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  • Chat continue

    Le dessinateur bruxellois Philippe Geluck a annoncé qu'il cessait de dessiner Le Chat. Mais les chats sont des animaux imprévisibles, alors chat continue...

     

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    (Une parodie de Zombi - pas de produits dérivés pour l'instant)

     
  • Le Roi des Mouches*

    Charles Bukowski (1920-94) excelle dans deux ou trois de ses meilleurs bouquins à peindre les Etats-Unis comme le culot de l’enfer, tout en introduisant dans cette peinture des touches burlesques. Je crois qu’on peut encore aujourd'hui, malgré l’enrichissement de cette nation depuis "Women" ou "Ham on rye", éprouver la dureté contondante de l’âme américaine, affleurant sous la grasse vaseline du pognon, lorsqu'on y séjourne.

    La mécanique hurle moins de douleur quand elle bien huilée, mais ça reste la mécanique, et les sorties de route, c’est pas ça qui manque, que ce soit cahin-caha ou à pleine tube.

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    L’humour vengeur fait la différence entre Bukowski et les esthéticiens putassiers de l’enfer, qu’il conspua utilement de son vivant: Henry Miller, et même Hemingway, pressentant sans doute des imitateurs à encore pires à venir. De l’enfer, comme du mur de Berlin, on peut très bien fourguer de petites parcelles au rayon "Culture". Il y aura toujours des clients pour ça. Et, en effet, Bret Easton Ellis ou David Lynch sont venus après, avec leurs gadgets rutilants porno-chics, qui donnent des frissons aux critiques de «Madame Figaro» ou «Voici».

    Peu d’artistes ayant vraiment séjourné en enfer en ont ramené des images plaisantes à l’œil. Plus souvent l’humour, sans doute la disposition d’esprit qui leur a permis de survivre. Or, seule cette expérience et cet humour nous intéressent ; non le trafic de mauvais sentiments du suppôt de Satan à sa maman. Les messes noires sont aussi chiantes que les blanches, dès lors qu’elles se répètent tous les samedis, et que curé débarque en hélicoptère au "Parc des Princes".

     C’est à peu près là que je situe les trois tomes signés Mezzo et Pirus, regroupés sous le titre générique: "Le Roi des Mouches", et situés dans l’Amérique profonde. Plus près de l’esthétique que de la sincérité. Et quelle esthétique: celle de Victor Hubinon, en plus raide, pour ceux qui connaissent «Buck Danny», série des années 60 destinée à inculquer aux petits Français ou Belges l’admiration des Etats-Unis. Le clicheton américain 100%. Même pas une boîte de nuit de province, aujourd’hui, qui voudrait encore de ce look ou ce design (à vérifier quand même). Un pot d’encre par page + la couleur par dessus le marché.

    Au départ, premier tome, on sent une volonté des auteurs de nous entraîner dans une sorte de virée entre mauvais garçons et mauvaises filles qui font des trucs cochons entre eux (qui n’en fait pas aujourd’hui, c’est presque devenu obligatoire), et ça va mal se terminer, vu qu’ils conduisent leur buick comme des garnements. Lourde insistance sur le climat d’inceste qui règne au sein des familles américaines. Un truc vu et revu. D’où l’exigence du lecteur.

    Deux ou trois personnages sont esquissés, qu’on est tenté de suivre ; mais non,  au fil des pages, les auteurs ne parviennent pas à donner de l’étoffe à leurs paumés; est-ce que ce n’est pas plus facile, pourtant, de donner du relief à un mauvais garçon qu’à un diplômé de Harvard ou un pilote de chasse («Buck Danny») ?

    Dernier tome: les auteurs ont renoncé à tout autre projet que celui de dessiner à la manière des auteurs de comics yankees.

     Ça peut paraître étrange, mais j’ai éprouvé plus de malaise à la lecture des "Malheurs de Sophie" qu’à celle de cette trilogie. Vous savez, l’histoire de la petite garce de Ségur, qui torture les animaux et pousse son cousin Paul au vice. Ils ne se tringlent pas encore entre eux à l’arrière des voitures, mais on sent que ça ne va pas tarder. Toute la perversité est dans le non-dit, le minimalisme japonisant des sévices mutuellement administrés. Ambiance Xavier Dupont de Ligonès, ou Florence Dupré-Latour, pour citer deux artistes qui savent, eux, ce que c’est de faire régner un climat malsain, sans le déguisement d’Halloween ou je ne sais quel millième groupe de «heavy metal» à boulons chromés.

    "Le Roi des Mouches", Mezzo et Pirus, éd. Drugstore, 2013.

    (par Zombi - leloublan@gmx.fr)

  • Pourquoi Zébra ?

    Quelqu'un répondra-t-il un jour à cette question, dissipant ainsi le brouillard émollient du hasard, qui enveloppe les petits enfants avant de les dévorer tout crus  ?

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    Sigmund Freud qualifiait les surréalistes de "fous intégraux". Si certains jugements de Freud en matière d'art sont contestables, celui-ci est particulièrement juste. Il y a bien une forme d'intégrité chez certains fous, conservatrice des facultés mentales, qui se traduit par le souci excessif des détails. Dans le cas de Dali, et c'est pourquoi il n'est pas forcément le plus représentatif, de même que la folie est entièrement feinte, l'intégrité est toute relative puisque c'est celle du commerçant.

    Expo. Dali jusqu'au 25 mars pour aller résoudre cette énigme au musée Pompidou...

  • Strip Lola

    Etoile des neiges (1)

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    (A SUIVRE)


  • La semaine de Zombi

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    Vendredi : La création dans la mythologie de la première femme (Pandore), par Vulcain, dieu de la forge et, partant, de la technique et des techniciens, explique la fascination exercée par le canular pornographique de Courbet dans la culture technocratique. Le "morceau" a acquis le statut d'icône religieuse, comme témoigne la notice quasi-sulpicienne du Musée d'Orsay, qui s'efforce d'occulter l'activité (alimentaire) de Courbet de fournisseur d'images pornographiques au service du sultan collectionneur de femmes Khalil-Bey. S'il y a bien une part de l'art français qui devrait revenir logiquement aux hypocrites tyrans du Golfe persique (puritanisme et respect du Coran pour le peuple/pornographie pour les élites), c'est celle-là.

    - Un autre aspect où l'histoire de l'art, dispensée par les conservateurs de musée, rejoint le fantasme, c'est à propos du caractère subversif attribué à "L'Origine du Monde". D'abord on est assez loin de l'apologie sadienne du viol et de la torture sexuelle; le sultan Khalil Bey n'était somme toute qu'un banal partouzard selon des moeurs assez répandues dans son milieu; ensuite l'érotisme n'est scandaleux ou provocateur que dans les sociétés ou les milieux puritains. Tel n'était pas le milieu où Courbet évoluait. Communiste par ailleurs, le peintre ne songeait pas à propager dans le prolétariat une imagerie où la femme est représentée comme un pur objet de désir.

    Du puritanisme excessif du XXe siècle, où l'Etat va jusqu'à s'immiscer dans les ébats amoureux, on ne peut pas déduire semblable puritanisme au XIXe siècle, en particulier dans le milieu artistique, assez éloigné des manuels d'éducation sexuelle modernes. Un mot provocateur de Baudelaire permet de mesurer le décalage avec notre époque policée; quand ce poète et critique d'art (décisif) indique qu'à ses yeux, l'artiste qui n'a pas contracté la syphilis ne peut pas être un véritable artiste. Il suffit de remplacer la vérole par "le sida", pour mesurer le niveau de provocation du XIXe siècle, par comparaison au nôtre (Baudelaire veut dire par là qu'on ne peut être un artiste, à ses yeux, sans avoir effectué un séjour aux enfers).

    Tout simplement, la bourgeoisie industrielle n'avait pas encore procédé complètement à la liquidation des Lumières française du XVIIIe siècle, siècle dans lequel certains historiens, et non des moindres, voient un sommet en matière de liberté d'expression, domaine où l'érotisme n'a jamais joué aucun rôle, à aucune époque.

  • Hypocondrie(s)***

    Dans cet album, l’humoriste Terreur graphique dévoile l’arrière-plan clinique de son art; comme le titre fanzine,bd,webzine,gratuit,bande-dessinée,critique,terreur graphique,kritik,six pieds sous terre,hypocondrie,humour,freud,karl kraus,viennois,proust,médecineet le pseudo l’indiquent : l’hypocondrie.

    Les sentiments sont une réaction chimique hormonale, nous dit la science, autrement dit un réflexe psychologique induit; se peut-il qu’il en soit de même pour la BD ou l'art ? Que ledit Terreur graphique, par exemple, cherche à compenser par l'humour un simple déficit de testostérone, hormone qui, si on la lui injectait, le transformerait en un artiste plus proche de Wolinski ou DSK ?

    Anarchiste, je tiens les opinions politiques, et non seulement l’amour, pour le fruit de banales impulsions chimiques (déficit de testostérone chez l’homme de gauche, excédent chez la femme de droite).

    Mais voilà que je m’égare, et que je parle de moi comme si j’étais une femme. Mieux vaut que je vous raconte cette anecdote probante, à propos de mon pote Stéphane. Bon, Stef ne tombait jamais amoureux, ce qui est le lot commun des hommes en bonne santé physique et mentale; ajouté à ça une belle prestance et des soins du corps réguliers, il n’en fallait pas plus pour que Stéphane soit couvert de gonzesses, parmi lesquelles sa bonhommie naturelle m’incitait à piocher (la jalousie est aussi un signe clinique de faiblesse).

    Donc mon pote Stéphane dut déménager bientôt, car dans les villes de province, les gros bourrins ont parfois des arguments massue pour défendre la vertu de leurs mères, de leurs sœurs ou de leurs filles.

    Quelques années plus tard, je retrouvai Stéphane: un cancer des testicules avait eu raison de son tempérament indépendant: il était tombé amoureux d’une fille rousse, hélas non moins mélancolique que la plupart de ses semblables, et qui allait le priver durablement de la compagnie joyeuse des hommes qu’il aimait tant, quelques années auparavant. Manque de pot car les rousses -là encore c’est chimique-, ont généralement un tempérament de feu (J’ai rompu définitivement avec Stéphane, de peur de découvrir qu’il avait contracté la fausse compassion caractéristique des gens de gauche, et non du seul DSK.)

    C’est un vieux truc qu’on attribue à tort au Dr Freud: savoir lire dans l’œuvre d’un artiste sa "ligne de vie"; plusieurs milliers d’années avant J.-C., en réalité, on savait déjà faire ça. Ce peut être insupportable, du point de vue de l’artiste, surtout s’il est immodeste. Contemporain et ennemi de Freud, Karl Kraus ne supportait pas ce traitement. De même DSK n’est sans doute pas près d’admettre qu’il pense avec sa bite, ce qui est assez fréquent chez les économistes, et explique qu’ils voient partout la croissance, même quand elle n’est pas au rendez-vous. Avocat de DSK, j’aurais plaidé la déformation professionnelle (du pantalon). Mais laissons-là ce tricard, qui n'a pas su prendre auprès de BHL de bonnes leçons de démocratie.

    Karl Kraus est assez malin pour piger que disséquer l'art fait courir le risque de le désacraliser. Un prodédé hyper-dangereux pour l’élite dirigeante, dont le pouvoir réside en grande partie de l'art sacré et de son effet de sidération. Jamais clergé n’a tenu à distance le peuple sans faire usage de la culture. Plus exactement, il s’agit pour Freud et ses adeptes, en l’espèce, de placer la médecine au-dessus des autres arts, et de faire mordre ainsi à Karl Kraus la poussière. Un duel entre la médecine et la poésie, entre deux cafés viennois, dont Freud sort vainqueur uniquement parce que son temps lui donne raison, et que les médecins aussi sont de grands sorciers. Quel hypocondriaque me contredira sur ce point ?

    Pour vous prouver que je ne m’éloigne pas du sujet, c'est-à-dire de la terreur, de la maladie d’amour et de l’art: prenez 100 femmes aujourd’hui - combien, sur ces 100 femmes, choisiront le poète plutôt que le médecin ?

    C’est en tant que Français que je me suis intéressé au bouquin de Terreur graphique, je dois dire, car il mélange deux ingrédients totalement opposés; le premier, l’hypocondrie, est le plus éloigné du tempérament français. On a plus confiance dans ce pays dans la viticulture que dans la médecine, ce qui explique en général la bonne santé des habitants, leur besoin limité de sentiments compensatoires. La plupart des Français que je connais n'hésitent pas à tutoyer Dionysos, et à lui filer des grandes claques dans le dos.

    Le second ingrédient, par ailleurs, que le Français situe bien au-dessus des rodomontades politiques, c'est l'humour, qui permet aux citoyens Français qui l’ont appris en dehors de l’école, de traiter avec un brin de condescendance leurs députés (voire avec le mépris le plus complet, pour quelques types à l'hilarité facile que je connais) ; ces dignes représentants le comprennent bien, qui sont pour la plupart eux-mêmes de joyeux drilles, dès que la sainte Inquisition des caméras a tourné le dos. Si tous les Français bénéficiaient du même régime de santé que leurs députés, c'en serait fini de la démocratie et du capitalisme.

    Ce ne sont pas seulement les peuples intelligents qui sont difficiles à gouverner, mais aussi ceux qui ont de l’humour. Je ne parle pas bien sûr ici du rire gras thérapeutique, belge ou allemand, mais du rire qui proclame: «Le roi est nu.», ou : «L’art contemporain, comme tous les trucs spéculatifs, ne vaut pas tripette.» «Le cinéma est le seul office religieux où les pauvres versent la même aumône que les riches.» ; ce genre de rire-là. Par conséquent, un rire qui part presque toujours du peuple, ou au moins d’une volonté de se désolidariser des élites cartésiennes, car le respect des choses sociales vient toujours "d'en-haut".

    D’ailleurs l’humour résiste à la psychanalyse. Même un Viennois comme Kraus le sait, et pourtant dieu sait que les Autrichiens sont archaïques ! Kraus réplique systématiquement par l’humour aux tentatives de Freud de l’enfermer dans un graphique de santé. Contrairement à la politique ou à l’amour, l’humour échappe à l’analyse chimique ou psychologique. C’est l’aspect le moins puéril dans la BD, qui ne manque pas d’humoristes de talent. C'est aussi ce qui indique d’ailleurs que la BD peut parfois s’élever au-dessus de la musique, parfaitement horizontale comme la médecine. Hypocondriaques, lâchez vos casques !

    L’humour est certainement le meilleur moyen de combattre l’hypocondrie qui affecte Terreur graphique (et toute forme de terreur en général, à commencer par la terreur étatique), et qui risque de gâcher son talent d’artiste. Les sentiments sont, avec la peur, la première raison de s’enrôler dans l’armée ou la police, non d'exercer sa verve humoristique en direction des tyrans oedipiens, afin de retourner la terreur à l'envoyeur.

    Hypocondrie(s), éd. 6 Pieds sous terre, février 2013

    (Dr Zombi – leloublan@gmx.fr – cabinet ouvert sans interruption)

  • Revue de presse BD (41)

    SPECIAL WEBZINES-BD

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    Dessin de Nicolas Pinet, qui contribua au webzine "The Story Time" n°2

    + Ainsi que la dernière sélection du festival d'Angoulême l'illustre, on ne fabrique plus des fanzines aujourd'hui comme on faisait dans les années 80, lorque la photocopieuse était la reine des adeptes du système D. Blogs et webzines ont remplacé les fanzines de BD photocopiés. Parmi les nouveaux webzines, j'aime bien "Néant progressif" pour son titre reflétant l'air du temps; on trouve dedans une cousine de Lola (de Zébra); et j'attends avec impatience le n°6 "spécial mythologie". On peut encore lire en ligne les défunts webzines "BD-Files" (7 n°) et Wartmag (11 n°).

    + Les Belges du site "8 Pages Comics" ont réussi à fusionner l'ancien système D avec le nouveau, puisqu'ils permettent de photocopier un mini-fanzine mis en page automatiquement sur leur site. Mon préféré, pour l'instant : "Yann Arthus-Bertrand vu de la terre", par Pascal Matthey - complètement dans le ton d'Alphonse Allais, qui brocardait déjà au XIXe siècle la tendance des écologistes au pire des gaspillages: celui de l'intelligence humaine.

    + "Charlie-Hebdo" s'est souvent couché, alors que dessiner est une arme dont il faut se servir." dit Yan Lindingre, le nouveau rédac' chef de "Fluide-Glacial" dans une interview à "Zut", webzine d'actualité culturelle lorrain (p.34).

    + Le prochain webzine "Out of Zébra", fabriqué avec les archives de ce blog, paraîtra début mars.

    + Retour à la BD traditionnelle, avec deux concours : le festival de BD de Lausanne (BD-fil) a lancé son concours 2013, un des mieux dotés (3500€) : le thème en est cette année les "nouveaux monstres", et la date limite pour expédier votre planche le 25 juillet.

    Il ne reste plus qu'une semaine, en revanche pour s'inscrire au concours d'illustration (2000€) organisé par "La Clef enchantée", sur le thème de "Cendrillon au Brésil".

    + Je termine sur ce "coup de gueule" qui me démange depuis quelques semaines déjà. Contre Enki Bilal, et surtout les agents de conservation du Louvre. Ceux-ci ont conçu une mise en scène aussi grandiloquente que ridicule, mariant tristement les oeuvres exposées avec des tartouillades de Bilal. Les élites culturelles françaises ont échoué pendant cinquante ans à initier le populo aux arcanes chiantissimes de l'art contemporain, le condamnant ainsi aux matchs de foot ou aux films de Gérard Jugnot. Et maintenant le ministère de la Culture veut utiliser la BD, qui a conservé l'estime du grand public, pour la mettre au service de sa démagogie. Vivement, comme pour la bouffe, la culture sans conservateurs ni additif numérique !

    + Le dessin de la semaine est de Sophie Raynal, extrait de son blog. Ses compositions évoquent celles du graveur britannique Baggelboy.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

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