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FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE

  • Revue de presse (12)

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    + Interview des fondateurs de The Hoochie-Coochie, maison d’édition artisanale, qui fête ses dix ans (les spécialistes de "blues" se passont mieux que les autres de lire l'interview).

    + Sur le trottoir, Jean-François Jetté, jeune auteur de BD montréalais a vendu 30.000 ex. de son fanzine da bande-dessinée (environ 5000/n°). Comme ça on sait quoi faire avec le prochain Zébra.

    + Il existe une association française des critiques et journalistes de BD (ACBD) qui a récemment remis son prix «Asie» à «Une vie dans les marges» de Toshihiro Tastumi (Ed. Cornélius).

    Dans une interview accordée au printemps dernier à « Men’s up », le secrétaire de l’association, Gilles Ratier, qualifie les quinze dernières années d’ « âge d’or de la BD ». Il constate en effet : 1/que les bénéfices des éditeurs de BD ont augmenté malgré la crise ; 2/ que la production d’album est passée au cours des quinze dernières années de 500 à 5000 nouveautés par an ; quant aux auteurs, hélas, si leurs chances d’être publiés se sont multipliées, celles d’en tirer des bénéfices ont plutôt été divisées.

    NB : l’expression « âge d’or » est parfois prise au sens figuré pour parler, en termes de qualité, du sommet atteint par tel ou tel genre d’art ou de littérature.

    Z.

    Voilà, c'est tout pour cette fois.

  • Histoire de dessiner...

    l'association Zébra (illustrateurs et auteurs BD) cherche un local à Paris ; histoire de dessiner le modèle vivant qui est, dit-on, "l'enfance de l'art".

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  • Artifices

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  • De Caran d'Ache à Morris

    -E. Pollaud-Dulian, sur le blog "Illustrissimo", compare les dessins de Caran d'Ache, Gus Bofa et Maurice de Bévère (autrement dit "Morris") ; c'est notamment le cas en ce qui concerne les premiers albums de "Lucky Luke", avant que le dessin de Morris ne devienne plus nerveux et moins rond. Le caricaturiste Caran d'Ache (antidreyfysard comme Degas et Forain) a inspiré de nombreux illustrateurs.

    -D'ailleurs on peut relever que les premiers épisodes de "Lucky Luke" empruntent aux récits de voyage de Mark Twain autour du Mississipi (l'intrigue des "Rivaux de Painful Gulch" semble ainsi tirée d'une anecdote racontée par M. Twain sur la guerre aussi farouche qu'inepte que se livrent deux familles de fermiers, et présentée par l'écrivain comme authentique).

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    Caricature par Caran d'Ache.

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    Dessin de Gus Bofa

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    Couverture de "Lucky Luke" par Morris.

  • Revue de presse (11)

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    + «Papier Gâché», petite maison d’édition indépendante à Paris, organise dans le XXe arr. (bibiothèque M. Duras) la 2e édition d’un festival d’auto-édition graphique. ATTENTION, L’APPEL A CONTRIBUTION S’ACHEVE APRES-DEMAIN ! (Je cours à la Poste inscrire Zébra)

    + Maël Rannou, du blog «1Fanzine/jour», a pondu récemment une note recensant les meilleures bases de données dans le domaine de l’auto-édition et du fanzinat.

    + Le blog «Case Départ» propose une chronique du festival d’Angoulême illustrée avec de vieux clichés en noir et blanc.

    + Bateman n’est pas seulement le blaze du plus mélancolique des super-héros yankees, mais aussi le nom d’un illustrateur comique britannique (Henry Mayo), peu connu de ce côté-ci du "channel". H.M. Bateman publia dans «Punch» et «The Tatler» des dessins au trait nettement inspiré de celui de Caran d’Ache, et les éd. Actes Sud sous la forme d’une anthologie («Mimodrames») lui font passer le tunnel.

    + L’agence d’illustrateurs «Illustrissimo» publie sur son blog une instructive interview d’Emmanuel Pollaud-Dulian ; Pollaud-Dulian souligne par exemple la similitude du dessin de Morris avec celui de Bofa ; notre érudit affirme aussi que le dessin est méprisé en France ; mais est-ce seulement le cas de la France, dès lors qu’on sort du registre du dessin décoratif ou publicitaire ?

    + Le fil des revues de presse du blog Zébra. Voilà, c'est tout pour cette fois.

  • L'Histoire de Sayo***

              J’ai crains d’abord que le dessin tiré au cordeau de Yoshiko Watanabé, professeur de manga en Italie, ne m’empêche d’entrer dans ce petit roman historique en BD… Et puis non, je me suis laissé prendre quand même par l’atmosphère inquiétante de cette espèce de «thriller» historique, tiré d’un témoignage authentique par le scénariste Giovanni Masi.
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                    Nous est narrée l’histoire d’une famille d’immigrants japonais en Chine, qui se retrouve dans une position délicate à la fin de la seconde guerre mondiale, quand l’envahisseur japonais est vaincu. Cette famille composée surtout de femmes et d’enfants en bas-âge se retrouve isolée dans une Mandchourie devenue hostile ; Sayo, l’héroïne du récit, est même sur le point d’accoucher. Le retour au pays de ces Japonais déchus (nikkeijin) s’avère aussi nécessaire que périlleux. A tous ces dangers s’ajoute l’incertitude quant au sort du mari de Sayo, engagé dans l’armée nippone et probablement prisonnier des Chinois.

                    Le mélange est réussi entre une intrigue dont le ressort est surtout psychologique (comment une jeune femme habituée à une vie paisible et aisée va-t-elle se sortir du pétrin dans lequel elle se retrouve subitement plongée), et l’éclairage d’un épisode méconnu de l’histoire, voire honteux, les récits des vainqueurs offrant peu de place à la compassion pour le sort de leurs anciens ennemis. Le dessin japonais de cet album contribue en définitive à accroître le dépaysement du lecteur français.

     L’Histoire de Sayo, par Yoshiko Watanabé et Giovanni Masi, Dargaud , 2011, 19 euros.

    (Critique parue dans Zébra 3)