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vélasquez

  • Revue de presse BD (147)

     Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.

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    - Je suis climato-sceptique, mon Père. Dessin de Banx.

     

    + Le dessinateur britannique Jérémy Banks, alias Banx a courtoisement consenti à ce que l’un de ses dessins d’actualité (muet) fasse la couverture de notre précédent hebdo. Quelques précisions à propos de cet humoriste confirmé, dont l’ironie et l’efficacité sont typiquement anglo-saxonnes ; le célèbre hebdomadaire « Punch » a bâti sa réputation sur ce type d’humour. Notons que le kiosque virtuel « Scopalto » (diffuseur également de « Zébra ») propose une collection d’anciens numéros du « Punch », que l’on peut télécharger gratuitement (pdf).

    Banx, donc, est né en 1959 à Londres, où il vit encore (Greenwich). L’association « Cartoon Art Trust » l’a élu à deux reprises « meilleur dessinateur de presse de l’année », en 2008 et 2013  Il a collaboré au cours de sa carrière à des titres aussi divers que « Punch »« Penthouse »« The London Evening Standard », « The Daily Express », « The Financial Times » (-1986)…

    A noter que Banx collabore en outre à un webzine, « The Reaper », dont la devise « the magazine about death » annonce clairement l’humour noir. On peut acquérir son dernier e-book (2015), « Frankenthing » (les mésaventures de Franken-machin-chose) sur Amazon.

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  • Les Ménines****

    La bande-dessinée « Les Ménines » paraît en parallèle de l’exposition « Velasquez » qui se tient auwebzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,kritik,critique,les ménines,vélasquez,futuropolis,santiago garcia,javier olivares,habsbourg,antonio vallejo,picasso,goya,dali,josé ribera,rubens,titien,flaminia triumfi,vénus au miroir,les ménines Grand Palais jusqu’au 23 août 2015.

    C’est un excellent complément qui permet de bien comprendre l’itinéraire assez peu connu de Vélasquez sans tomber dans l’anecdotique. Le scénario de Santiago Garcia parvient à conjuguer rythme, vérité historique et sauts à travers le temps, tout en proposant une réflexion sur le rôle du peintre et la trace qu’il laisse.

    Le « peintre des peintres » (dixit Manet quelques siècles plus tard), naît en 1599  et trace son sillon, conscient de son talent et indépendant des modèles traditionnels de l’époque. Il deviendra le grand maître espagnol de la peinture baroque, éclipsant tous ses concurrents. Aujourd’hui on compte à peine une centaine d’œuvres de sa main pour plus de 40 ans de carrière.

    On y voit sa formation à Séville auprès de Pacheco, peintre local et futur beau-père. Sont vantés son sens du volume, proche de la sculpture et sa capacité à rendre le réel et les matières. Des bodegons (natures mortes) aux portraits, il parvient, tel Apelle*, à faire croire à ses contemporains qu’ils se trouvent dans la même pièce que les modèles de ses tableaux. Ces qualités lui valent les faveurs de la monarchie.

    Grâce à l’entremise du puissant premier ministre, le comte-duc d’Olivares, compatriote sévillan, il endosse diverses charges protocolaires et parvient à réaliser son rêve, devenir chevalier de l’ordre de Saint-Jacques, la plus prestigieuse distinction en Espagne.

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  • Revue de presse BD (144)

     Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.

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    Wilhelm Busch, auteur de Max & Moritz, est né de l'autre côté du Rhin en Basse-Saxe, la même année que "notre" Gustave Doré (1832) avec qui il possède quelques points communs. Le ton et le style de Busch ne sont pas sans rappeler quelques auteurs français, tel Jules Renard ou Christophe (dont les personnages de "Plick et Plock" ne sont pas avares de farces cruelles et saugrenues à l'instar de Max et Moritz) ; comme Tomi Ungerer bien plus tard, W. Busch n'est pas un pédagogue. Contrairement à G. Doré qui choisit avec opportunisme d'illustrer des "classiques" de la littérature (et perdit peut-être sa force dans cet exercice), W. Busch illustre sa propre poésie modeste et sardonique.

    C'est un lieu commun de dire que W. Busch est un précurseur de la bande-dessinée ; plus intéressant de remarquer son influence sur les comics américains

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  • Culturisme 2013

    En fouillant le disque dur de George Bush, un "hacker" a découvert le goût de cet ancien chef d'Etat pourwebzine,bd,gratuit,zébra,bande-dessinée,culturisme,george bush,autoportrait,chien,peinture,adolf hitler,winston churchill,vélasquez,hockney,politique,hacker la peinture, dont cet autoportrait dans sa salle-de-bain est un exemple. On ne sait pas trop ce que George Bush fabrique dans sa salle-de-bain, mais la construction du tableau est audacieuse et n'a rien à envier à celle de certaines bandes-dessinées.

    Le style de George Bush évoque celui de Vélasquez, mâtiné du style plus en vogue de Hockney. A propos de mâtin, George Bush aime aussi peindre les chiens. On sait qu'un chef d'Etat dispose de l'intimité la plus réduite. Louis XIV ne prenait même pas le temps de s'isoler pour déféquer, rapporte-t-on. Peut-être cela explique-t-il le choix de la salle-de-bains, où George Bush, à défaut de se sentir maître du monde, se sentait enfin maître de soi ?

    Le même penchant d'Adolf Hitler (bouquets, paysages, monuments) et Winston Churchill (paysages, monuments) est connu. On nie parfois le talent de peintre d'Adolf Hitler, mais il paraît assez naïf de postuler que les esprits criminels sont dénué de talent artistique. La manière des soldats de tuer à la guerre est elle-même un mouvement esthétique considérable, qui s'étend bien au-delà des seuls samouraïs. Si l'on confrontait l'art de la guerre et les arts plastiques d'une même époque, qui sait si on ne découvrirait pas qu'ils se répondent et obéissent aux mêmes codes ?

    Les sujets de prédilection de George Bush, Adolf Hitler et Winston Churchill, à savoir les chiens, les autoportraits et les paysages plus ou moins architecturés, fournissent-ils une indication sur l'art le plus politique ? Quoi qu'il en soit, ils sont très éloignés de la peinture d'histoire.

    FLR