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paris - Page 23

  • Paris, le Retour**

    Je dois dire que je ne gobe pas beaucoup la culture japonaise, un peu trop pédophile àfanzine,gratuit,zébra,webzine,bande-dessinée,critique,kritik,jean-paul nishi,paris,québec,manga,sushi,one piece,nippon,japon,france,anglais,culture,roman graphique mon goût. Je lis donc rarement des mangas, juste un coup d’œil sur certains phénomènes de société comme l’inévitable «One Piece», déjà écoulé à plusieurs centaines de millions d’exemplaires rien qu’au Japon. D’ailleurs le libraire spécialisé de mon quartier ne désemplit pas, et même les bibliothèques municipales s’y sont mises.

    Le roman graphique de Jean-Paul Nishi, « Paris, le retour », échappe quelque peu à la loi du genre nippon, puisqu’il s’agit pour cet auteur de mangas ayant séjourné à Paris de rapporter à ses compatriotes quelques détails croustillants sur les mœurs françaises, en soulignant bien sûr les différences. Sa BD a ensuite été traduite en français.

    Ce type de témoignage sur la France par des étrangers est régulièrement publié. Le point de vue extérieur permet aux étrangers de voir des choses que nous ne voyons pas, ou de dire des choses qu’il n’est pas permis de dire par chez nous. Je me souviens d’un couple de Québécois, ayant séjourné pendant un an ou deux en France, avant de rédiger un tel rapport, confirmant ou infirmant tel ou tel préjugé. Infirmant par exemple l’idée que les Français se mettent plus souvent en grèves que d’autres peuples, cette impression fausse venant du fait que les grévistes vont se montrer à la capitale la plupart du temps, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays moins centralisés. Mais, dans l’ensemble, ces Québécois étaient un peu trop gentils. Ils étaient sans doute tombés amoureux de la France, à moins qu’ils n’aient cédé aux consignes de modération de leur éditeur (les éditeurs sont aujourd’hui les principaux acteurs de la censure).

    Plus récemment, une citoyenne britannique ayant épousé un Français a rédigé aussi ce type d’ouvrage, un peu plus pointu. On y apprend, par exemple, que les mœurs sexuelles de la bourgeoisie parisienne ont de quoi choquer une bourgeoise anglaise ; mais pas seulement, puisque le bouquin contient aussi quelques critiques pertinentes sur notre système scolaire de « bêtes à concours » et son bourrage de crâne intellectuel, qui laisse notre Anglaise un peu interloquée. Celle-ci est en particulier stupéfaite qu’on puisse avoir atteint le sommet de la hiérarchie intellectuelle en France autour de vingt-deux, vingt-trois ans, sous prétexte d’une agrégation quelconque. C’est un phénomène typiquement républicain, qui consiste à calquer les écoles et études prestigieuses, quel que soit leur objet, sur le modèle de Saint-Cyr. Pour ma part j’ai même fréquenté des étrangers issus de l’ancien bloc soviétique qui jugeaient le système français un peu trop austère.

    Bien que son dessin soit d’une froideur numérique assez glaciale, Jean-Paul Nishi parvient en quelques anecdotes assez linéaires et pas trop pesantes à exhiber ce qu’il y a de surprenant, de choquant ou d’amusant dans les mœurs françaises vues du Japon. Au passage on apprend bien sûr des tas de choses sur les Japonais, mais pour la plupart assez connues : redoutables hygiénistes, d’une politesse assimilable en France à l’hypocrisie, un sens du devoir plus développé que les Allemands, etc. (...)

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  • Street-art

    Deux graffitis "Codex Urbanus" Mosca Draco & Chelus Tetrix (Paris rive-droite) :

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  • Street-art

    Fresque éphémère anonyme - quartier des Abbesses, Paris - peut-être la prochaine couverture de Zébra ?

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  • Tomi Ungerer - Un point c'est tout***

    Dans une interview-fleuve de près de deux-cent pages accordée à Stephan Muller, webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,tomi ungerer,stephan muller,interview,un point c'est tout,bayard,alsacien,illustrateur,terroriste,libertin,sade,canular,william cole,new york,max ernst,jack lang,orwell,france,jazz,irlande,parisl’Alsacien Tomi Ungerer, qui se définit lui-même comme un «terroriste de l’humour», multiplie les anecdotes tirée d’une vie d’artiste (il est désormais octogénaire), dont le but semble avoir été de ne jamais se faire tout à fait accepter dans le monde des adultes.

    Les démêlés de cet auteur de livres pour enfants, affichiste et dessinateur de presse, avec différentes sortes de moralistes, féministes ou pédagogues, notamment américains, viennent d’ailleurs sans doute de là : l’enfant ne prend pas toujours les adultes au sérieux, et sans doute d’autant moins qu’il a été confronté, comme Ungerer, aux atrocités absurdes de la guerre, où les masques tombent et les grands discours sur la liberté, l’égalité et la fraternité font « pschittt ».

    Le hasard a fait naître Ungerer dans une famille protestante plutôt bourgeoise, mais que le décès prématuré de son chef, père de Tomi, plaça dans une situation aussi précaire et inconfortable qu’une famille d’ouvriers. Ungerer revient sur les circonstances et le cadre plutôt exceptionnels de son enfance afin de tenter d’élucider les paramètres psychologiques prédéterminés de son existence ; en particulier son goût pour les jeux sexuels libertins, qui lui ont valu les foudres des ligues de vertu féministes (U. ne dissimule pas en effet son goût pour les femmes soumises, bien qu’il ne fasse pas l’apologie de la strangulation ou du viol, comme Sade, mais critique plutôt la mécanisation des rapports sexuels dans la société moderne).

    Ungerer ne rechigne pas à raconter plusieurs canulars qu’il mit en œuvre aux dépends de la bonne société new-yorkaise, où il parvint à faire son trou dans ses jeunes années, louant un grand appartement dans un quartier chaud ; aux dépends de la bonne société, voire de ses amis :

    « L’un de mes meilleurs amis, le poète et génial touche-à-tout William Cole, qui avait partagé ma maison tout un été, compte parmi mes plus belles victimes. Dans le New York des années 1960, nous étions deux effrayants érotomanes dévorés par une passion commune pour les femmes, concoctant des orgies avec un luxe de minutie. Une seule chose me mettait mal à l’aise chez lui : sa haine viscérale des Allemands. Lors de mes voyages en Europe, j’avais, à dessein, emporté dans mes bagages un brassard nazi récupéré à la Libération. Pas un simple brassard de militant, non, un brassard destiné aux dignitaires du régime. L’amener à New York s’avérait stupide, irraisonné. J’allais lui trouver une utilité inattendue. Un soir que Bill était passé dîner chez moi, je me suis amusé à glisser à son insu le brassard à la manche de son imperméable. A son départ, je l’ai aidé à enfiler son manteau, si bien qu’il ne s’est rendu compte de rien. Je ne peux qu’imaginer les regards assassins qui l’ont transpercé lorsqu’il a traversé New York en métro, cette ville où le souvenir de la guerre était si présent et la communauté juive si importante. Il m’en a voulu terriblement. Et il ne m’a jamais rendu mon brassard. » (...)

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  • La semaine de Zombi

    Mardi : La victoire à Paris devrait se jouer sur la capacité de NKM à mobiliser les hommes de gauche, qui ont tendance à fantasmer plutôt sur des femmes de droite (supposées moins castratrices). On constate que la nature fait bien les choses, car ces attirances croisées permettent d'éviter une trop grande consanguinité.

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  • Revue de presse BD (79)

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    + Un groupe d'une centaine d'illustrateurs s'est réuni autour du thème de Paris, dessinant de fausses couvertures de "The Parisianer", imité de "The New Yorker" (ici Stephen Vuillemin) ; ce groupe exposera ses illustrations à la Maison des Artistes près de l'Hôtel de ville, du 20 au 23 décembre.

    + En parlant d'illustrateurs, le site "Ultra-book" permet aux professionnels comme aux artistes en herbe de diffuser leur CV illustré. Le service de base est gratuit, les options payantes, le tout est techniquement bien fait. Voir par ex. le portfolio de Wassim Boutaleb J.

    + La liste des vingt nominés au concours "Jeune Talent" du FIBD d'Angoulême sera publiée ce vendredi.

    + De nombreux sites internet diffusent des planches et des strips gratuits ; c'est devenu un moyen de toucher un public plus nombreux que le traditionnel fanzine. Citons cette fois-ci le site (belge) "Grandpapier", où l'on peut lire par exemple "Grand Prince", parodie de Saint-Exupéry par Big Ben.

    + Les rapports entre une artiste et ses enfants sont souvent compliqués, ainsi que l'illustre une nouvelle fois la querelle de plus en plus médiatique et judiciaire entre Albert et Sylvie Uderzo ; cette dernière accuse sur son blog une bande de types en costumes-cravates d'avoir kidnappé son papa. Peut-être faudrait-il, sur certaines BD, indiquer une limite d'âge supérieure ?

    + Le tandem Ruppert & Mulot, adeptes comme Raymond Queneau ou Boris Vian du gadget littéraire, ont produit la première BD jetable de l'histoire, que l'on déchire page après page. Commentaire d'"Actuabd", premier site d'info BD : - ça sent le sapin (de Noël) !

    + Avec la remise en cause du plus vieux métier du monde en pleine hausse du chômage, l'égérie du gouvernement, la très accorte Najat Vallaud-Belkacem a frappé très fort. Si vous avez peur de manquer d'argument dans un dîner en ville ou un repas de famille, vous pouvez toujours choisir de citer, comme "Le Monde", les courtisanes célèbres de la littérature ; ou encore Walter Benjamin : "Quand les prostituées se disent "travailleuses du sexe", c'est que le travail est devenu une prostitution."

    - Christine Boutin, qui s'est déclarée il y a quelques temps favorable à la réouverture des maisons closes (pour hommes) doit s'imaginer que Jésus faisait faire le trottoir à Marie-Madeleine.

    + Laure Prouvost, originaire de Croix dans le Nord, a décroché le dernier "Turner-Prize" britannique, doté de 30.000 euros (art contemporain) ; le prix est rarement décerné à des Français, mais la jeune femme a séjourné une dizaine d'années à Londres.

    - La photo ci-dessous montre Laure (et son mari) à l'annonce de sa victoire. Il faut dire que quand on naît à Croix, on est forcément promis au 7e ciel de l'art.

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  • Lola remet ça !

    Un deuxième strip de Lola cette semaine dans Zébra (par Aurélie Dekeyser) :

    APPART' A PARIS

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    Le blog des strips de Lola est en compétition au concours Jeunes Talents organisé par le festival d'Angoulême 2014 ; avec la participation du public. + d'infos bientôt...