Le grand bluff de l'Intelligence Artificielle mobilise deux catégories de jobards : la première est constituée de ceux qui attendent de l'IA des miracles sur le plan économique ; les promoteurs de cette technologie font miroiter cette poule aux oeufs d'or pour obtenir de la classe politique et des investisseurs privés des crédits substantiels, atteignant parfois des montants doublement faramineux et scandaleux, vu l'état des finances publiques.
Dans tous les domaines technologiques, le bilan - et donc le progrès - est mesuré par les industriels eux-mêmes. La médecine n'est pas la seule science à avoir été phagocytée par l'industrie.
La seconde catégorie de jobards, sans doute échaudée par la propagande des industriels, mais à peine plus sceptique, perçoit l'IA comme une menace diabolique pour l'Humanité. En réalité, l'IA est une vieille lune. Si l'on voulait sérieusement se protéger contre les risques de l'IA, on chercherait à enquêter sur son usage par les grandes banques d'investissement à des fins de placements et de contrôle des activités, au lieu de pousser des cris d'orfraie à propos d'une menace future. En effet l'usage de l'IA par les acteurs des marchés financiers n'est pas nouveau ; il a déjà fait les preuves de sa défectuosité. Les cadres bancaires sont d'ailleurs formés aux mathématiques, la plus molle des sciences, et ils conçoivent la science économique comme un ensemble de formules magiques. (...)

telles qu'elles sont, non telles qu'elles sont enseignées aux gosses dans les cours de catéchisme ou d'éducation civique.

Clowes, plus ennuyeuses et laides les unes que les autres ? On comprend que la Série noire (collection de polars française), ait inclus à son catalogue des romanciers américains, seuls capables de rendre la violence extraordinaire des mégalopoles américaines. Mais on est plus près avec Daniel Clowes du mauvais cinéma.
les manières de dire l’entre-jambe féminin qui manquent dans le lexique, croyez-moi… ou si vous ne me croyez pas, rendez-vous à la Bibliothèque nationale.
Quand j’étais gamin, ayant déjà cessé de téter mon pouce vers treize ans, François Bourgeon était connu pour un roman historique en BD, campé dans le genre de XVIIIe siècle que les gens aiment regarder par-dessus leur épaule pour se donner un air avant-gardiste. Moins critique qu’aujourd’hui, je ne savais alors qu’en penser...