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critique - Page 39

  • Dans l'atelier de Fournier***

    Je ne pensais pas dépasser les trois premières pages de ce panégyrique en BD de Jean-Claude Fournier par Joub et Nicoby. Dessinateur breton,

    webzine,gratuit,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,kritik,jean-claude fournier,spirou,atelier,joub,nicoby,franquin,dupuis,morris,jijé,gringos locos,belgicain,ecstasy,hergé,gaston lagaffeJean-Claude Fournier est surtout connu pour avoir pris la suite de Franquin et dessiné «Spirou» pour le compte de Dupuis pendant dix ans.

    D’abord parce qu’étant gosse, Spirou était la dernière chose à laquelle je m’intéressais en BD. Je ne voyais que la monstrueuse ingéniosité du dessin de Franquin, imité par Jean-Claude Fournier (idéal esthétique de la famille Dupuis). J’étais trop jeune pour comprendre à quel point cette laideur est le reflet du temps, bien plus que le style dopé à l’ecstasy de Hergé; j'étais encore moins capable de cerner que Gaston Lagaffe incarne l’homme moderne, peu résolu à des tâches aussi vaines qu’ingrates, et qui se résument presque toutes à la recherche du temps perdu (ce rapprochement du bricolage et de l'existentialisme fait de Franquin un précurseur de Houellebecq).

    Le questionnement autour de la mélancolie du dessinateur de BD est un peu incongru ; on peut se demander plutôt à quelle sorte de réalité se raccrochent les auteurs de BD ? Par quoi ou pourquoi ils tiennent à la vie ? Question valable pour tous les professionnels qui produisent des choses impalpables, d’ailleurs, tant l’homme a besoin de palper pour vivre et se sentir vivant.

    De plus je n’ai pas aimé «Gringos Locos», sur le trio Jijé, Morris et Franquin, tentative similaire à celle de Joub et Nicoby. A cause de son côté «vintage» belgicain.

    La gageure de faire la bio d’un auteur de BD en BD est remportée au contraire par Joub et Nicoby. Au-delà du personnage de Fournier, presque aussi truculent que Jijé, et à qui il ne manque que d’être catholique pour être tout à fait baroque, un éclairage intéressant est apporté sur la bande-dessinée franco-belge et ses méthodes révolues.

    Certains auteurs de BD le font parfois observer, au détour d’une interview : la bande-dessinée est un art moins conventionnel ou psychorigide que le cinéma ; ce dernier consiste essentiellement à mettre les nouvelles technologies industrielle au service du divertissement de masse ; tandis que l’industrie de la BD laisse une part assez large à artisanat, très astucieusement accordée par ses producteurs. La BD n’est pas moins moderne que le cinéma, mais c’est une autre modernité, circonscrite à la Belgique et au public enfantin, tandis que le cinéma joue un rôle de propagande à l’échelle nationale, voire continentale. Et puis les acteurs de cinéma ignorent qu’ils n’existent pas, ou que leur vie est un mensonge ; tandis que les personnages de BD le savent, eux.

    A travers les différentes séquences de la carrière de Fournier, promu grâce à Franquin, par ailleurs pressé de se débarrasser du «groom» Spirou, ses biographes nous permettent de comprendre la méthode belge, qui oscille entre la recherche de profit, le souci de ne rien diffuser de politiquement incorrect - et enfin, dernier point qui fait toute la différence : la confiance accordée aux dessinateurs et aux scénaristes. Confiance typiquement wallonne ou bruxelloise, qui consiste dans le respect du travail artisanal. De là dérive presque exclusivement la reconnaissance dont bénéficièrent les auteurs de BD en Europe. Les bourgeois Dupuis veulent entretenir avec leurs artistes les rapports que Jules II entretenait avec Michel-Ange, ou plus exactement les bourgeois d'Amsterdam avec Rembrandt, qui tînt d'ailleurs un atelier dont celui de Jijé (Joseph Gillain) fut presque le décalque. Et non les traiter en simples employés besogneux, conscients que ce type de rapport est une nette plus-value.

    Le caractère pompeux et institutionnel de la culture, en France, ne l’aurait pas permis. La méthode française pour contrôler les artistes, c’est d’en faire des fonctionnaires. La méthode belge est beaucoup plus habile: elle consiste à laisser croire aux auteurs qu’ils sont libres, et, de fait, les presser un peu plus, tout en leur accordant une marge de manœuvre plus grande, ce à quoi les artistes tiennent d'abord, avant la sécurité de l’emploi.

    Une question cependant à laquelle le bouquin ne répond pas, et qu'on peut de poser, c'est de savoir si Franquin n'a pas tout orchestré de la reprise de "Spirou" par Fournier, de a à z ? Au contraire, affirme Jean-Claude Fournier, qui se décrit comme un type naïf et sincère, Franquin lui aurait déconseillé d'accepter la reprise d'une série aussi pesante. Mais Franquin savait très bien que Fournier ne pourrait pas refuser l'offre de Dupuis.

    Dans l'atelier de Fournier, par Joub et Nicoby, Dupuis, 2013.

  • En Chienneté***

    Bast a tiré de son expérience de prof de BD à la maison d’arrêt de Gradignan ce reportage dessiné.webzine,gratuit,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,en chienneté,bast,taule,gradignan,maison d'arrêt,boite à bulles Comme quoi il n’y a pas forcément besoin d’aller jusqu’en Afghanistan ou en Palestine pour trouver des sujets brûlants; il suffit de pénétrer dans les coulisses de la société, derrière une série de lourdes que l’on déverrouille au fur et à mesure sur le passage du prof. Du prof quasi-missionnaire, car on se doute bien qu’il ne s’agit pas de donner des leçons de BD académiques.

    La mission première est de désennuyer les jeunes détenus de la vie de taulard, par petits groupes réunis dans une morne salle. C’est un des moyens dont l’administration pénitentiaire dispose, outre la Playstation et quelques séances de musculation, pour combattre la mélancolie et le suicide.

    Bast s’adapte à la demande ; fait des croquis des frères et soeurs d’après photo, enseigne que les gonzesses à poil ne sont pas le seul motif de dessiner ; fait preuve de patience, surtout.

    Bast ne juge pas les jeunes détenus, ni tellement le système pénitentiaire : il se contente plutôt d’en observer et d’en rapporter les codes, avec une note d’humour. Enseignant le dessin, il est complice d’une certaine forme d’évasion, qui permet aux jeunes détenus de se livrer un peu… plus facilement qu’à une console de jeu.

    Y a-t-il un rapport entre la BD et la prison ? J’en suis persuadé, et je crois en trouver dans quelques dessins suggestifs de grilles, corridors, portes et fenêtres, la confirmation. Sans le dessin, la BD se présenterait comme une grande prison vide. D’ailleurs, certains théoriciens prétendent que le dessin n’est pas essentiel en BD ; de même, chaque détenu compte moins que la prison - dont l’effet est rassurant pour tout le monde, comme le ronronnement de la BD séquentielle qui fait tic-tac-tic-tac.

    En Chienneté, Bast, La Boîte à Bulles, 2013.

  • Blackface Banjo***

    Encore un, Frantz Duchazeau, dont le style paraît directement inspiré de Gus Bofa. Ajoutez-y le récitatifwebzine,gratuit,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,blackface banjo,frantz duchazeau,gus bofa,kritik,cinéma,buster keaton,charlie chaplin saccadé façon cinéma muet de Charlie Chaplin ou Buster Keaton, sa naïveté rafraîchissante, et vous aurez une idée du bouquin.

    L’intrigue virevolte autour d’un brave petit nègre doué pour le banjo et la danse, malgré sa jambe de bois, ou plutôt grâce à elle, qui lui permet de faire la toupie et d’épater les spectateurs des petites troupes de spectacle ambulant qui l’embauchent. Que les nègres se ridiculisent ainsi dans des spectacles burlesques pour les blancs ne plaît pas à tout le monde, et il y a du grabuge.

    Un propos un peu ténu tout de même (trop de planches ?), que le brio du trait de Frantz Duchazeau fait oublier. Peut-être est-on ici à cheval entre le dessin-animé et la BD, et quelque chose ne passe pas en BD du comique séquentiel propre aux meilleurs cartoons ou films muets, et qui est lié à la rapidité de défilement des images ?

    Blackface Banjo, Frantz Duchazeau, éd. Sarbacane, 2013.

  • La Vie sur le Mississippi****

    Samuel Clemens, alias Mark Twain, emprunte son pseudonyme au vocabulaire du pilotin, métier qu’il webzine,gratuit,bd,bande-dessinée,zébra,critique,chronique,mark twain,samuel clemens,goscinny,lucky-luke,giraud,jijé,shakespeare,henry david thoreau,alphonse allais,grand will,stratford-sur-avon,mississipi,payotexerça d’abord avant celui de journaliste, guidant de grandes barges dotées d’une roue et leur fret sur le fleuve Mississippi ; ou se frayant un passage, plutôt, faudrait-il dire, au gré des crues et des décrues d’un fleuve, alors encore capable d’engloutir une ville entière, et de redessiner le pays. La profondeur de deux brasses («mark twain !») est une cote que gueule le guetteur, utile pour ne pas s’échouer sur un banc.

    Le chemin de fer relégua rapidement ces embarcations, si importantes au commencement. Mark Twain, bien que pionnier, en éprouve déjà la nostalgie quelques années plus tard. Il sait très bien faire saisir la différence entre une vie « sur les rails », et une vie déterminée par les turbulences, ou contre elles.

    D’aucuns voient en lui le père fondateur de la littérature américaine, à l’instar de Shakespeare pour les Anglais. De fait, le vif intérêt de Twain pour Shakespeare, au point de faire le voyage jusqu’à Stratford-sur-Avon, et de se ranger résolument du côté de ceux qui suspectent quelque mystère dans la biographie du grand Will, cet intérêt n’est pas le fait du hasard.

    Si Mark Twain n’est pas aussi radical que Shakespeare, pour qui la civilisation, définitivement, sent le gaz, du moins nous la peint-il, au stade embryonnaire, comme un gigantesque tohu-bohu, le tambour d’une machine à essorer l’homme. La succession d’anecdotes qui forment la trame de son récit valide assez le point de vue d'Alphonse Allais, pour qui les hommes les mieux adaptés en société sont les escrocs. Twain fait le portrait de quelques-uns, auxquels il n’hésite pas à se mêler, pour le besoin de ses investigations. Puisque l’escroquerie indique le sens de la vie, examinons-là de plus près pour ne pas mourir bête. Son compatriote Henry David Thoreau n’est pas si loin, que le constat de cette corruption conduisit à se réfugier au sein de la nature, suivant un mouvement dont plusieurs sectes encore aujourd’hui dans cette nation perpétuent, paraît-il, la tradition ascétique.

    Mark Twain est plus subtil que Thoreau, me semble-t-il, c’est-à-dire moins philosophe ou moins poète. Son propos illustre mieux que la principale nécessité pour l’homme de s’adapter vient de la nature elle-même, qui contraint l’homme à transiger. La culture est un tissu de conneries protecteur, une police d’assurance.

    René Goscinny fut bien inspiré de lire Mark Twain pour fournir à Morris quelques-uns des meilleurs scénarios de Lucky-Luke. C’est un cas d’adaptation d’une œuvre littéraire presque parfait, qui en traduit l’esprit sous une autre forme, non pas seulement un truc intertextuel ou référencé. Morris a placé les gosses qui le lisent dans la position de se méfier de la société des adultes, le plus souvent sans loisirs véritables, et absorbés par la compétition, dont le terme le plus violent est sans doute le choc des cultures, police d’assurance contre police d’assurance.

    D’aspect caricatural, le Far-West de Morris est plus réaliste que le western-spaghetti à la sauce Charlier ou Jijé ; même si Lucky-Luke reste une sorte de super-flic, comme il n’en existe pas dans la vraie vie.

    M. Twain fournit aussi la méthode aux dessinateurs qui veulent s’y essayer, d’un journalisme affranchi du devoir d’information. Twain s’affranchit des détails. Il invente, même, s’il le faut, pour captiver le lecteur ; mais toujours dans le sens du modèle. Ce sont les touristes qui ont besoin d’informations précises. Sous celles-ci, le lecteur d’un journal se noie. Pire, en termes d’information, la publicité peut s’avérer plus utile que le menu détail exotique. D’ailleurs la chronique de Twain ne se présente pas sous l’habillage respectable du devoir. Il chronique d’abord lui-même, non parce que c’est sa fonction, mais parce qu’il a soif de comprendre. D’ailleurs l’habit du devoir est celui qui sied le mieux à l’escroc ; à commencer par le pasteur, parfois.

    Marc Twain, La Vie sur le Mississippi, éd. Payot (2 tomes).

  • Last Man*

    "Délicieusement régressif": voilà l'argument publicitaire qui tourne en boucle pour fourguer le dernier webzine,bd,gratuit,zébra,bande-dessinée,fanzine,critique,kritik,last man,bastien vivès,castermanalbum façon manga de Bastien Vivès, emballé dans une pochette surprise. La BD au niveau de la branlette, quoi. Ceux qui font un effort pour, au contraire, la tirer de l'infantilisme, apprécieront... En parlant d'infantilisme, il vaut mieux se méfier des adultes que des gosses eux-mêmes.

    Quand B. Vivès déballe ses perversions sexuelles -gros nibards consolateurs ou transsexuels bien membrés-, dans des interviews à "Télérama" ou sur son blog, on se marre plutôt. Mais qu'il se lance dans la BD japonaise régressive, à son âge, c'est plutôt dommage (non explicite, pour ne pas choquer les mères de famille).

    D'autant plus dommage que Vivès a su faire preuve d'un humour grinçant sur les moeurs modernes dans "La Famille", "La Guerre""Les Jeux vidéos" ou "La Bande-dessinée".

    D'ailleurs Vivès & co. font un gros effort plastique pour améliorer le niveau de la production japonaise qui leur sert de modèle... production précisément bâclée pour en diminuer le coût. On se demande ce que l'éditeur, Casterman, a dans le citron !? Quel intérêt d'imiter les mangakas qui fabriquent des BD, selon les méthodes japonaises ou de Taylor ?

    Vivès s'est sans doute accordé une récré avec ses potes. Déjà, "La Grande odalisque", avec Ruppert et Malot, ne volait pas très haut. Il serait peut-être temps de siffler la fin de la récré...

    Last Man (tome 1), Casterman, 2013. Plus cher que la branlette.

  • Crève Saucisse***

    Carré d’agneau et partie à quatre : Rabaté et Hureau ont échafaudé sur ce thème un thriller ragoûtant.webzine,bd,gratuit,zébra,bande-dessinée,fanzine,critique,kritik,crève saucisse,simon hureau,rabaté,boucher,charles fourier,thriller,gil jourdan,tableau analytique du cocuage

    Doublement alléchant : un des deux couples «d’amis» exerce la profession de boucher. La boucherie est-elle, à l’instar de la chirurgie, le laboratoire du crime, ainsi que certains esprits impertinents l'envisagent ? A vous de trancher. Mais, la prochaine fois que vous observerez un cuisiner japonais découper des sushis, réfléchissez à ce que je viens de dire: tant de passion, mise dans un geste aussi futile, n’est-il pas, pour le moins, suspect ? Le crime parfait est d'ailleurs le plus social, car il requiert beaucoup d’habileté, et une sorte de «conscience professionnelle».

    Ce qui choque l'opinion dans l'assassinat, ce n’est pas tant l'élimination physique que la méthode employée. Une majorité de gosses croupit en prison, par manque d'expérience.

    Pourfendeur du couple bourgeois ou moderne, Charles Fourier (1772-1837) propose une théorie du quatuor ou du carré amoureux plus que convaincante, pour peu qu’on accepte d’observer la vie telle qu’elle est, et non à travers le prisme religieux mis en place au moyen-âge par l’Eglise pour l’amélioration du confort des femmes. Tableau analytique du cocuage (pas moins de 76 variétés !), élucidation des désirs croisés occultes entre «paires d’amis»: pas étonnant que les putains de Paris aient élu Fourier leur philosophe de cœur, tant ces dames sont, sur le sujet de l’amour bourgeois, entièrement déniaisées.

    Dans le quatuor de Rabaté, le cocu «objectif» est le maillon faible. Il cède à la la passion. Fourier aurait dit : - il est, des quatre, le seul qui ne voit pas son profit. Pourtant il en a un nécessairement, et le verra mieux à la fin de l'histoire, une fois tout gâché. Tout est, dans les institutions bourgeoises, réductible au profit. Mais certains ne le voient pas: leurs sentiments les en empêchent.

    Le "thriller" déçoit cependant. Il est, comme on dit, un peu trop «téléphoné». L’idée que l’assassin trouve la recette de son crime dans une bande-dessinée (Gil Jourdan), clin d’œil amusant, enlève peut-être un peu de crédibilité à l’intrigue, bien que l’hypothèse ne soit pas improbable. J’ai regretté que la boucherie ne soit pas plus mise en avant, sans forcément aller jusqu’à faire servir par la bouchère des morceaux choisis de son amant (hypothèse non moins probable).

    En tout cas, grâce à cette BD, on comprend pourquoi les bouchers ont sur les femmes un effet bœuf, bien plus que les auteurs de bandes-dessinées.

    Crève Saucisse, S. Hureau & Rabaté, éd. Futuropolis, 2013.

     

  • BD finlandaise 2013****

    Ce gros album aux éditions  Rackham offre un panorama de la bande-dessinée finlandaise webzine,gratuit,zébra,bd,bande-dessinée,kritik,critique,finlandaise,tiina pystynen,finnish comics association,rackham,jelle hugaerts,du9contemporaine. Sous forme de courts récits complets, il nous fait découvrir quelques-uns de ses meilleurs talents, tous féminins.

    Dans une interview donnée au webzine «du9», Jelle Hugaerts, éditeur-pionnier et fin connaisseur de cette BD indépendante, avouait ses difficultés de diffusion : public très restreint, engouement limité pour la BD, censure des libraires. Nos Finlandaises peuvent donc espérer élargir leur public grâce à ce travail de traduction. Elles le méritent, car leur dessin, dans le style de la BD indépendante, déjanté-mais pas trop (pas besoin de se tordre le cou), est au service de courts récits touchants, voire humoristiques. Le format court est plus propice à la BD-indépendante.

    Deux exemples : alors qu’il manque généralement un peu d’action (à mon goût) aux histoires d’amour lesbiennes, l’épisode où deux copines (façon de parler) imaginent pour pimenter leur sexualité de se déguiser en Maya l’Abeille, ne manque pas de piquant.

    Parmi mes préférés aussi, le « journal d’une veuve », par Tiina Pystynen. Un peu moins léger, car toutes les veuves ne sont pas, hélas, joyeuses.

    BD-Finlandaise 2013, éd. Rackham et Finnish Comics Society, 2013, 38€.