matière à des pièces ou des morceaux comiques. L’absurdité de la condition humaine est bien le sujet de «L’Etranger» de Camus, que Jacques Ferrandez vient d’adapter en BD, mais c’est un constat sec, sans humour, presque animal.

    Meursault, le jeune héros de Camus, tue un Arabe, le lendemain des obsèques de sa mère, moitié par réflexe de défense, moitié par hasard. Son manque de foi étonne et indispose ses juges, qui le condamnent à mort. Meursault, en effet, ne gobe ni l’amour, ni l’ambition professionnelle, ni la religion, ni le mariage, ni l’amitié, rien de tout ce qui excite ses contemporains. Comment s’offusquerait-il de sa condamnation, puisque vivre, en définitive, c’est pour mourir ? L’imperméabilité de Meursault à l’espoir surprend même son confesseur, venu pour le sauver in extremis, et que les condamnés à mort on habitué à plus de crédulité. Meursault avoue bien un peu de crainte devant le couperet, mais pas assez pour changer brusquement sa disposition d’esprit.

    Le roman, quand il parut, choqua les apôtres du socialisme par son athéisme. Il est vrai que je me suis toujours demandé quelle philosophie ou quel humanisme on peut bien déduire des romans de Camus ?

    Cela dit, Camus paraît désormais plus moderne que le socialisme ; la société de consommation a triomphé en quelques décennies des envolées lyriques des derniers poètes socialistes ; s’il reste bien encore quelques militants, qui proposent tantôt de s’indigner, tantôt de protéger la couche d’ozone, ce sont eux qui sont devenus des étrangers, quasiment isolés dans un océan d’indifférence. Le monde est devenu camusien, c’est-à-dire plus ou moins épicurien, cherchant dans les petits plaisirs culinaires ou érotiques de l’existence, si ce n’est un but, du moins un mode de vie. Il y a bien eu le grand projet d’Europe unie contre la guerre, il y a quelques années, mais on peut se demander aujourd’hui qui a vraiment cru sincèrement dans ce machin, hormis quelques technocrates ? Puisque la politique consiste à gouverner au centre, n’est-il pas raisonnable que chacun, pour toute direction, choisisse celle indiquée par son nombril ? Ainsi Meursault, centré sur lui-même, se rattache à la vie. Il est «amoral», parce que la vie est physique d’abord, avant d’être bonne ou mauvaise.

    L’adaptation de Ferrandez est fidèle au roman de Camus ; assez plate, mais la platitude est voulue par Camus. Le dessin coloré et chatoyant fait paraître l’Algérie où évolue notre antihéros, une sorte de paradis infernal, puisque sans réponses aux questions que l’homme ne peut s’empêcher de se poser.  Cette ignorance de l’homme, ou sa conformité à ce qui le détermine, Camus ne l’envisage même pas comme le principal forceps vers la tombe ; peut-être se débarrasser de l’espoir socialiste a-t-il pompé toutes ses forces ? Camus, comme Houellebecq, a un côté lézard.

    Le problème avec littérature épicurienne, c’est qu’elle vaut rarement un bon verre de vin blanc frais quand il fait chaud.

    L’Etranger, Jacques Ferrandez d’après Camus, Gallimard, coll. Fétiche (!) 2013.

  • Journal d'un Corps**

    Il s’agit ici de la réédition chez Futuropolis-Gallimard d’un bouquin de Daniel Pennac, illustré par Manuwebzine,bd,gratuit,zébra,bande-dessinée,fanzine,critique,kritik,journal,corps,manu larcenet,daniel pennac,gallimard,futuropolis,médecine,lucrèce,michel-ange Larcenet.

    La crise économique m’a presque rendu végétarien, ce qui est peut-être la meilleure solution pour vivre plus vieux que l’économie capitaliste, assez comparable à une boulimie de viande. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle je ne suis pas aussi enthousiaste que la plupart des critiques à propos de ce gros bouquin.

    Pennac part en gros de l’idée, qui a pu être défendue comme une véritable religion par certain savant médecin français de renom, que nous sommes entièrement déterminés par nos organes et notre corps. Des êtres de chair en combustion, point à la ligne. L’âme ne serait qu’une façon de donner du style à notre corps, de le «customiser» comme disent et font aujourd’hui beaucoup (la moindre sous -préfecture possède aujourd’hui son artisan-tatoueur), et de sympathiser avec autrui pour l’amener à différents types de rapports.

    Les médecins, les chirurgiens surtout, et les gastro-entérologues aussi, qui plongent les mains dans le cambouis humain toute la journée, sont souvent athées pour la raison que leur besogne les convainc que l’âme finit par faire «pschiitt». Cela rehausse énormément la valeur culturelle d’une entrecôte ou d’un ris de veau (où va ma préférence). Dans le même sens, beaucoup d’hommes perdent, avec l’usage de leur organe préféré, le goût de la vie. Je pourrais citer quelques écrivains très prisés des femmes dans ce cas ; mais j’ai un meilleur exemple : celui d’un écrivain britannique porté sur la bonne chère qui, condamné au dentier par l’âge, commença dès lors de trouver le temps long : il ne pouvait plus manger que de la soupe. Peut-être le supplément d’âme des femmes leur permet-elle de vivre au-delà de l’espérance que procure le corps ? Et, dans ce cas, l’athéisme n’est pas une bonne thérapie.

    Le corps exprime tout, et D. Pennac le fait donc parler des diverses émotions qu’il peut ressentir, et qui se ramènent toutes au plaisir et à la douleur, au partage desquels la société est consacrée, d’une façon aussi inégalitaire que les corps peuvent l’être entre eux, suivant le hasard ou la condition. L’égalitarisme est certainement un animisme, qui défie la biologie.

    La prose de D. Pennac est assez poétique, voire même humoristique, ce qui nous sort un tantinet du déterminisme, car c’est une chose assez inexplicable que l’humour, du point de vue de la médecine. Surtout l’humour de Molière. Je ne parle pas de l’humour qui réconforte, comme un verre de pinard.

    C’est l’excès d’anthropologie qui me dérange un peu chez Pennac et Larcenet. D’ailleurs il est difficile de déguster leur pavé, autrement que par petits morceaux.

    Dans le même genre, convaincu de la bouillie humaine et du retour à la terre définitif de celle-ci, je conseille plutôt le poète Lucrèce. S’il n’y croit pas, Lucrèce est persuadé de l’utilité de l’âme et de la religion dans le peuple, pour des raisons de stabilité politique. A quoi bon vivre si on se sent frustré, ce qui est généralement le ressenti de l’homme du peuple qui besogne toute la journée, à se faire mal ? D’où l’utilité de croire et de faire croire dans les mondes parallèles. Même agréable, la rêverie traduit toujours une frustration du corps. Donc Lucrèce, plutôt que dans la chair humaine, va chercher dans les grands corps constitués de la mère nature -rivières, forêts, montagnes, météorites, astres- le motif d’une poésie plus pure et quasiment ultime.

    Pour ce qui est du style de Larcenet, je ne l’apprécie guère. Je le trouve trop chiadé à mon goût, un peu comme ces femmes ou ces hommes qui, si je peux laisser parler mon corps, mettent trop de maquillage. Le dessin de Michel-Ange, à tout prendre, me semble mieux adapté au discours de Pennac, néanmoins la foi de Michel-Ange dans les hautes sphères. Il n’y a pas beaucoup de place pour l’âme ou la personnalité, en effet, dans l’art de Michel-Ange, guère apprécié pour cette raison des dévôts, qui décidèrent vite de le rhabiller, tant sa vitalité corporelle paraissait indécentes aux champions de la mort lente ou de la vie vertueuse.

    Maintenant je dois m’arrêter là, puisqu’il paraît que les grandes douleurs sont muettes, et que seuls les petits plaisirs sont bavards.

    (Zombi - leloublan@hotmail.com)

    Journal d’un corps, D. Pennac et M. Larcenet, Futuropolis-Gallimard, 2013.

  • Un Privé à la Cambrousse*****

    «(…) Nous au village, aussi, l’on a de beaux assassinats.» Ces paroles d’une chanson de Brassens fanzine,bd,zébra,bande-dessinée,critique,kritik,zombi,bruno heitz,un privé à la cambrousse,brassens,paris,scott mccloud,tgv,rothko,yankee,gallimardrésument on ne peut mieux la BD magistrale de Bruno Heitz. J’ai rarement vu un tel niveau en BD, proche de la perfection. Dessin façon Willem, mais mieux utilisé.

    Ne gobez pas les théories pompeuses des thésards de la BD yankees  (façon Scott McMachin, qui ferait mieux de bosser pour la météo): ces types confondent le dessin industriel avec la BD, et, si vous les écoutez, vous ferez des BD aussi chiantes que des rames de TGV ou des toiles de Rothko.

    Si je croyais qu’on peut enseigner la BD (encore une idée allemande ou yankee –imaginez ce que Brassens serait devenu s’il avait fait le Conservatoire), je conseillerais de regarder comment la BD de B. Heitz est faite. Comme on devrait toujours faire le vin, avec modestie et efficacité, sans effets spéciaux comme le baujolais ou le champagne.

     Pour confirmer mon propos sur la perfection de cette BD, étonnamment produite par Gallimard (dont le snobisme est plutôt la marque de fabrique que la sincérité), je fais lire «Un privé à la cambrousse» à mon petit neveu de douze ans. La littérature doit toucher toutes les générations; si c’est un truc «de genre», ciblé, vous pouvez être sûr qu’il y a une opération commerciale ou administrative derrière, en gros un machin éthique pas très honnête.

    Tout le problème de la culture bourgeoise est là, d’ailleurs : elle n’arrive à produire que des trucs pour la mise en rayons. «Girly», «Spécial militante féministe», «Humour réac», «Freluquet libidineux», «Pornographie prolétarienne», «Héroïsme virtuel pour futur diplômé d’HEC», «Bovarysme 2.0», «Indignation certifiée d’origine Soixante-huitarde», «Ménager(e) gay de moins de cinquante ans», «Le Satanisme pour les Nuls» (Je vise plutôt les marques de gauche, puisque les gens de droite, ne sachant pas lire, vont surtout au cinéma.)

    Déjà je n’aime ne pas me sentir «client», quand je lis un bouquin, victime de la mode. Et mon neveu a apprécié; certains trucs lui ont échappé, car les lois et les crimes des adultes sont trop raffinés pour les enfants. Mais il a appris quelque chose: la campagne de Jean-Pierre Pernaut qu’on montre à la télé n'existe pas, encore moins celle de la culture biodynamique du futur, d'où les paysans auraient été expulsés.

    Non, la cambrousse est toujours en bordure de la forêt, et la forêt, c’est le crime (ou les étangs, les rivières, tous les lieux propices pour dissimuler un cadavre, principale inquiétude de l’assassin: sans cet écueil, le nombre des assassins l’emporterait sans doute sur celui des hypocrites, comme dans l’antiquité).

    On pige aussi pourquoi la littérature française est pauvre en polars, quand la littérature américaine, en revanche, en est riche. Un polar, ça doit se situer à la cambrousse, au plus près de la nature, comme la peinture impressionniste. Brassens se trompe sur la première partie : le crime ne fleurit pas tant que ça à Paris, où il y a presque autant de flics que d’habitants. En ville, il faut traiter du crime policé, commis avec des gants et de l’hygiène. C'est moins pittoresque.

    Encore quelques Bruno Heitz comme ça, et Gallimard ne produira plus que des BD. Il serait temps.

    Un privé à la cambrousse, Bruno Heitz, Gallimard, 2012 (tome II), 341p.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

  • La semaine de Zombi

    Mardi : L'Autrichien Félix Baumgartner a sauté d'une hauteur de 39 kilomètres au-dessus de la terre afin de rompre la monotonie d'une vie ennuyeuse. Il semble qu'il soit -un bref instant- parvenu à ses fins...

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    Lundi : La ministre de la Culture Aurélie Filippetti s'oppose à la proposition du rapporteur du budget  Christian Eckert de soumettre les oeuvres d'art à l'impôt sur la fortune.

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    Dimanche : l'ancien paramilitaire, romancier et éditeur chez Gallimard Richard Millet défend sur "Public Sénat", face à Jean-Pierre Elkabbach goguenard, son "Eloge littéraire d'Anders Breivik". Il insiste bien sur le "littéraire".

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  • Revue de presse (10)

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    L'Echassier, par Jean-Maurice Bosc.


    + «Ceux qui ont un vrai talent, on va les chercher là où ils se trouvent» : agent d’illustrateurs, Michel Lagarde expose dans une interview les ficelles de son métier ; sollicité chaque année par des centaines d’illustrateurs, on comprend que M. Lagarde préfère qu’ils restent à leur domicile.  

    + Exposition de dessins d’humour tout l’été (4 juillet au 15 septembre) à la galerie de Michel Lagarde.

    + «Tintin à St-Germain-des-Prés» : l’éditeur de Tintin, Casterman, vient d’être racheté par la maison d’édition parisienne Gallimard. Il semble que, malgré son passé sulfureux, Tintin soit en période de crise une valeur sûre.

    + Caran d’Ache commercialise depuis peu un crayon bleu spécialement conçu pour éviter aux dessinateurs de BD d’avoir à gommer leurs croquis avant de les scanner ou de les photocopier ; vendu 5,60 euros l’unité, son prix est plutôt dissuasif (sauf pour ceux qui sont à fond la gomme).

    + Il y a de la place pour un super-héros contemporain en France, dixit Serge Lehman ; pas sûr, étant donné que les super-héros sont presque tous des super-flics, et que la France est le pays au monde après Singapour qui compte le plus de policiers pour 100 habitants. A moins que le super-héros ne vienne suppléer la réduction drastique du budget de la police et des forces de sécurité pour faire face à la crise ?

    + Le fil des revues de presse précédentes. Voilà, c'est tout pour cette fois.

  • Revue de presse (5)

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    - Jacques Glénat est passé du fanzine à l’édition de bandes-dessinées, publiant Claire Brétécher et Claude Serre. Présentation du personnage en visite au 1er festival de BD de Montréal.

    La lecture de “Largo Winch” semble avoir inspiré des malfaiteurs. Il faut dire que cette série s’inspire elle-même d'affaires crapuleuses dans le monde des affaires. A la fin, on finit par ne plus savoir qui pille qui.

    Le magazine « Fluide-Glacial » est en passe d’être racheté par la maison Gallimard. De la noble lignée des Gallimard, le célèbre Gaston n’eût peut-être pas dédaigné lire « Fluide », puisqu’il était surnommé, dit-on, le « gars limard ».

    «La pratique même de la bande-dessinée implique un retrait du monde.» Dans une interview au webzine «du9», Olivier Josso compare son art à celui des moines ou des lamas (tibétains).

    Les cadavres exquis ont la cote en ce moment.

    Voilà, c'est tout pour cette fois.

    Zébra