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tardi

  • Revue de presse BD (461)

    Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur Beehiiv.

    (Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail.)

    - Au programme cette quinzaine :  1. Anouk Ricard et Tardi interviewés dans "Society" ; 2. "Les Profs", une mine intarissable de gags ; 3. La carrière déclinante de Gustave Doré ; 4. Caricature et propagande de guerre  ; 5. Caricatures par Caro, Alex, Delestre & Zombi.

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    (hors-série Society 2023)

  • Revue de presse BD (380)

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    + Aux éditions "Ici-même" (août 2019), Elisa Menini propose quelques contes du folklore japonais, superbement illustrés, dont le raffinement tranche avec la production en série de mangas.

    La mort, sous les traits d'une sorcière ou encore de la neige, joue un rôle important dans les contes japonais comme dans toutes les cultures paysannes animistes. On ne peut s'empêcher en feuilletant ces belles pages, soigneusement imprimées, à la vitesse à laquelle le Japon s'est modernisé sous l'influence occidentale, comme s'il n'attendait que ça.

    Les démons auxquels le Japon se soumet désormais sont surtout technologiques. La mort n'a plus les traits d'une sorcière mais plutôt d'une centrale nucléaire ou d'une moto de course vrombissante.

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    La série "Le Goulag" et le personnage d'Eugène Krampon créés par Dimitri pour "Charlie-Mensuel" (1975).

    + Le ministère de la Défense a dévoilé la liste des BD nominées aux "Galons de la BD", prix qui sera décerné au printemps dans le cadre de "L'Année de la bande dessinée" 2020-21 à des BD traitant de sujets militaires. Trente-sept maisons d'édition ont postulé.

    La culture a toujours une dimension guerrière ; les événements politiques récents ont montré que la démocratie n'est pas moins guerrière que d'autres cultures et que ce ne sont pas les prétextes "humanistes" qui manquent pour faire la guerre.

    Le cinéma idéalise systématiquement la guerre : les combats ressemblent à des opéras de Wagner, les combattants ont presque toujours des motifs nobles et une jolie fiancée qui les attend. Hollywood est passé maître dans l'exaltation de la guerre et la production de films de propagande assez subtils. On sait d'ailleurs le rôle ou l'usage des actrices de cinéma pour redonner le moral aux troupes.

    Moins industrielle que le cinéma, la bande dessinée qui sert souvent aussi la propagande de tel ou tel régime, est parfois antimilitariste. On peut citer Jacques Tardi, qui critique le nationalisme de son père dans "Stalag IIB". Certaines BD de Hugo Pratt sont aussi antimilitaristes, qui n'hésitent pas à passer au crible l'héroïsme des soldats et à faire ressortir des motifs moins nobles.

    Mais le cas de bédéaste-soldat le plus frappant est sans doute Guy Sajer ; de père français et de mère allemande, Sajer s'engagea à 17 ans dans la Wehrmacht, fit toute la campagne de Russie jusqu'à la défaite allemande, y survécut avant de revenir vivre incognito chez ses parents en Alsace (cf. "Le Soldat oublié").

    Par la suite Guy Sajer entama une (longue) carrière d'auteur de BD, sous le pseudonyme de Dimitri ou Mouminoux, travaillant à la fois pour "Hara-Kiri" , "Charlie-Mensuel", "Pilote" et "Spirou", dessinant à la fois pour les adultes et pour les enfants. La guerre est surtout présente dans les BD de Dimitri-Mouminoux à travers la famine, puisqu'au terme de leur guerre fanatique, dans le froid glacial, les soldats allemands ne parvenaient  plus à se nourrir décemment.

    + Retiré de la vie politique depuis l'attentat auquel il échappa, le caricaturiste Luz n'a pas cessé de dessiner et de publier des BD. Dernièrement il illustre "Vernon Subutex" (Albin Michel) de la romancière Virginie Despentes, récit de la descente aux enfers d'un disquaire parisien privé d'emploi.

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    Luz et V. Despentes en repérage pour le besoin de l'adaptation de "Vernon Subutex".

    Voici ce qu'en dit le critique de "Télérama" (Stéphane Jarno) : "(...) L'ancien pilier de "Charlie-Hebdo" n'a rien perdu de son mordant coutumier et son dessin tire naturellement vers la caricature et le grotesque. Avec la tentation de donner parfois de donner le coup de pouce à la balance, d'en faire trop, de surligner un texte dense, très présent et déjà explicite. (...) S'il y a des planches éblouissantes, tant dans la construction que l'expressivité, on a souvent l'impression d'assister à une compétition, une empoignade entre les mots et les dessins, comme si, au lieu de faire des quarts, de se répartir les rôles, les auteurs s'étaient disputés la barre."

    On connaît la réponse des caricaturistes quand on leur reproche de surligner et "d'en faire trop" ; dans ce cas-là ils répliquent que ce n'est pas la caricature mais l'époque qui a dépassé toutes les bornes de la décence.

  • Revue de presse BD (194)

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    + Bande-dessinée et caricature, proches par la technique -de nombreux dessinateurs ont la "double casquette" de bédéastes et de caricaturistes-, s'opposent parfois néanmoins ("Charlie-Hebdo" contre "Pilote"); de plus en plus d'auteurs, qui se cantonnaient auparavant à la BD, s'essaient depuis peu à la caricature; l'attentat contre "Charlie-Hebdo" a sans doute été un déclic. Mentionnons par exemple François Boucq (dont le style surchargé se prête assez mal au dessin de presse), Jacques Tardi (dans "Siné Hebdo" de juin 2016, ci-dessus) ou Zep.

    + Frappé par un AVC, le caricaturiste Maëster ("Soeur Marie-Thérèse des Batignolles"/"Fluide Glacial") a réclamé et obtenu du soutien afin de pouvoir payer ses soins et sa rééducation. En trois jours, il a collecté près de 15.000 euros.

    + A la veille de l'Euro de football, soulignons que le sport professionnel est un véritable fléau puisque vecteur de démagogie, de nationalisme (la religion la plus meurtrière de tous les temps), d'expérimentations médicales sur des cobayes humains, de gaspillage des ressources humaines, etc.

    H. Arendt fait remarquer la part croissante que prennent les choses inutiles dans la culture de masse totalitaire ; contre la vanité du sport professionnel, l'équipe du journal satirique Zélium propose un numéro spécial "Sport, bizness et jeux de dope" très utile (vendu dans certains kiosques). On attend avec impatience un numéro spécial "Intellectuels et philosophes", afin de brocarder une autre branche du culturisme.

    + Les trois jeunes gagnantes du premier prix littéraire "Charlie-Hebdo", décerné le 8 juin dernier (et qui départage 1300 candidats au total), ont reçu chacune un chèque de 1000 euros. On peut lire leurs compositions sur le thème de "Et si on remplaçait le bac par..." sur le site du prix. C'est un bel exemple du cynisme de la jeune génération, qui traîne les pieds quand il s'agit de passer le bac mais se porte volontaire dès lors qu'une prime substantielle est en jeu !

    + Le musée de la presse de Washington a tenu à honorer la rédaction de "Charlie-Hebdo" parmi une vingtaine de journalistes tués dans l'exercice de leur fonction. L'opération de récupération, approuvée par l'ambassadeur de France à Washington, saute aux yeux ; s'ils détenaient bien la carte de presse, les caricaturistes de "Charlie-Hebdo" étaient des journalistes à part, en raison de leur manière de traiter l'actualité et surtout à cause de leur indépendance vis-à-vis des grands groupes industriels, souvent liés à l'industrie de l'armement, qui financent la presse. Le musée de Washington a mis dans le même sac des journalistes de la télé américaine assassinés par un de leurs collègues dans une crise de folie.

    + Frédéric Lordon est un des orateurs du mouvement "Nuit debout", qui organise des débats politiques sur la Place de la République à Paris. "Comme ça fait un peu con de parler de politique et de ne rien proposer de concret, Frédéric se croit obligé, pour finir, de lancer l'idée folle d‘une récommune. Déjà, le nom est moche, croisement bâtard entre république et communisme. Ensuite, ça ne marchera que sur le papier. (...)" Colimasson, une jeune lectrice férue de Spinoza et Marx a lu "Capitalisme, désir et servitude", et en rend compte sur son blog. 

    + La gravure ci-dessous, signée Edouard Gordon Craig, est extraite d'une édition illustrée du "Hamlet" de Shakespeare, prince des auteurs satiriques, dont c'est le 400e anniversaire de la disparition cette année.

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  • Mathurin soldat****

    Le centenaire de la déclaration de la guerre de 14-18 a donné lieu à une rafale d’albums de BD sur cewebzine,bd,gratuit,fanzine,zébra,bande-dessinée,kritik,critique,mathurin soldat,maadiar,mathurin méheut,louis-ferdinand céline,lamballe,tardi,grande guerre,14-18,commémoration,blog-bd,van gogh,pélimantin thème, dont les éditeurs de sont emparé. Certains diront que ça valait quand même mieux qu’une nouvelle guerre mondiale pour fêter l’événement.

    Au milieu des célébrations, quelques couacs, dont le refus de J. Tardi de collaborer avec la mission du centenaire : «J'entendais déjà se prononcer des discours officiels bon teint qui allaient sublimer le magnifique sacrifice des soldats alors qu'on les a pris pour du bétail à l'époque. Je ne me voyais pas participer à cette mascarade.»

      Ce n’est pas facile d’être républicain et pacifiste en même temps ; ce n’est pas facile non plus, quand on évoque la « Grande guerre » comme Maadiar dans « Mathurin soldat », de passer derrière L.-F. Céline et son « Voyage ». Comment parler du crime de sang légal quand on n’a pas soi-même fréquenté ces ténèbres, dont il est difficile de revenir ? Désormais, dans le langage froid de la médecine moderne, on parle de « stress post-traumatique » ; et les frappes sont « chirurgicales » - autrement dit la science a pour vocation de dissimuler la bestialité.

      Quelques planches diffusées sur son blog-BD m’ont donné envie de lire la suite des aventures très vraisemblables,  très pitoyables et donc très humaines du soldat Mathurin et ses potes de tranchée. Heureusement, car je n’avais même pas compris que Maadiar fait revivre Mathurin Méheut, artiste-peintre breton monté au front. Si j’avais eu la bobine de Méheut en tête, je l’aurais reconnu car Maadiar l’a bien caricaturé. Dès le début de l’album, on le comprend, car la déclaration de guerre surprit Méheut au Japon, où il avait accompagné un savant naturaliste pour illustrer ses travaux.

      C’est astucieux de la part de Maadiar, lui-même artiste, de passer par le truchement du regard d’un peintre pour raconter la guerre. Il y a une quinzaine d’années, une exposition fut organisée à Rennes des croquis effectués par M. Méheut sur le front. Méheut était particulièrement doué pour le dessin sur le vif, et ses meilleurs croquis font penser à Van Gogh, quoi que la notoriété du Breton soit loin d’être aussi grande (à peu près inconnu en dehors de la Bretagne, il a un petit musée dans la ville de Lamballe). Dans la BD de Maadiar, on voit la femme de Méheut distribuer ses lettres illustrées autour d’elle, jusqu’à attirer l’attention de l’édile local, en mal de distractions patriotiques pour ses électeurs. Maadiar met cette phrase (apocryphe ?) dans la bouche de Méheut : « Une femme qui reçoit cinq lettres par semaine ne peut pas quitter son mari. »

      Nul effort pour tenter de rendre la guerre esthétique dans cet album, comme c’est le cas dans 99% des cas au cinéma. Du moins ce n’est pas une esthétique guerrière que celle de Maadiar, qui a plutôt essayé de restituer celle de Méheut. La BD est fidèle aux témoignages qui soulignent l’absence d’héroïsme de la guerre moderne, dans laquelle le simple soldat est le jouet du hasard (Félix Vallotton insiste sur l’aspect  « mathématique » de la guerre de 14-18 - guerre de polytechniciens irresponsables mais pas coupables) et le trouffion n’a pas plus de prise sur les événements qu’un politicien n’a de prise aujourd’hui sur la concurrence économique et ses conséquences.

      Aux jeunes engagés en quête d’aventure (le jeune Céline), la guerre moderne offre donc le contraire de ce que les sergents-recruteurs promettent – passivité, attente, contrainte accrue ; elle exige plus de masochisme que de sadisme. Comme elle s’étire en longueur, la guerre devient un turbin presque ordinaire, une routine, et les conversations entre soudards ressemblent à des conversations entre collègues de travail sur un chantier (où le casque et les masques sont de rigueur aussi). Les guerres romantiques appartiennent au passé, et la poésie est désormais au niveau de l’algèbre. Cela, Maadiar l’a bien rendu dans sa BD, en le soulignant par quelques cases ironiques ici ou là.

     Mathurin soldat – Un crayon dans le canon, par Maadiar, éds. du Pélimantin, 2014.

     

     

  • Revue de presse BD (87)

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    + On reconnaît dans la parodie ci-dessus du peintre américain Hopper la patte de Willem, qui préside et est exposé au 41e FIBD.

    + Peut-on être antimilitariste et républicain ? C'est la question qui est indirectement posée par l'exposition Tardi et 14-18 au Festival d'Angoulême. "Pensez-vous que le gars qui se prenait des éclats de shrapnel sur la tronche adhérait à ce principe de "sacrifice librement consenti" qu'on a inventé par la suite ? Tardi souligne ainsi le grand écart entre l'enseignement de l'histoire et l'instruction civique, de nature religieuse. "Le Monde", en des termes choisis pour ménager la chèvre et le chou, rappelle que le partenariat entre Tardi et la nébuleuse "Mission du Centenaire" a fait long feu, c'est le cas de le dire. Et le directeur de cette mission, Joseph Zimet, de préciser : "Il est certain que notre vocation n'est pas de faire l'éloge de la désobéissance et des mutineries." La position tranchée de Tardi a le mérite de faire pièce aux thèses plutôt floues de ceux qui prétendent concilier humanisme et "valeurs républicaines".

    Un autre détail attire l'attention dans l'article du "Monde", c'est la précision que Tardi est "artiste" et non "historien", afin de relativiser la portée de son propos. D'une part ce sont les guerres modernes qui sont affaire de spécialistes, et non l'histoire ; d'autre part, il y a des tas d'ouvrages d'histoire rédigés par des artistes à côté desquels l'art du journalisme peut passer pour relativement futile.

    + Est-que les "24h de la BD", qui se tenaient de mercredi-jeudi dernier en marge du Festival d'Angoulême ne seraient pas en train de connaître une dérive sectaire ? Pour les profanes, précisons qu'il s'agit de dessiner vingt-quatre planches de BD en vingt-quatre heures ; jusqu'ici, on peut dire que les limites de la folie ordinaire ne sont pas dépassées, et que tout ça se passe "entre adultes consentants". Certes, mais les organisateurs semblent prendre un malin plaisir à ajouter de nouvelles contraintes à cet exercice. Les quelques six-cent participants cette année devaient en outre intégrer à leur bande quatre-vingt-dix photos de l'albums personnel de Boulet (célèbre blogueur-bd) ; comme dans toute pratique masochiste, on peut craindre l'escalade, et la Milivudes ferait peut-être bien de diligenter une enquête.

    + "Jean-Gédéon court invincible, sur sa peau d'écailles de lézard, le soleil vient et puis repart et sur son crâne parapluie, le nuage déverse sa rage, l'averse, l'éclair et l'orage..." : "The PylGreff Project" de notre complice Philgreff (Zébra n°7) et un pote à lui troubadour, Pyl, combine illustration, musique et blog-bd. Chaque semaine, les deux artistes font fusionner leurs talents. Le duo a déjà publié quatre poèmes-illustrés-en-musique, non pas disponibles dans les bacs, mais sur le blog de l'un ou l'autre.

    + Mécontents de leurs conditions de travail et désireux de se venger, deux sculpteurs sud-africains, André Prinsloo et Ruhan Janse van Vuuren, à qui une statue de Nelson Mandela avait été commandée, ont glissé, non pas une quenelle, mais un petit lapin en bronze impertinent dans l'oreille de Mandela. "Courrier international" ajoute que ce type de vengeance fut pratiqué par Michel-Ange. Certains historiens d'art soupçonnent le même type de procédé dans la fameuse "Ronde de nuit" de Rembrandt. 

    + Lerapideduweb, tel un scout d'agence en quête de nouveaux talents pour poser dans les magazines, est sans cesse en quête de nouveaux blogs-BD ; ce coup-ci il a découvert et recommande "Les folles aventures", qui met en scène un poney plutôt débridé.

    + Huit parlementaires viennent de créer une asso. pour la promo. de la BD, le "cercle Philémon", du nom du célèbre héros platonicien créé par Fred. Si ça se trouve au lieu de députés et sénateurs piquant un petit roupillon en séance, on les verra lire des BD (patriotiques), donnant ainsi une meilleure image de la nation.

    + Le dessin de la semaine est de Joann Sfar ; c'est un euphémisme de dire qu'il compte plusieurs cordes à son arc ; après le roman, dernièrement, voici qu'il fait un détour par le dessin de presse. Fervent supporter de François Hollande au début de son mandat, Sfar s'amuse à le dessiner désormais dans toutes les positions du kamasoutra. Après tout la croissance promise par les élus est surtout une question de désir...

     

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