Caricature par LAOUBER
zébra - Page 113
-
Caricature Biden-Trump
-
Revue de presse BD (375)
Après avoir dessiné cette caricature prêtant à B. Netanyahou les traits d'un porc pour fustiger sa politique xénophobe, le caricaturiste Avi Katz a été limogé du "Jerusalem Post" qui l'employait (2018).
+ Au cours de la campagne de Donald Trump et Joe Biden, les militants des deux camps ont souvent fait référence à Georges Orwell, s'accusant mutuellement de "totalitarisme".
Mais, à l'appui des "faits alternatifs" ou du mensonge totalitaire, Orwell dénonce sans ambiguïté la propagande des partis politiques toujours plus envahissante, l'art engagé et la presse.
L'essayiste anglais a précisé sa pensée à propos de la mort ou l'étiolement de la littérature dans le contexte totalitaire :
"Dans les milieux "cultivés", la doctrine de l'art pour l'art se ramenait en fait à une abolition glorifiée de la signification. La littérature était censée s'occuper uniquement de jongleries verbales. Juger un livre sur son sujet était un péché irrémissible, et le seul fait de s'apercevoir qu'il y avait un sujet une faute de goût.
Vers 1928, l'un des trois dessins humoristiques véritablement drôles parus dans le "Punch" depuis la Grande Guerre montrait un jeune freluquet faisant part à sa tante de son intention d'"écrire" : "Et qu'as-tu l'intention d'écrire ? demande la tante. - Ma chère tante, répond le jeune homme d'un ton d'infini mépris, on n'écrit pas sur quelque chose, on écrit, c'est tout." ("Dans le ventre de la baleine", 1941)
Une de "Charlie-Hebdo" avant que cet hebdo ne devienne un supplément illustré au quotidien bobo "Libération".
+ Déconstruisons la légende dorée "laïque et républicaine" autour des caricatures et la liberté d'expression, à partir de l'enseignement dispensé par "France-info" (Th. Snégaroff) :
- Dire la caricature "laïque & républicaine", selon le catéchisme de l'Education nationale, c'est oublier que les cibles privilégiées de "Hara-Kiri"-"Charlie-Hebdo" : l'armée, la police, les profs, les médias... sont des institutions-piliers de la République. Le contenu de la religion n'est pas tant la cible de la caricature française que le clergé, au sens large incluant le personnel judiciaire.
La caricature est une "tradition française & républicaine"... à ce détail près que les premiers républicains répondent et imitent la presse anglaise monarchiste qui souligne les méthodes terroristes de la première République française.
A rebours de "France-Info", on pourrait démontrer que l'antisémitisme, en l'occurrence l'antidreyfusisme, est typiquement républicain. Satirique, Paul Valéry écrivait que : "Si Dreyfus n'avait pas été Juif, il aurait été le plus antidreyfusard.", soulignant ainsi l'attachement de Dreyfus aux valeurs républicaines martiales, patriotiques et xénophobes.
Rappelons au passage que la "Une" de "Hara-Kiri", selon le témoignage de ses auteurs, ne visait pas de Gaulle mais la presse française, particulièrement servile.
- Liberté de la presse française ? Mieux vaut entendre ça que d'être sourd !
+ Encore une expo. ajournée pour cause de paranoïa nationale (aux Archives nationales à Paris), sobrement intitulée : "La Police des Lumières". Le rapport entre la philosophie des Lumières et la police n'est pas très clair...
On apprend dans cette présentation que l'idée du policier "gardien de la paix" ne date pas du XXe siècle totalitaire mais du XVIIe siècle.
-
Caricature Emmanuel Macron
Caricature par ZOMBI
-
Caricature Djihad
Caricature par LB (à lire aussi dans "Marianne")
-
Caricature Jean-Michel Blanquer
Caricature par ZOMBI
-
Caricature Elisabeth Borne
Caricature par LAOUBER
-
Revue de presse BD (374)
+ Comment l'islam pourrait-il être fachiste, alors que le fachisme est laïc et républicain ?
Si le terrorisme n'existait pas, il faudrait l'inventer car il permet à des élites fragilisées de justifier le déploiement de forces de police partout.
+ Tout l'intellectualisme de gauche est résumé dans l'appel à maintenir les librairies ouvertes pendant le confinement, comme si les livres étaient des biens "de première nécessité". Conseillons à ceux qui votent à gauche de profiter du confinement pour lire K. Marx, le plus éloigné de se prosterner devant la "culture", qui est au bourgeois ce que la religion est à l'homme du peuple.
+ La laïcité républicaine prônée par "Charlie-Hebdo" ou le ministre de l'Education nationale Blanquer n'a aucun rapport avec la philosophie des Lumières. Voltaire concevait la laïcité comme un remède au monopole des jésuites (en matière de religion et de science), monopole détenu aujourd'hui par l'Education nationale et ses 800.000 fonctionnaires (sans oublier l'enseignement privé similaire).
La laïcité française contemporaine ressemble plutôt à une version sécularisée de la religion catholique, adaptée aux bouleversements économiques du XIXe siècle, mais néanmoins religieuse ; les "lendemains qui chantent" promis aux ouvriers réactualisent le paradis promis aux paysans catholiques.
Véronique Cabut par Cabu, dans un décors parisien.
Dépositaire de son oeuvre, la seconde épouse de Cabu travailla comme "communicante" pour des ministres PS (selon "Libération").
+ Rendant compte de l'expo. Cabu (suspendue) à l'Hôtel de Ville (salle St-Jean (!), "Le Monde" du 22 oct. évoque sans pudeur "l'antimilitarisme viscéral" de Cabu ; sans pudeur, car comment peut-on être antimilitariste ET républicain sans être un véritable tartufe... sachant tout ce que la République doit à son armée ?
F. Potet s'efforce de démontrer que Cabu était un journaliste-modèle, comme Tintin, c'est-à-dire une sorte de militant.
Cabu est aussi qualifié de "monstre sacré" (?) et comparé à Daumier. Aussi talentueux soit-il, Cabu n'a pas l'influence de Daumier sur l'art de son temps. L'époque n'est plus la même : Paris n'est plus la capitale mondiale de l'art depuis des lustres et la satire n'a plus le prestige ni l'influence qu'elle avait encore au XIXe siècle.
Cabu n'était pas aussi "politiquement correct" qu'on voudrait nous le faire croire.
+ L'impuissance de Boris Johnson face à la "seconde vague" caricaturée par Morten Morland ("The Times"), ressemble beaucoup à l'impuissance d'E. Macron.
B. Johnson s'avance en outre comme son homologue français derrière le prétexte scientifique.