Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
pressé - Page 101
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Sacré Harvey !
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Revue de presse BD (343)
+ "Charlie-Hebdo" est-il en train de devenir une religion ? Cinq ans après l'assassinat d'une partie de sa rédaction par les frères Kouachi, on peut se le demander vu l'emploi récurrent dans les journaux de l'expression "martyrs de la liberté d'expression" pour parler des victimes, quand Cabu et ses confrères ne sont pas carrément comparés à des "fantassins".
Le dessin ci-dessus par Clément Baloup, pourtant paru dans un album en forme d'hommage ("La BD est Charlie", Glénat, 2015), est presque devenu blasphématoire entre-temps.
Ce dessin a le mérite de rappeler que l'assimilation de "Charlie-Hebdo" à la "libération sexuelle", ruse libérale grossière (éventée par A. Huxley ou W. Benjamin), fut le moyen principal de sa récupération politicienne, plus largement appliquée à "Mai 68".
+ Dans une interview donnée à "20-Minutes" (quotidien gratuit typique de l'évolution de la presse) le caricaturiste Jean-Michel Delambre se prévaut de son amitié avec Cabu et Tignous pour dire tout et surtout n'importe quoi à propos de "Charlie-Hebdo".
Parmi les pépites, ce : "Je suis devenu plus intolérant avec les intolérants" vaut son pesant d'ostracisme.
Une interview ubuesque puisque dans un article censé faire l'apologie de la liberté d'expression et de "Charlie-Hebdo", ce caricaturiste employé par LCI accomplit le tour de force de justifier la censure par le "New-York-Times" d'un dessin (assimilant Israël à la politique de son président).
Le dernier album de Catherine Meurisse, consacré au peintre E. Delacroix.
+ Pour faire bonne mesure, la caricaturiste et bédéaste Catherine Meurisse vient d'être admise à l'Académie des Beaux-Arts. L'illustratrice niortaise avait été recrutée par Philippe Val à "Charlie-Hebdo" dans un souci de parité, selon son ancien rédacteur en chef.
Etre enterrée de son vivant après avoir échappé de justesse à un attentat, on peut dire que Catherine Meurisse n'a pas eu de la chance deux fois.
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Caricature Ségolène Royal
Caricature par ZOMBI
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Fanzine n°77 - Janvier 2020
(Dessin de "Une" par Waner)
Chers Lecteurs,Quelques nouvelles du fanzine Zébra en ce début d'année :- depuis fin 2015 Zébra est expédié à quelques abonnés chaque mois ; nous suspendons la diffusion postale au profit d'une diffusion en ligne via une plateforme de lecture.En se connectant à la plateforme, vous pouvez lire le dernier fanzine paru (janvier 2020) : https://fr.calameo.com/books/006132867087003fa38bd Notre but est d'essayer d'améliorer ainsi la diffusion du fanzine, qui soutient quelques caricaturistes et bédéastes dans leur travail.Les anciens abonnés qui souhaitent continuer de nous soutenir peuvent nous envoyer un chèque de 25 euros pour contribuer aux frais.Avec nos meilleurs voeux pour l'année 2020 !PS : Zébra est encore cette année en lice au concours du fanzine organisé par le festival BD d'Angoulême). -
Jeu de Maux
Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
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Revue de presse BD (342)
Clocher de N.-D. en Vaux, par Cabu, tiré de ses archives.
+ "Fin 2018, Châlons a inauguré dans un joli bâtiment du XVIIIe siècle jouxtant la médiathèque une Duduchothèque, espace d'exposition, mais aussi de recherche et de rencontre (...)" : Gilles Renault dans "Libération" (4-5 janvier) relate comment la ville de Châlons-en-Champagne, sous la houlette d'un maire sarkozyste, s'efforce de mettre en valeur Cabu, gloire locale ; comme quoi les questions de "patrimoine" ont le don de réconcilier gauche et droite...
Ce papier évoque aussi la passion de Cabu -passion pas spécialement "de gauche"-, pour les vieilles pierres. Les Châlonais étaient bien "cons" pensait Cabu, d'avoir laissé démolir leurs vieilles bâtisses et leurs vieilles rues pleines de charme. Idem en ce qui concerne Paris, dont il était tombé amoureux ; Cabu en voulait à J. Chirac d'avoir livré la cité aux philistins du BTP et leur architecture indéfinie.
Mais, comme on peut apprécier les caricatures de L.-F. Céline sans être antisémite, on peut apprécier Cabu tout en ne partageant aucune de ses idées politiques, écologistes, de gauche ou libérales (pro-Obama).
La force de Céline et Cabu fut d'être des auteurs satiriques, inclassables politiquement à ce titre ; leur faiblesse fut d'avoir des idées politiques, qui heureusement ne gâchèrent pas le principal.
Gilles Renault ne peut s'empêcher de faire son devoir de curé, écrivant que Cabu et ses potes sont "tombés pour la liberté d'expression" : "Charlie" est bien plutôt tombé dans le piège de calculs politiciens qui le dépassaient. La satire a le mérite de délivrer de la pénible obligation "d'être de son temps" (maladie des régimes totalitaires).
+ Publié par la fanzinothèque de Poitiers, "Fanzinorama" est un panorama des fanzines depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui, à travers la reproduction des Unes de quelques titres représentatifs de cette culture "underground".
Il y eut les années "punk" (caca, têtes de mort et bibine), les années "prozines" (fanzines qui se hissent au niveau de la presse professionnelle), les années "égozines" (fanzines autobiographiques)... la dernière tendance, probablement pour des raisons techniques, est celle des fanzines "scolaires" ; l'internet a, de surcroît, complètement "siphonné" la culture underground.
Le point commun entre "Charlie-Hebdo" et la vogue des fanzines est qu'ils sont nés d'une insatisfaction vis-à-vis de la grosse presse, qui est devenue une véritable machine de guerre., aussi froide que les "monstres froids" qu'elle représente.
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Caricature Donald Trump
Caricature par ZOMBI