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FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE

  • Revue de presse BD (45)

     

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    + Actuabd retrace le parcours de Kamagurka, "grande figure flamande de la bande-dessinée contemporaine" (ill. ci-dessus). J'ai découvert Kamagurka par "Charlie-Hebdo", que je lisais avant que cette publication ne fasse l'apologie du "choc des cultures", tombant ainsi plus bas que le beauf de Cabu.  

    + La petite vidéo ci-liée, à défaut de concerner directement la bande-dessinée, concerne la Belgique et l'humour. Elle mentionne la haine du prince des poètes vis-à-vis des Belges, que le duo Pacôme Thiellement-Killoffer essaie de ressusciter aujourd'hui, dans la mesure où Baudelaire hait les Belges, en tant que sectateurs de Satan trismégiste. Cette réaction est d'ailleurs souvent celle de l'artiste belge (J. Ensor) lui-même, vis-à-vis de ses compatriotes.

    + Jusqu'au 27 mars, exposition Gus Bofa à St-Adresse, près du Havre. Le 25 mars, conférence sur Gus Bofa et le Salon de l'Araignée. Pour se cultiver entre deux bains de mer.

    + Dans sa dernière chronique consacrée au fanzine "Récits", Maël Rannou intronise Rennes "capitale française de l'auto-édition". Vu le blaze du chroniqueur (qui ignore superbement "Zébra" pour l'instant), on pourrait croire que le chauvinisme guide de sa plume. Pourtant, moi qui ne suis pas, disons... très porté sur le chouchen ou la musique bretonne, je suis de la même opinion qu'il souffle à Rennes un vent d'intellectualisme presque aussi fort que dans la Vienne des années 20. C'est d'ailleurs en entendant causer de Wittgenstein au restau U que j'ai décidé qu'il était temps pour moi de fuir cette ville (il m'en est resté quelques séquelles et des tournures trop alambiquées dont je tiens à m'excuser auprès du lecteur).

    + "(...) L'Etude de la CISAC (Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs) montre qu'en valeur absolue, la France est le 3e pays du monde où les perceptions de droits d'auteur par habitant sont les plus élevés." "Numérama" précise en outre que ces perceptions sont en nette augmentation depuis huit ans. Autrement dit, la France est un des pays où les droits d'auteur sont les mieux respectés, contrairement au préjugé. Faut-il croire pour autant que le droit d'auteur protège la création artistique, ainsi que l'industrie de la musique et certains de ses employés le prétendent ?

    Dans le domaine de l'illustration et de la BD, de plus en plus d'auteurs prennent conscience que le droit d'auteur est surtout fait pour protéger le commerce et les éditeurs. La "révolution" internet et les techniques de diffusion numérique sont accueillies par beaucoup d'auteurs favorablement sur les forums, comme le moyen de se débarrasser d'éditeurs méprisants. Mais c'est surtout la liberté de ton permise sur internet qui effraie les pouvoirs publics et les pousse depuis plusieurs années en France à tenter d'opérer sur le web un contrôle "à la chinoise".

    Certains artistes vont plus loin (Banksy n'est pas le seul), en affirmant qu'il faut une bonne dose d'imbécillité, si ce n'est la mauvaise foi, pour revendiquer la paternité d'une oeuvre. Le "droit moral" à lui seul mériterait un album d'aphorismes par Bouvard et Pécuchet.

    + La "Public Domain Review" met à la disposition des internautes une iconographie libre, car tombée dans le domaine public, d'où est issu le magnifique quagga (zèbre des steppes) du bestiaire d'Aloys Zötl ci-dessous.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

     

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  • Incidents****

    Après l’humour viking de Dagsson précédemment, dirigé contre la moraline démocratique, qui semble webzine,gratuit,bd,fanzine,bande-dessinée,incidents,critique,kritik,danil harms,dagsson,les vieilles qui tombent,gérald auclin,nicolas zabolocki,hoochie-coochiefondre au même rythme que cette chère banquise, voici un exemplaire de l’humour anticommuniste de Daniil Harms, illustré par Gérald Auclin.

    On pourra trouver Harms beaucoup plus subtil que Dagsson. Mon opinion est que la différence tient au type de censure que ces deux esprits satiriques affrontent. En Union soviétique, ironiser sur la société et les projets de réformes grotesques du socialisme était passible du goulag. Daniil Harms, arrêté par le NKVD en 1941, n’échappa à la condamnation à mort qu’en simulant la folie.

    Tandis qu’en démocratie on peut tout dire… à condition de trouver un financement. Et d’avoir des choses à dire, qui dépassent le niveau de l’indignation policée de Stéphane Hessel, ou les chroniques de Jérusalem pasteurisées de Guy Delisle.

    C’est l’histoire du dessinateur Ted Rall, qui a plein de choses à dire dérangeantes sur l’Afghanistan, mais qui, pratiquement, est empêché de s’y rendre, vu les frais exorbitants de ce genre d’expédition, comparée à un safari au Kenya.

    La 4e de couverture présente Harms comme un écrivain pour enfants pédophobe. Ils devraient tous l’être ! Ainsi que les instituteurs. La pédagogie est une science suffisamment trouble pour qu’on ne l’éclaircisse pas avec une bonne dose de pédophobie. En l’occurrence, l’éditeur nous rappelle que Harms n’aimait pas les enfants, mais qu’il fut condamné à écrire pour eux. « Exterminer les enfants est cruel. Mais il faut bien faire quelque chose contre eux. », dixit Harms.

    On est loin du défi extraordinaire de Shakespeare, ou même Molière, à la puissance publique. Harms se contente de rappeler, un peu à la manière d’Alphonse Allais, que la vie est absurde ; par conséquent le socialisme, qui entend lui donner une direction précise, ne peut que renforcer la férocité de cette « usine de lames de rasoir », comme dit Allais pour parler de la vie.


    webzine,gratuit,bd,fanzine,bande-dessinée,incidents,critique,kritik,danil harms,dagsson,les vieilles qui tombent,gérald auclin,nicolas zabolocki,hoochie-coochie« Les vieilles qui tombent »
    est mon préféré dans ce recueil : «Par excès de curiosité, une vieille bascula par la fenêtre, tomba et se tua. Une autre vieille se pencha pour regarder celle qui s’était tuée, mais sa curiosité la fit elle aussi basculer, elle tomba et se tua. Puis une troisième vieille bascula par la fenêtre, puis une quatrième, puis une cinquième. Quand la sixième fut tombée, j’en eus assez et partis au marché Maltsevski où on avait offert un châle à un aveugle. C’est tout.» Et encore cet aphorisme intercalaire : "Ce serait bien de prendre au lasso les vieilles qui portent en elles des pensées raisonnables."

    D’ailleurs Harms charrie : le socialisme est un truc de vieille, bien plus qu’un truc de gosse. Je n’ai jamais connu un seul gosse qui soit socialiste. Le socialisme est encore plus chiant que la messe orthodoxe ou les films de Godard !

    Les illustrations de Gérald Auclin, découpées dans le papier, insistent sur le côté géométrique totalitaire et oppressant, avec tous ces angles. De fait, dans le monde totalitaire, l’homme ressemble de plus en plus à une œuvre d’art numérique, et les rapports humains sont de plus en plus facilement transposables en équations ou en inégalités.

    Incidents, par Daniil Harms & Gérard Auclin, The Hoochie Coochie, 2011.

    (Ill. : caricature de Danil Harms par Nicolas Zabolocki.)

  • La semaine de Zombi

    Mercredi : Le suicide de l'avocat des riches Olivier Metzner devrait me faire facilement la semaine. C'est sans doute un geste hautement significatif sur le plan économique.

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  • Humbug

    - Retrouvez les gags ("humbug") de W.Schinski traduits de l'allemand dans Zébra.

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  • Conversion d'un Juif

    Jean Boccace (1313-75), célèbre pour son "Décaméron", collection de contes décrivant les moeurs de son temps, n'a rien perdu de son actualité. S'il y a bien un domaine où on peut voyager dans le temps, retourner en arrière ou prédire l'avenir, c'est celui des moeurs...

    MOTIFS SINGULIERS DE LA CONVERSION D'UN JUIF A LA RELIGION CHRETIENNE

     

    J'ai entendu dire qu'il y avait autrefois à Paris, un fameux marchand d'étoffe de soie, nommé Jeannot webzine,bd,gratuit,zébra,illustration,bande-dessinée,boccace,décameron,rome,église,juifde Chevigny, aussi estimable par la franchise et la droiture de son caractère que par sa probité. Il était l'intime ami d'un très riche juif, marchand comme lui et non moins honnête homme. Comme il connaissait mieux que personne ses bonnes qualités: "Quel dommage, disait-il en lui-même, que ce brave homme fût damné !" Il crut donc devoir charitablement l'exhorter à ouvrir les yeux sur la fausseté de sa religion qui tendait continuellement à sa ruine ; et sur la vérité de la nôtre, qui prospérait tous les jours.

    Abraham lui répondit qu'il ne connaissait de loi si sainte, ni meilleure que la judaïque ; que, étant né dans cette loi, il voulait y vivre et mourir, et que rien ne serait jamais capable de le faire changer de résolution. Cette réponse ne refroidit point le zèle de Jeannot. Quelques jours après il recommença ses remontrances. Il essaya même de lui prouver, par des raisons telles qu'on pouvait les attendre d'un homme de sa profession, la supériorité de la religion chrétienne sur la judaïque ; et quoi qu'il eût affaire à un homme très éclairé sur les objets de sa croyance, il ne tarda pas à se faire écouter avec plaisir. Dès lors il réitéra ses instances ; mais Abraham se montrait toujours inébranlable. Les sollicitations d'une part et les résistances de l'autre allaient toujours leur train, lorque enfin le juif, vaincu par la constance de son ami, lui tint un jour le discours que voici :

    "Tu veux donc absolument, mon cher Jeannot, que j'embrasse ta religion ? Eh bien, je consens à me rendre à tes désirs ; mais à une condition, c'est que j'irai à Rome pour voir celui que tu appelles le vicaire général de Dieu sur la terre et étudier sa conduite et ses moeurs, de même que celle des cardinaux. Si, par leur manière de vivre, je puis comprendre que ta religion soit meilleure que la mienne (comme tu es presque venu à bout de me le persuader), je te jure que je ne balancerai plus à me faire chrétien ; mais, si je remarque le contraire de ce que j'attends, ne sois plus étonné si je persiste dans la religion judaïque, et si je m'y attache davantage."

    +

    Le bon Jeannot fut singulièrement affligé de ce discours. "O ciel, disait-il, je croyais avoir converti cet honnête homme, et voilà toutes mes peines perdues ! S'il va à Rome, il ne peut manquer d'y voir la vie scandaleuse qu'y mènent la plupart des ecclésiatiques, et alors, bien loin d'embrasser le christianisme, il deviendra, sans doute, plus juif que jamais." Puis, se tournant vers Abraham : "Eh ! Mon ami, lui dit-il, pourquoi prendre la peine d'aller à Rome et faire la dépense d'un si long voyage ? Outre qu'il y a tout à craindre sur la terre et sur la mer pour un homme aussi riche que toi, crois-tu qu'il manque ici de gens pour te baptiser ? Si, par hasard, il te reste encore des doutes sur la religion chrétienne, où trouveras-tu des docteurs plus savants et plus éclairés qu'à Paris ? En est-il ailleurs qui soient plus en état de répondre à tes questions et de résoudre toutes les difficultés que tu peux proposer ? Ainsi ce voyage est très inutile. Imagine-toi, mon cher Abraham, que les prélats de Rome sont semblables à ceux que tu vois ici, et peut-être meilleurs, étant plus près du souverain pontife, et vivant, pour ainsi dire, sous ses yeux. Si tu veux donc suivre mon conseil, mon cher ami, tu remettras ce voyage à une autre fois, pour un temps de jubilé, par exemple, et alors je pourrai peut-être t'accompagner.

    - Je veux croire, mon cher Jeannot, répondit le juif, que les choses sont telles que tu le dis, mais pour te déclarer nettement ma pensée et ne pas t'abuser par de vains détours, je ne changerai jamais de religion à moins que je ne fasse ce voyage." Le convertisseur, voyant que ses remontrances seraient vaines, ne s'obstina pas davantage à combattre le dessein de son ami.

    D'ailleurs, comme il n'y mettait rien du sien, il ne s'en inquiéta pas plus qu'il ne fallait ; mais il n'en demeura pas moins convaincu que son prosélyte lui échapperait s'il voyait une fois la cour de Rome.

    +

    Le juif ne perdit point de temps pour se mettre en route ; et, s'arrêtant peu dans les villes qu'il traversait, il arriva bientôt à Rome, où il fut reçu avec distinction par les juifs de cette capitale du monde chrétien. Pendant le séjour qu'il y fit, sans communiquer à personne le motif de son voyage, il prit de sages mesures pour connaître à fond la conduite du pape, des cardinaux, des prélats et de tous les courtisans. Comme il ne manquait ni d'activité ni d'adresse, il vit bientôt, par lui-même et par le secours d'autrui, que, du plus grand jusqu'au plus petit, tous étaient corrompus, adonnés à toutes sortes de plaisirs naturels et contre nature, n'ayant ni frein, ni remords, ni pudeur ; que la dépravation des moeurs était portée à un tel point parmi eux que les emplois, même les plus importants, ne s'obtenaient que par le crédit des courtisanes et des gitons. Il remarqua encore que, semblables à de vils animaux, ils n'avaient pas de honte de dégrader leur raison par des excès de table ; que, dominés par l'intérêt et le démon de l'avarice, ils employaient les moyens les plus bas et les plus odieux pour se procurer de l'argent ; qu'ils trafiquaient du sang humain sans respecter celui des chrétiens ; qu'on faisait des choses saintes et divines, des prières, des indulgences, des bénéfices, autant d'objets de commerce, et qu'il y avait plus de courtiers en ce genre qu'à Paris en fait de draps ou d'autres marchandises. Ce qui ne l'étonna pas moins, ce fut de voir donner des noms honnêtes à toutes ces infamies, pour jeter une espèce de voile sur leurs crimes. Ils appelaient "soin de leur fortune" la simonie ouverte ; réparation des forces les excès  de table dans lesquels ils se plongeaient, comme si Dieu, qui lit jusque dans les intentions des coeurs corrompus, ne connaissait pas la valeur des termes, et qu'on pût le tromper, en donnant aux choses des noms différents de leur véritable signification. Ces moeurs déréglées des prêtres de Rome étaient bien capables de révolter le juif, dont les principes et la conduite avaient pour base la décence, la modération et la vertu. Instruit de ce qu'il voulait savoir, il se hâta de retourner à Paris. Dès que Jeannot est informé de son retour, il va le voir ; et, après les premiers compliments, il lui demanda, presque en tremblant, ce qu'il pensait du saint-père, des cardinaux et généralement de tous les autres ecclésiastiques qui composaient la cour de Rome ?

    "Que Dieu les traite comme ils le méritent, répondit le juif avec vivacité ; car tu sauras, mon cher Jeannot, que, si, comme je puis m'en flatter, j'ai bien jugé ce que j'ai vu et entendu, il n'y a pas un seul prêtre à Rome qui ait de la piété ni une bonne conduite, même à l'extérieur. Il m'a semblé, au contraire, que le luxe, l'avarice, l'intempérance, et d'autres vices plus criants encore, s'il est possible d'en imaginer, sont en si grand honneur auprès du clergé que la cour de Rome est bien plutôt, selon moi, le foyer de l'enfer que le centre de la religion. On dirait que le souverain pontife et les autres prêtres, à son exemple, ne cherchent qu'à la détruire au lieu d'en être les soutiens et les défenseurs ; mais, comme je vois que, en dépit de leurs coupables efforts pour la décrier et l'éteindre, elle ne fait que s'étendre de plus en plus et devenir tous les jours plus florissante, j'en conclus qu'elle est la plus vraie, la plus divine de toutes, et que l'Esprit-Saint la protège visiblement. Ainsi, je t'avoue franchement, mon cher Jeannot, que ce qui me faisait résister à tes exhortations est précisément ce qui me détermine aujourd'hui à me faire chrétien. Allons donc de ce pas à l'église, afin que j'y reçoive le baptême, selon les rites prescrits par ta sainte religion."

    webzine,bd,gratuit,zébra,illustration,bande-dessinée,boccace,décameron,rome,église,juifLe bon Jeannot, qui s'attendait à une conclusion bien différente, fit éclater la plus vive joie, quand il l'eut entendu parler de la sorte. Il le conduisit à l'église de Notre-Dame, fut son parrain, le fit baptiser et nommer Jean. Il l'adressa ensuite à des hommes très éclairés qui achevèrent son instruction. Le nouveau converti fut cité, depuis ce jour, comme un modèle de toutes les vertus.

    Jean Boccace

  • La semaine de Zombi

    Mardi : Pour les ermites qui préfèrent se tenir à l'écart de l'actualité, Karl Lagerfeld est l'inventeur du fameux pas de l'oie blanche. Afin d'honorer cet humaniste-styliste, la chaîne "Arte" organise un concours du plus beau dessin le représentant.

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  • Chat continue

    Le dessinateur bruxellois Philippe Geluck a annoncé qu'il cessait de dessiner Le Chat. Mais les chats sont des animaux imprévisibles, alors chat continue...

     

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    (Une parodie de Zombi - pas de produits dérivés pour l'instant)