par Adéka
paysage
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Croquis de vacances
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Revue de presse BD (282)
+ "Pas un jour sans soleil !" : François Ravard a détourné un slogan d'office breton du tourisme pour intituler son album (paru chez Glénat), mais cette succession de portraits de la côte bretonne n'est pas peinte à l'aquarelle par hasard... Un peu d'humour réchauffe chacun de ces paysages. L'auteur est à l'aise dans cet exercice, on pense à Sempé.
+ Si le bédéaste François Bourgeon vit en Bretagne, il a situé à Paris pendant la Commune le nouvel opus de sa série à succès "Les Passagers du Vent". Méticuleux, il a fait faire une maquette de quelques rues de Montmartre, que l'on peut voir dans ce petit reportage.
+ La Maison de l'Epargne (Paris Ve) a organisé un concours d'affiches (doté) sur le thème : "La Finance : amie ou ennemie ?". Avant le vote du jury, on peut voir les affiches retenues pour concourir et les commenter sur le site de la Maison de l'Epargne.
Affiche proposée au concours "La Finance : amie ou ennemie ?" par tOad.
+ Le dessinateur de presse lyonnais Lacombe, confrère de LB à "Siné-Mensuel", vient de publier "Résistance" (ed. Iconovox), recueil de caricatures parues au cours des dix dernières années.
Dessin de presse signé Lacombe.
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Paysage à l'insecticide
Dessin par WANER
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Revue de presse BD (141)
Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.
Pins dans la campagne romaine par Le Lorrain (British Museum)
+ Les ventes aux enchères de planches de BD se suivent et se ressemblent, avec leurs records et leurs lots d'invendus. Tout ce cirque est favorisé par la crise et la raréfaction des placements sûrs. L'avantage avec l'art pâtissier, non moins "séquentiel" que la BD (il suffit d'observer un "mille-feuilles" ou un "Paris-Brest" de près), c'est qu'il se consomme frais, ce qui évite le genre de cérémonies un peu rances et mornes que sont les ventes aux enchères de vieilles planches de BD dépareillées.
Le marché du dessin ancien a connu aussi une flambée des prix au cours des vingt dernières années, et une grande bourse se tient chaque année à Paris (25-30 mars 2015). Elle vaut pour son atmosphère ; on pourrait croire certains protagonistes, antiquaires ou collectionneurs, sortis d'un roman de Balzac. La présence du diable, rassurante pour les uns, inquiétante pour les autres, est presque palpable. Les dessins, pièces à vendre à des prix audacieux ("L'audace des marchands nous perdra !"), sont présentés dans de petites alcôves comme des trésors précieux, bien que la qualité soit très inégale, allant d'un petit dessin de J.-F. Millet (doué comme pas deux pour créer une ambiance nocturne avec rien - un bout de fusain), ou une caricature de Grosz, jusqu'à un croquis un mollasson de Helleu. Si un de ces sans-culottes arabes qui s'amusent à moudre des statues assyriennes déboulait au salon pour y flanquer le feu, on imagine quel scandale ça ferait !
A noter diverses conférences et expos autour du dessin au cours de cette semaine, dont une expo consacrée à Claude Gellée, dit "le Lorrain", extraordinaire paysagiste qui fit carrière à Rome et influença plusieurs générations de peintres par sa façon de s'approprier le morceau de nature qu'il dessine.