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jack kerouac

  • Revue de presse BD (93)

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    + La dernière enquête de Spirou et Fantasio, signée Schwartz & Yann, qui paraît en feuilleton dans l'hebdomadaire "Spirou", mène ces deux héros à Saint-Germain-des-Prés, au "Café de Flore", où ils ne manquent pas de croiser Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Comme quoi il n'y a pas qu'en Ukraine qu'on déboulonne de vieilles statues...

    + Toujours dans le magazine Spirou (12 mars 2012), la scénariste de "Pablo", biographie en BD de Picasso dont le dernier tome va paraître chez Dargaud, Julie Birmant explique qu'elle a voulu "donner sa revanche" à Fernande Olivier, dont Picasso fit interdire la parution de ses mémoires. Fernande révélait notamment que Pablo consommait régulièrement de l'opium. Julie Birmant conclut que l'art de Picasso plaît peut-être beaucoup aux enfants parce qu'il était comme eux : gai, vivant, et parfois un peu cruel (troisième tome prépublié dans lemonde.fr).

    + L'association Artémisia, dont la vocation est de promouvoir la bande-dessinée féminine, s'offusque de la faible proportion de femmes au Panthéon, et à demandé à neuf dessinatrices de protester par un dessin. S'il y a bien un lieu où la paix et l'égalité devraient régner entre les sexes, ce sont les cimetières, columbariums, mausolées, et autres espaces cinéraires !

    + Un trophée "presse-citron" du dessin de presse, ou plutôt deux, l'un pour les professionnels, l'autre pour les amateurs, sera décerné dans le cadre d'une biennale du dessin de presse organisée à la BNF. Candidature jusqu'au 17 mars.

    + Lors des obsèques du cinéaste breton Alain Resnais, son portrait en BD par Floc'h, également auteur d'affiches pour des films de Resnais, a été placardé sur la facade de l'église Saint-Vincent-de-Paul (Paris, Xe).

    + Fred Wayne, rédac-chef du fanzine "Rien-à-voir", raconte sur son blog-BD sa vie aux "Restaus du coeur" où il travaille comme bénévole.

    "Comment ce but serait atteint, il n'en savait rien. Il attendait seulement son heure, comme fait la jeunesse ; il savait seulement qu'il appartenait à cette vieille famille de la terre dont le destin, dont une responsabilité, était de jouer un rôle dans l'histoire (...)" : "La Vie Hantée" (The Haunted Life), roman inédit de Jack Kerouac, vient de paraître aux éditions Penguin ; le manuscrit, rédigé par l'écrivain à 22 ans, et ensuite perdu dans un taxi new-yorkais, a été retrouvé. Dans cette oeuvre largement autobiographique, Kerouac s'interroge sur son destin de rejeton d'une vieille famille française émigrée au Canada.

    + Le dessin de la semaine est de Tamia Baudoin qui collabore au fanzine "Le Loyer".

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  • La Crème de Crumb****

    L’Américain Robert Crumb, réfugié politique en France* depuis une vingtaine d’années, a acquis grâce àwebzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,kritik,robert crumb,cleveland,cornélius,crème de crumb,fritz the cat,mad,harvey kurtzman,garry groth,féminisme,brueghel,charles bukowski,comics,jack kerouac,lsd,self made man,américain l’exposition de son travail au Musée d’art moderne en 2012 le statut d’artiste international. On a senti alors une certaine réserve de la part de cet iconoclaste, passé de l’ombre de l'underground à la lumière du musée. La muséographie est l’art de l’éclairage et de la mise en valeur, et occulte le plus souvent les zones d’ombre de la contre-culture. Il faudrait une histoire de l’art non-académique pour traduire le véritable sens de la contre-culture.

    L’intérêt de la longue interview biographique de R. Crumb, qui tient lieu de préface aux nombreux extraits de son travail, vient de ce que cet artiste est né, a grandi et a vécu dans la nation où la culture de masse est la plus étouffante. R. Crumb ne se prive d’ailleurs pas de citer en modèle Brueghel et de dénigrer les « comics » :

    - Gary Groth : Qu’est-ce que tu as contre le romantisme ?

    - Robert Crumb : Je ne sais pas quel est le problème exactement. Tout ça s’est prolongé dans Superman, les super-héros et les bandes-dessinées d’aventure « réalistes », tous ces trucs d’évasion.

    - Gary Groth : Tu te sens encore étranger à ta culture ?

    - Crumb : Oh, putain, oui. Le seul moment où je n’ai pas eu cette impression, où j’ai même commencé à me dire que je faisais peut-être partie du truc, c’était à la fin des années 1960, pendant la période hippie. Même si je ne me sentais pas tant que ça en phase avec le mouvement hippie (…).

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  • Tête littéraire

    A vrai dire je connais mieux le bar "Jack Kerouac" que les bouquins de Kerouac. Il est dans webzine,gratuit,bd,zébra,bande-dessinée,fanzine,portrait,jack kerouac,pigalle,san francisco,barun quartier de putes intouchables (call-girls).

    Des enseignes lumineuses clignotent tant qu'elles peuvent pour faire passer ce quartier plutôt minable de San Francisco pour un endroit de rêve aux yeux des touristes noctambules.

    Le premier soir à San Francisco, mon pote Henri qui est logé à quelques rues, m'entraîne dans ce rade avec une amie. - Je suis bien content qu'il n'y ait pas de bar "Louis-Ferdinand Céline" à Montmartre, je lui dis dans un américain encore hésitant, et il me regarde, perplexe.

    La vodka du bar est excellente pour quelqu'un comme moi qui déteste ordinairement ce breuvage de pollack, et mon pote Henri n'a aucune peine à me faire ingurgiter les 3/4 de la bouteille, qui n'a pas le goût de détergent habituel de la vodka. Et je passe ensuite la moitié de la nuit à aller dégueuler ce que j'ai bu dans les WC. Ceux du rade d'abord, puis ceux de Henri. En toute discrétion ; je m'efforce bêtement de faire bonne figure, pour ne pas passer pour un pédé auprès de Henri dès le premier soir. Il ne se doute de rien, mais je me jure de ne plus ingurgiter que des alcools français à l'avenir. On cause un peu de Bukowski, que je connais mieux. Bukowski déteste les médecins et la médecine ; c'est très rare de la part d'un Allemand ; il y a une ou deux pages où Bukowski insulte les médecins, très bien foutues. Si Kerouac fait ça quelque part, merci de m'indiquer où. Je n'ai pas de temps pour la poésie, mais exactement ce qui est.

    Si Henri est pédé, je l'ignore, et je crois que je ne le saurai jamais ; pour les Yankees, le sexe est un truc si important qu'ils aiment bien entourer la chose d'un épais mystère. Exactement comme les nonnes. Mme de Staël dit ça à propos des Allemandes : "Elles sont prêtes à tout pour une histoire de coeur." Les Américains, plus encore que ça : ils sont prêts à bousiller leur vie. Les Yankees sont des Allemandes. Mon pote Henri, lui, c'est le moins cinglé de tous. Il m'a fait visiter les Etats-Unis, comme Virgile fait visiter les enfers au poète Dante.

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