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FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE

  • Vie des Cavernes (fin)

    Suite et fin du feuilleton inédit de David Roche, la "Vie des Cavernes" :

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  • Caricature Pénélope Bagieu

    Evénement marquant du 40e festival d'Angoulême, la remise de la médaille de Chevalier des Arts et Lettres à la blogueuse Pénélope Bagieu. La presse précise qu'elle est la plus jeune artiste (30 ans) à recevoir une telle distinction.

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  • Paolo Pinocchio****

    En préambule, disons que c’est une bonne idée de traiter de l’enfer en bande-dessinée (une idée dontfanzine,bd,zébra,bande-dessinée,illustration,critique,zombi,paolo pinocchio,lucas varela,dante,boccace,rome,enfer,paradis,psychanalyse,âme,tanibis,panthéon,divine comédie les planches de Louise Asherson dans "Zébra" autour de la "Divine comédie" ne sont pas éloignées, voire la BD expérimentale de David Roche sur la "Vie des Cavernes", qui pourrait être sous-titrée: "Une Saison en Enfer").

    L’enfer est, en effet, une fiction extrêmement tenace, pour ainsi dire liée à l’âme ou la conscience humaine. Ceux qui ne veulent rien entendre de l’enfer, le plus souvent, ne font que le fuir pour se précipiter dans une formule alternative, ignorant à quel point cette fiction peut revêtir des formes artistiques différentes ; parfois un seul objet d'art suffit à la représenter symboliquement, tel le vase de Pandore. Il n’y a donc pas de conscience éthique ou morale chez un individu, sans conception de l’enfer liée à cette conviction.

    Une personne prétendument dépourvue de conscience éthique ou de sens moral -par exemple un tueur en série, le type auquel on prête généralement ce type de caractère-, cette personne est sans doute persuadée que l’enfer n’est qu’une extension du domaine de la lutte à laquelle se livrent les puissants entre eux, au détriment des faibles, ici et maintenant. Dans ce cas le paradis se réduit à de rares moments de jouissance exclusive. Le jouisseur, seul, en détient la clef.

    Prendre Pinocchio comme personnage principal de pérégrinations au sein de l’enfer et ses différents lieux d'aisance, est également judicieux de la part du dessinateur argentin Lucas Varela (du magazine "Fierro"). La version originale de "Pinocchio" est précisément un conte pédagogique et moral, dont le but est donc d’inculquer la peur de l’enfer. Il y a une tendance aujourd'hui, dans le domaine des contes pédagogiques, à publier des contes "politiquement corrects", adaptés aux péchés modernes, dont on peut dire qu’ils sont dans la droite ligne du "Pinocchio", déjà en son temps, œuvre d’éducation nationale. La force de "Pinocchio" est d’être générique, et donc recevable dans une variété de cultures ou de religions plus grande (Les contes retranscrits par Perrault, ou ceux d’Esope, sont beaucoup plus équivoques, et remettent parfois en cause la piété familiale ou nationale.)

    Le Pinocchio de Lucas Varela se joue de l’enfer. Disons que, comme tous les ouvrages humoristiques, il a pour effet de remettre en cause le discours éthique ou politique nécessairement binaire; de mettre un bâton dans la mécanique de la fiction, dont le discours moral et politique se nourrit au contraire (On comprend que les anarchistes puissent user de l’humour comme d’une arme beaucoup plus efficace que le terrorisme.)

    Les allusions dans "Paolo Pinocchio" à d’autres œuvres inspirées par l’enfer sont nombreuses. Dans la culture italienne où Varela puise, elles ne manquent pas. Elles viennent tantôt de la mythologie romaine, tantôt du christianisme opposé (qui associe Rome à Satan); parfois de telles conceptions se conjuguent bizarrement, comme dans la "Divine comédie". Varela fait ainsi du clergé catholique, à l’instar de Dante et Boccace, un grand pourvoyeur de l’enfer. Une prêtresse de Diane confie à Pinocchio: "L’enfer n’est qu’un état de l’âme." Elle rejoint ainsi la psychanalyse moderne, et Varela s’amuse de la comparaison entre l’appendice nasal érectile de Pinocchio et l’organe viril, objet spécial de l’attention de toutes les doctrines morales à travers les âges (La capote anglaise n’est pas si éloignée du voile islamique qu’on le croit, tous deux instruments conçus pour protéger la société des débordements masculins.)

     Apparemment légère, cette variation sur le conte de Pinocchio facilite la compréhension de déterminations sociales le plus souvent inconscientes, et d’un symbolisme culturel plus profond que les étiquettes religieuses ou partisanes antagonistes peuvent laisser penser. Ces oppositions correspondent en réalité à des méthodes opposées pour accéder au bonheur. La multiplication des points de vue éthiques ou identitaires finit par incliner chacun à penser que l’enfer, c’est l’autre, dans la mesure où il constitue un obstacle sur la voie du bonheur. La crise économique représente une menace de nature infernale pour beaucoup; une menace qui trouve sa principale force dans la conviction que la société de consommation est un paradis (si tel était le cas, nul n'y ferait un usage abusif de l'alcool ou de la drogue, dont la jouissance paisible dissuade). L'état de panique ou de terreur provoquée par l'enfer et ses multiples représentations, joue donc un rôle social décisif de maintien de l'ordre public, en tous temps et en tous lieux.

    Pour faire valoir encore l’actualité de cette BD, je fais observer que nos députés ne sont autres que des "élus". Et que la destination de nos grands hommes et femmes est toujours le "Panthéon" ; enfin qu’il est réservé au peuple un rôle de figuration, guère éloigné de celui attribué à Jupiter dans certaine religion antique.

    Paolo Pinocchio, Ed. Tanibis, 2012

    (par Zombi - leloublan@gmx.fr)

  • Chat continue

    Le dessinateur bruxellois Philippe Geluck vient d'annoncer qu'il cesse de dessiner des chats. Mais les chats sont des animaux imprévisibles, alors chat continue...

     

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    (Une parodie de Zombi - pas de produits dérivés pour l'instant)

     
  • Une poignée de liens

    par Michel Tamer

    + C'est en travaillant dans la pub et plus particulièrement en faisant des recherches pour Disney que j'ai découvert le travail de Luc Latulippe. Il est canadien, parle français, mais vit à Vancouver. C'est un illustrateur (numérique) formidable. Le DA en chef de Disney avait trouvé que son style en lui-même racontait une histoire, toujours une mise en situation ; et je partage son avis.

    + En re-visitant son site, j'ai trouvé un lien vers "Drawn", blog qui comme disent ses créateurs "est une source d'inspiration pour l'illustration, l'animation, le dessin satirique (cartoon) et les comics".

    + J'y ai découvert Oliver Jeffers, qui est un illustrateur bicéphale; pour comprendre, il faut voir la différence entre son travail pour livres d'enfant et ses peintures...

    Il y a d'autres artistes à découvrir sur ce blog. C'est très professionnel, propre et simple. Il n’est pas nécessaire d'étudier Michel-Ange pour faire de la BD.

  • Revue de presse BD (38)

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    Une des 21 acryliques de Marjane Satrapi exposées jusqu'au 23 mars à la galerie J. de Noirmont.

    + Si je n'étais pas agoraphobe et que j'avais pu me rendre au festival d'Angoulême, je serais allé à la table ronde sur le dessin de presse avec Vuillemin et Jul; j'aurais soigneusement évité les débats sur la bd numérique (zzzzzz); j'aurais hésité pour l'avant-première du film "Aya de Yopougon", vu que le cinéma me file la migraine; j'aurais aussi maté le reportage sur Benjamin Rabier; et puis ce débat sur "La justice vue par les jeunes de la Charente" m'aurait sûrement plu; sans oublier d'avaler un exemplaire ou deux de la spécialité culturelle locale: le chabichou. Ah, j'allais oublier de vous refiler le programme heure par heure.

    + Le journaliste belge Didier Pasamonik (alias colonel Pasamonik) se plaint d'étre tricard au 40e festival qui commence ce soir. Sur son site "Actuabd", il a taggé plusieurs fois la devanture du festival, insistant sur la division entre les différents organisateurs et la menace que fait planer la crise économique sur cet événement "bling-bling".

    + Mieux qu'un débat sur la BD numérique, dans le dernier magazine "Zoo" n°45, Yannick Lejeune présente quelques gazettes numériques, qui viennent ou sont sur le point d'être lancés : "Mauvais Esprit", "Professeur Cyclope" et "La Revue dessinée".

    + La BD-blogueuse Pénélope Bagieu devrait recevoir la médaille de Chevalière des Arts et Lettres. C'est quand même moins la honte que la légion d'honneur !

    + A ma connaissance, aucun membre de "Zébra" n'a participé à l'édition 2013 des 24h de la BD. Ouf, je suis rassuré, il n'y a aucun sado-masochiste dans la bande! Bien sûr, vous entendrez dire certains qu'"on s'éclate trop à faire les 24h de la BD!": tous les masos disent ça. Personnellement, j'ai trop de respect pour la BD pour accepter qu'elle soit comparée à un sport.

    + "Un Monde de Bulles", l'émission de la chaîne de TV "Public-Sénat" consacrée à la BD s'arrête... enfin. L'institution avait sans doute cru pouvoir ainsi se rajeunir, ou bien attirer des téléspectateurs sur "Public-Sénat", mais le jeune journaliste en charge de l'émission imitait Jean-Luc Delarue, ce qui pour une émission consacrée à la BD ne collait pas trop (sauf dans les cas de romans graphiques intimistes).

    + Il a fallu dix ans à Fred pour dessiner son dernier album de Philémon, quant à lui, "Au train où vont les choses." Non pas seulement parce que Fred est un grand jouisseur, mais parce que sa main ne suit plus.

    + Le dessin de la semaine est une (dé)composition de Bernharda Xilko & Johanna Marcadé pour le festival off d'Angoulême.

    (par Zombi - leloublan@gmx.fr)

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  • Bonne année enflammée

    Bon, dernier jour pour la carte de voeux : à tous une bonne année !! A Zébra aussi, du coup...

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