MEILLEURS VOEUX DE LAOUBER ET ZéBRA POUR LA NOUVELLE ANNEE.
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MEILLEURS VOEUX DE LAOUBER ET ZéBRA POUR LA NOUVELLE ANNEE.
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
L'Enigmatique LB exposera ses dessins du 13 avril au 19 mai à la coopérative "Le Zèbre" à Lyon en compagnie des caricaturistes Lacombe, Bégé et Bésot.
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
L'Enigmatique LB exposera ses dessins du 13 avril au 19 mai à la coopérative "Le Zèbre" à Lyon en compagnie des caricaturistes Lacombe, Bégé et Bésot.
Les voyageurs sont accueillis à la gare de Bruxelles-midi par un cheval en costume de zèbre, qui témoigne d'emblée du goût indigène pour les ouvrages d'art monstrueux. Un container en équilibre et un Gaston Lagaffe géant rencontrés en ville ensuite ont achevé de me traumatiser.
Patrice Bauduinet, organisateur avec Sisca de la biennale naturiste du fanzine (la plupart des exposants étaient à découvert), me fait part de son projet titanesque d'archivage de milliers de fanzines, suivant l'exemple de la fanzinothèque de Poitiers. Le projet est d'ores et déjà bien avancé, puisque de nombreux fanzines ont été répertoriés sur le site "Fanzinorama" ; il est possible de consulter directement de nombreuses publications numérisées. Ce fonds d'archive est ouvert sur RDV aux étudiants qui souhaiteraient le consulter, et une aide du bourgmestre de Bruxelles pourrait permettre l'ouverture de la bibliothèque au public.
J'ai oublié de mentionner que l'auteur de portraits d'écrivains Marine Penhouët compose aussi entièrement à la main un fanzine thématique semestriel, "Hypnotisme" ("anthropophagie", "naissance"...), qui permet de découvrir de nouveaux auteurs et illustrateurs symbolistes.
Gravure par Marine Penhouët, extraite d'Hypnotisme n°2
+ Dessin de jeunesse d'Antoine Bourdelle (1861-1929) représentant l'ange déchu (plume, pinceau et encre de Chine sur papier) (exposé parmi d'autres au musée Bourdelle jusqu'au 7 juillet).
+ En mal de reconnaissance (officielle), le milieu de la BD s'est ému que le vainqueur de la dernière Palme d'or du festival de Cannes n'ait pas rendu hommage à Julie Maroh, dont l'album ("Le Bleu est une couleur chaude") a inspiré le scénario du lauréat Abdellatif Kechiche.
Submergée par l'émotion quant à elle, Julie Maroh se contente de regretter qu'on ne retienne du film que les scènes de cul. Ce n'est pas le cas de l'organe officiel du Vatican qui parle sobrement d'"un esplorazione della passione femminile". Mais tout ça ne nous dit pas si DSK a apprécié le film...
+ En période de crise, l'or est une valeur refuge ; l'Allemagne va d'ailleurs rapatrier des centaines de tonnes d'or stockées en France depuis la Libération. Pour de plus petites bourses, la BD peut-elle remplir le même office ?
+ Le tampographe Sardon est l'auteur d'une note laconique sur son blog, sobrement intitulée "104", et qui m'interpelle.
+ Le site internet "De lignes en lignes" recueille les croquis effectués dans les rames de métro du monde entier. Le webmaster recommande d'inclure des éléments caractéristiques du métro. Si vous faites des croquis de zèbres dans le métro, n'hésitez pas à nous les envoyer.
+ Une nouvelle revue de BD, "Aaaaarg", fait appel au crowdfunding et vient d'inaugurer son site internet. Zébra se met lui aussi en quête d'un financement pour un magazine gratuit 100% BD (maquette disponible pour annonceurs/sponsors à zebralefanzine@gmail.com).
+ Le dessin de la semaine est un croquis effectué dans le métro parisien L3.
+ Actuabd retrace le parcours de Kamagurka, "grande figure flamande de la bande-dessinée contemporaine" (ill. ci-dessus). J'ai découvert Kamagurka par "Charlie-Hebdo", que je lisais avant que cette publication ne fasse l'apologie du "choc des cultures", tombant ainsi plus bas que le beauf de Cabu.
+ La petite vidéo ci-liée, à défaut de concerner directement la bande-dessinée, concerne la Belgique et l'humour. Elle mentionne la haine du prince des poètes vis-à-vis des Belges, que le duo Pacôme Thiellement-Killoffer essaie de ressusciter aujourd'hui, dans la mesure où Baudelaire hait les Belges, en tant que sectateurs de Satan trismégiste. Cette réaction est d'ailleurs souvent celle de l'artiste belge (J. Ensor) lui-même, vis-à-vis de ses compatriotes.
+ Jusqu'au 27 mars, exposition Gus Bofa à St-Adresse, près du Havre. Le 25 mars, conférence sur Gus Bofa et le Salon de l'Araignée. Pour se cultiver entre deux bains de mer.
+ Dans sa dernière chronique consacrée au fanzine "Récits", Maël Rannou intronise Rennes "capitale française de l'auto-édition". Vu le blaze du chroniqueur (qui ignore superbement "Zébra" pour l'instant), on pourrait croire que le chauvinisme guide de sa plume. Pourtant, moi qui ne suis pas, disons... très porté sur le chouchen ou la musique bretonne, je suis de la même opinion qu'il souffle à Rennes un vent d'intellectualisme presque aussi fort que dans la Vienne des années 20. C'est d'ailleurs en entendant causer de Wittgenstein au restau U que j'ai décidé qu'il était temps pour moi de fuir cette ville (il m'en est resté quelques séquelles et des tournures trop alambiquées dont je tiens à m'excuser auprès du lecteur).
+ "(...) L'Etude de la CISAC (Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs) montre qu'en valeur absolue, la France est le 3e pays du monde où les perceptions de droits d'auteur par habitant sont les plus élevés." "Numérama" précise en outre que ces perceptions sont en nette augmentation depuis huit ans. Autrement dit, la France est un des pays où les droits d'auteur sont les mieux respectés, contrairement au préjugé. Faut-il croire pour autant que le droit d'auteur protège la création artistique, ainsi que l'industrie de la musique et certains de ses employés le prétendent ?
Dans le domaine de l'illustration et de la BD, de plus en plus d'auteurs prennent conscience que le droit d'auteur est surtout fait pour protéger le commerce et les éditeurs. La "révolution" internet et les techniques de diffusion numérique sont accueillies par beaucoup d'auteurs favorablement sur les forums, comme le moyen de se débarrasser d'éditeurs méprisants. Mais c'est surtout la liberté de ton permise sur internet qui effraie les pouvoirs publics et les pousse depuis plusieurs années en France à tenter d'opérer sur le web un contrôle "à la chinoise".
Certains artistes vont plus loin (Banksy n'est pas le seul), en affirmant qu'il faut une bonne dose d'imbécillité, si ce n'est la mauvaise foi, pour revendiquer la paternité d'une oeuvre. Le "droit moral" à lui seul mériterait un album d'aphorismes par Bouvard et Pécuchet.
+ La "Public Domain Review" met à la disposition des internautes une iconographie libre, car tombée dans le domaine public, d'où est issu le magnifique quagga (zèbre des steppes) du bestiaire d'Aloys Zötl ci-dessous.
(Zombi - leloublan@gmx.fr)