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Zébra propose une sélection des meilleurs dessins de la semaine (editorial cartoons) tirés de la presse internationale ; pour le meilleur et le pire, le genre connaît un regain grâce à Internet, qui permet aux non-professionnels de s'exprimer et aux professionnels de publier des dessins qui n'ont pas été retenus par la rédaction.
Le dessinateur letton Sluka, affilié à "Cartoon movement", ironise sur la nouvelle méthode russe afin de conquérir l'Europe de l'Est.
Les oreilles d'Obama doivent siffler, avec toutes les informations qui lui sont transmises par les agences d'espionnage intérieure et extérieure. Le dernier espace de liberté se situerait-il dans l'angle mort des caméras de surveillance, ou bien dans la difficulté des espions de faire le tri entre les informations ? L'histoire des politiques de plus en plus sécuritaires dans tous les domaines illustre aussi leur échec - dessin de Rayma Suprani, Vénézuélienne affiliée à "Cartooning for Peace".
Vendredi : petit dessin de presse sur le thème à la mode de la liberté d'expression. En guise de clin-d'oeil à Orwell ou à Bernanos, qui a deviné lui aussi l'accélération du processus de robotisation des esprits, je dirais qu'il n'y a que dans un régime totalitaire que l'on peut organiser des concours sur le thème de la liberté d'expression.
+ Les De La Motte Brothers (frères De La Motte) sont deux peintres nantais qui peignent de grandes toiles expressionnistes sur des sujets aussi rebattus que le sexe et la violence, mais en parodiant les méthodes de promotion de l'art post-moderne.
+ Dans la rubrique "On s'en fout", la vente de planches de BD originales organisée par la maison Christie's et Daniel Maghen (5 avril) fut un succès, puisque les enchères ont atteint un total de 3,8 millions d'euros. Le manque de confiance actuel dans les marchés boursiers est favorable à l'investissement dans les objets d'art. Bien sûr le fétichisme entre aussi en ligne de compte, la nostalgie des collectionneurs pour des objets leur rappelant leur enfance, ce qui étaye les soupçons à l'égard de la bd franco-belge, Tintin en tête, d'être une culture pédophile.
+ L'infantilisme le plus notable de la BD franco-belge est son caractère de propagande politique et morale. Telle la série des "Aventure de Buck Danny", destinée aux jeunes garçons et mettant en scène des pilotes de guerre américains (plus racistes que Tintin). Cette série présente la guerre moderne, si ce n'est comme un divertissement à l'instar de certains jeux vidéos récents, du moins sous un jour "héroïque". Des observateurs ou témoins plus crédibles relèvent au contraire l'absence d'héroïsme dans la guerre moderne.
La commémoration actuelle de la guerre de 14-18, à laquelle le milieu de la BD a été convié, crée des remous et des divisions en son sein, entre auteurs tenants de valeurs républicaines et d'autres plus pacifistes. L'exposition "La Faute au Midi - soldats héroïques et diffamés", au centre aixois des archives départementales des Bouches-du-Rhône illustre une nouvelle fois l'ambiguïté de cette commémoration, dont le caractère pédagogique et scientifique est parfaitement contestable. La flatterie des milieux populaires, ici, cache en effet que les guerres modernes s'inscrivent mal dans le cadre démocratique général, censé être celui de l'Occident moderne, non seulement de par leurs méthodes, ce qui est l'évidence même, mais sur le plan culturel plus subtil de la mobilisation de l'opinion publique en temps de paix, c'est-à-dire du maintien des esprits en-deçà d'un certain seuil critique, notamment à l'aide de la "culture de masse". La conception "quantique" de la démocratie, républicaine ou technocratique, opposée à d'autres conceptions plus qualitatives, véhicule cet aspect militant ou militaire.
+ Plus que quatre jours pour participer au concours de dessin de presse sur le thème de la liberté d'expression, organisé par "Tendance Ouest". A noter que ce ne sont pas les oeuvres complètes de Georges Orwell, Karl Marx ou Evelyn Hall ("Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer.") qui seront offertes aux vainqueurs, mais des week-ends à Bagnole-de-l'Orne, ce qui en découragera peut-être certains ?
+ Depuis quelques semaines, "The PylGreff Project" propose à travers des chansons de Monsieur Pyl, illustrées régulièrement par Philgreff, une petite sociologie humoristique de la société française (ou peut-être n'est-elle pas sociologique, justement parce qu'elle est humoristique ?). Le "medley" ci-dessous diffusé sur Youtube donne une vue d'ensemble de leur travail en cours :
La semaine de Zombi. Mercredi : du fait qu'ils sont complètement décomplexés, on peut qualifier les leaders de gauche de leaders de droite. Autrement dit les leaders de gauche dealent du rêve, mais ils n'en consomment pratiquement pas eux-mêmes.
Dans la famille des exilés (fiscaux ?), je demande le magicien étant allé exercer ses super pouvoirs en Inde (avec quelques adaptations)...
Petite question : quand un tour de magie foire et que rien ne sort du chapeau, est-ce qu'on peut dire que le magicien s'est fait poser un lapin ? Naumasq
La semaine de Zombi. Mardi : Le président a annoncé qu'il pourrait perdre son emploi en 2017 ; il ne manquerait plus que le personnel de Pôle emploi soit limogé en même temps que lui pour faute grave.
Zébra propose une sélection des meilleurs dessins de la semaine (editorial cartoons) tirés de la presse internationale ; pour le meilleur et le pire, le genre connaît un regain grâce à Internet, qui permet aux non-professionnels de s'exprimer et aux professionnels de publier des dessins qui n'ont pas été retenus par la rédaction.
Les Algériens ont réélu pour la troisième fois le président moribond Abdelaziz Bouteflika, et le dessinateur algérien Hic illustre dans ce dessin que les Français ne sont pas les seuls à nourrir des doutes à propos de la démocratie.
Ce dessin de Hajo (Hollande) montre un Poutine un peu hésitant à replonger dans le bain de la guerre froide. A la guerre comme en amour, il faut au moins être deux.