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pressé - Page 99

  • Revue de presse BD (348)

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    E. Delacroix caricaturé par son amie George Sand.

    + Catherine Meurisse (ex-"Charlie-Hebdo") a illustré la "causerie" que fit Alexandre Dumas en hommage au peintre Eugène Delacroix, un an après sa mort en août 1863.

    L'oeuvre de cet artiste ambitieux est cruciale pour comprendre la modernité artistique et son ambiguïté originelle. Non seulement Baudelaire, son contemporain et admirateur, s'est attaché à démontrer que Delacroix était le seul peintre capable de rivaliser avec l'art antique, en ouvrant une voie nouvelle, mais aussi les innovations techniques et les goûts de Delacroix préfigurent la plupart des courants artistiques surgis après lui : l'impressionnisme, l'abstraction...

    L'obsession de la composition musicale, en raison de l'idéal de perfection qu'elle contient, n'est qu'un des traits saillants de la modernité de Delacroix.

    Le "Journal" de Delacroix facilite l'accès à son oeuvre picturale ; on relève d'ailleurs que l'admiration d'A. Dumas pour Delacroix n'était pas réciproque ; le relativisme bourgeois n'avait pas encore donné sa pleine mesure (catastrophique).

    - Jusqu'au 9 mars, "France Télévision" diffuse (en "replay") un documentaire de Laurence Thiriat sur la restauration des fresques de l'église Saint-Sulpice à Paris, illustrant des thèmes bibliques et peintes non sans mal par Delacroix à qui elles avaient été commandées. Ce documentaire souligne l'ambition d'un peintre avide de gloire et prêt à se battre comme un beau diable pour l'obtenir.

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    "L'Odyssée", par J.D.A Ingres, tenant d'une esthétique plus sculpturale que musicale.

    + Grand rival de Delacroix et représentant du "néo-clacissisme", J.A.D. Ingres enseignait à ses élèves une méthode pour dessiner le "drapé", cet élément décoratif apparemment aussi complexe que l'âme humaine.

    Jusqu'au 9 mars le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre au "drapé", cet élément particulier, une exposition spéciale.

    Le goût du drapé est à la fois typiquement médiéval et en même temps très moderne, voire contemporain, comme cette exposition l'illustre.

  • Paradis ou Enfer ?

    Caricature par Zombi

     

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  • Marine & Manu

    Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")

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  • Caricature Benjamin Griveaux

    Caricature par ZOMBI

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  • Revue de presse BD (347)

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    C. Bretécher par elle-même (copie).

    + A la suite de sa disparition le 10 février, une pluie d'éloges s'est abattue sur Claire Bretécher, rare femme à s'être fait un nom dans la bande dessinée satirique.

    Jean Daniel, rédacteur en chef du "Nouvel Observateur", lui avait mis le pied à l'étrier en lui offrant de publier les planches de sa série "Les Frustrés" dans cet hebdo à fort tirage (1975).

    Laurent Joffrin ("Libé", 12 février) note -un brin nostalgique- que "cet hebdomadaire était capable de faire son étendard d'une BD qui le moquait sans relâche".

    Indifférente aux idées politiques à la mode, féminisme compris, Claire Bretécher était en revanche une bonne observatrice de la frustration et de la mauvaise foi du milieu "bobo", avec lequel elle entretenait un rapport ambigu, mi-fascinée, mi-dégoûtée.

    Clément Bénech ("Libé") souligne que le talent de Claire Bretécher est surtout littéraire, puisque c'est une dialoguiste hors-pair. Son dessin schématique sert de support à ces dialogues.

    Assez rare en bande dessinée, art militant le plus souvent, la note mélancolique domine dans l'oeuvre de C. Bretécher ; elle préférait dire qu'elle s'emmerdait... ce qui est sans doute la rançon d'une vie bourgeoise.

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    Hommage de Riad Sattouf, à son tour publié dans "Le Nouvel Obs".

    + Quelques pages de l'autobiographie loufoque de Marcel Gotlib ont été lues en public par Gilles Gaston-Dreyfus et peuvent être réécoutées en podcast sur "France-Culture".

    Gotlib fonda avec Claire Bretécher et Mandryka le fanzine satirique "L'Echo des Savanes" en mai 1972.

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    Equipe de "L'Echo des Savanes" (très mal) dessinée par Gotlib.

     

  • Star Wars

    Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")

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  • Revue de presse BD (346)

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    Caricature signée Sanaga pour "Zélium" qui illustre que la bande dessinée est un art séquentiel avec des wagons de 1re, 2e et 3e classe.

    + Les bons résultats des ventes masquent le dépérissement de la bande dessinée "franco-belge" ; son manque d'inventivité est flagrant si l'on considère qu'elle est devenue un "marché de la nostalgie", reposant surtout sur la réédition de vieilles bandes. Les canards continuent de courir encore après qu'on leur a coupé la tête.

    Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la bande dessinée "entre au musée" au moment même où elle se meurt.

    Face aux revendications de leurs employés, victimes de méthodes de "dumping social", la défense des éditeurs n'est-elle pas de dire, comme Vincent Montagne leur représentant dans "Les Echos" (4 février) : - Nous n'y pouvons rien car nous sommes des incapables. De fait lorsqu'on organise la surproduction qui finit par vous mettre sur la paille, "incapable" est un doux euphémisme.

    Cette faillite de la bande dessinée belge aurait réjoui François Cavanna, qui fustigeait (avec Cabu) l'infantilisation du public et des auteurs par la bande dessinée.

    On aurait tort de prendre la politique pour un remède à cette infantilisation : l'adéquation entre la démocratie libérale américaine et la culture des super-héros indique que la politique elle-même est devenue une forme de divertissement, que le jeu politique s'est substitué à l'action politique.

    On reproche à tort à Donald Trump d'être un guignol, à Barack Obama avant lui d'avoir fait le contraire de ce qu'il avait promis (la paix) ; ils n'ont fait que se plier avec une aisance particulière au jeu politique, interpréter le rôle de super-héros exigé d'eux. E. Macron fait de même.

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    + "Benalla & Moi", par Ariane Chemin, François Krug et Julien Solé est une BD "politique" qui, comme la politique actuelle, n'a pas grand intérêt.

    Alexandre Benalla est à Emmanuel Macron ce que le capitaine Haddock est à Tintin. D'abord parce qu'il met un peu de piment dans le scénario ; ensuite parce qu'il y a du paternalisme de la part de Benalla vis-à-vis de son protégé à la houppe.

    Contrairement aux débordements du capitaine Haddock qui indiquent un tempérament masochiste, les incartades d'A. Benalla sont plus sadiques ; quoi qu'il en soit ces débordements font le sel du personnage qui font contraste avec E. Macron, trop poli et trop bien manucuré pour faire un héros de BD crédible.

    La vie est trop courte pour lire des BD politiques.