Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE

  • La semaine de Zombi

    Mardi : J'emprunte ici à Shakespeare sa manière de ramener les questions politiques à des questions sexuelles triviales, afin de leur ôter leur caractère sacré. Si les Anglais apprenaient à lire Shakespeare, ils sauraient le destin de l'Angleterre.

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,caricature,margaret thatcher,satirique,zombi,editorial cartoon,dessin,presse

  • Webzine d'avril !

    A paraître incessamment, le n° d'avril du webzine "Out of Zébra", à partir des archives de ce blog, et consultable en ligne :

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,avril,mensuel,blog,archives


  • Jeu Histoire & Bande-dessinée

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,jeu,quiz,histoire,babelio.com,timour,sirius,illustration

    (Illustration de Sirius)


    Ci-dessous un petit quiz sur la BD et l'Histoire, à jouer sur Babelio.com :


    Testez votre culture littéraire avec les quiz de Babelio.com

    Q1: Lequel de ces personnages des aventures de Lucky Luke n'a jamais existé ?

    1. Calamity Jane

    2. Joe Dalton

    3. Billy-the-Kid

    4. Jesse James


    Répondre >>

    Bibliotheque


  • Strip Lola

    Chaque semaine un nouveau strip de Lola, dans le blog Zébra :

    webzine,bd,bande-dessinée,zébra,fanzine,strip,lola,aurélie dekeyser,ricochet,seine,paris


  • Culturisme

    Aujourd’hui le Caravage (Michelangelo Merisi - 1571-1610) est en bonne place dans le Top 50 des
    webzine,bd,gratuit,bande-dessinée,zébra,illustration,peinture,le caravage,culturisme,peinture,poussin,tintoret,rembrandt,baudelaire,stendhal,clair-obscurs,laideur,pélerins d'emmaüsmeilleurs peintres -les "phares", comme dit Baudelaire. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Le peintre français Nicolas Poussin (1594-1665) s’est montré parmi les plus durs, considérant le Caravage comme un peintre instinctif ou intuitif -c’est-à-dire un incapable aux yeux de Poussin, animé par un idéal élevé de la peinture, tendant plutôt vers la haute maîtrise. Stendhal note que le Caravage contribua à faire advenir le règne de la laideur en peinture, ce qui n’est guère plus élogieux.

    De la vie du Caravage, on ne sait presque rien: le meurtre commis par lui au cours d’une rixe est le point de départ de la légende dorée. Si le peintre a sans doute appartenu à l’un de ces partis d’Eglise ésotériques, mélangeant les symboles de la franc-maçonnerie et ceux de la religion chrétienne, il est probable qu’il y a joué un rôle secondaire, de simple propagandiste. Aucun artiste n’échappait à ces luttes d’influence au sein de l’Eglise en ce temps-là. Ces éléments ne permettent pas mieux de comprendre la peinture du Caravage.

    Si l’on peut trouver Poussin excessivement sévère à l'égard de son confrère, il n’en reste pas moins vrai qu’il y a un aspect bâclé dans la peinture du Caravage, tant du point de vue formel que celui des sujets traités. On est loin de la ferveur de Rembrandt, ou même du Tintoret, les poussant à illustrer des thèmes religieux bibliques sous un angle propre à inciter le spectateur à entrer dans le sujet, et à dépasser l’aspect purement décoratif de la peinture. Rembrandt néglige aussi la beauté (au sens platonicien), mais dans un but spirituel bien précis.

    On insiste parfois sur l’aspect marquant du clair-obscur, mais sa principale fonction est, dans les toiles de grand format, de permettre de les contempler à distance respectable en créant l’illusion du relief.

    Afin de travailler plus vite, contrairement à beaucoup de peintres, Le Caravage s’abstenait de croquis et dessins préparatoires sur des feuilles séparées. Il esquissait directement sur la toile, avant d’appliquer la peinture. C’est un des critères de Poussin pour le dénigrer: l’absence de recherche, et donc de méditation savante.

    Deux "savants" italiens ont récemment défrayé la chronique en annonçant la découverte d’une liasse de dessins de la main du Caravage, alors qu’on ne lui en connaissait aucun. Mais ce coup médiatique a fait long feu. Les savants ont rapidement été suspectés d’être des escrocs, et l’authentification de la liasse en question beaucoup plus difficile qu’ils l'avaient annoncé. Il n’est pas contestable, ni contesté, que le Caravage a reçu un solide enseignement académique auprès d’un maître. On ne saurait dessiner comme Le Caravage, qui plus est sur de grands formats, sans s’être exercé sérieusement au dessin. Les études peuvent dater de son apprentissage ; ou bien être un reliquat de l’atelier de son maître, de sa main et celles de divers élèves ?

    (Il est possible que le goût et l'habitude du cinéma explique la cote actuelle du Caravage. Nombre de ses toiles ont l'aspect caractéristique de ce repas partagé par Jésus-Christ avec les pélerins d'Emmaüs: à la fois spectaculaire, plein de détails pittoresques par lesquels l'oeil est attiré et où le peintre montre sa virtuosité de façon ostentatoire - on pourrait presque dire aussi une mise en scène du musée Grévin, avec ses mannequins de cire qui paraissent vivants.)

  • Conte de Fée

    Illustration extraite du carnet de croquis de Louise Asherson :

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,illustration,louise asherson,conte de fée,carnet,croquis,sorcière


  • En Chienneté***

    Bast a tiré de son expérience de prof de BD à la maison d’arrêt de Gradignan ce reportage dessiné.webzine,gratuit,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,en chienneté,bast,taule,gradignan,maison d'arrêt,boite à bulles Comme quoi il n’y a pas forcément besoin d’aller jusqu’en Afghanistan ou en Palestine pour trouver des sujets brûlants; il suffit de pénétrer dans les coulisses de la société, derrière une série de lourdes que l’on déverrouille au fur et à mesure sur le passage du prof. Du prof quasi-missionnaire, car on se doute bien qu’il ne s’agit pas de donner des leçons de BD académiques.

    La mission première est de désennuyer les jeunes détenus de la vie de taulard, par petits groupes réunis dans une morne salle. C’est un des moyens dont l’administration pénitentiaire dispose, outre la Playstation et quelques séances de musculation, pour combattre la mélancolie et le suicide.

    Bast s’adapte à la demande ; fait des croquis des frères et soeurs d’après photo, enseigne que les gonzesses à poil ne sont pas le seul motif de dessiner ; fait preuve de patience, surtout.

    Bast ne juge pas les jeunes détenus, ni tellement le système pénitentiaire : il se contente plutôt d’en observer et d’en rapporter les codes, avec une note d’humour. Enseignant le dessin, il est complice d’une certaine forme d’évasion, qui permet aux jeunes détenus de se livrer un peu… plus facilement qu’à une console de jeu.

    Y a-t-il un rapport entre la BD et la prison ? J’en suis persuadé, et je crois en trouver dans quelques dessins suggestifs de grilles, corridors, portes et fenêtres, la confirmation. Sans le dessin, la BD se présenterait comme une grande prison vide. D’ailleurs, certains théoriciens prétendent que le dessin n’est pas essentiel en BD ; de même, chaque détenu compte moins que la prison - dont l’effet est rassurant pour tout le monde, comme le ronronnement de la BD séquentielle qui fait tic-tac-tic-tac.

    En Chienneté, Bast, La Boîte à Bulles, 2013.