par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans SINE-MENSUEL)
siné-mensuel - Page 14
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Caricature Corées
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Caricature Brett Cavanaugh
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans SINE-MENSUEL)
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Caricature Emmanuel Macron
par l'Enigmatique LB
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Caricature Jean-Michel Blanquer
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans SINE-MENSUEL)
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Sic transit...
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans SINE-MENSUEL)
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Caricature Donald Trump
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
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Revue de presse BD (285)
+ "Le Siècle des Lumières est hélas révolu !" Siné.
Pour fêter les dix ans de "Siné-Mensuel" (dont quelques années de parution hebdo) vient de paraître un épais hors-série. Il regroupe pléthore de signatures de caricaturistes & chroniqueurs enrôlés par Siné dans son ultime combat utopique (pour le triomphe de l'intelligence sur la connerie).
Comme dit Jean-Marie Laclavetine en préambule : grâce soit rendue à Philippe Val et BHL pour avoir offert à Siné une retraite à sa mesure (celle d'un type trop entier pour composer avec la mort).
La part belle est faite dans ce hors-série aux charges humoristiques de Siné, dessinées ou calligraphiées. A juste titre car "Siné-Mensuel" n'a pas de véritable stratégie partisane ; c'est plutôt un journal adossé à la personnalité de son fondateur, assénant swings et directs comme un boxeur monté une dernière fois sur le ring avant de tirer sa révérence (en 2016).
+ L'affiche du festival de BD d'Angoulême est en général dessinée par le lauréat de l'année précédente et lui seul. L'organisation a édicté une nouvelle règle, proposant pour l'édition 2019 trois affiches différentes. Probable qu'on cherche ici à compenser l'effet repoussant de l'affiche de Richard Corben, lauréat en 2018.
Bien entendu le communiqué officiel fournit une toute autre raison : - Comme les dernières éditions l’ont démontré, le Festival s’engage activement dans l’accueil et la promotion d’un 9e Art toujours plus avide de nouvelles cultures, de nouveaux genres et de nouveaux publics... blablabla.
+ Les enseignes "Gibert-Joseph" et "Cultura" ont retiré de leurs rayons un album de Bastien Vivès récemment paru, "Petit Paul", à la demande de clients accusant cet album d'incitation à la pédophilie. L'auteur et l'éditeur (Glénat) se défendent d'une telle intention et se retranchent derrière l'humour. La BD est parue dans une collection qui veut marier humour et sexualité.
Le sujet de la pédophilie est un sujet particulièrement sensible, tout comme celui du harcèlement sexuel. On se souvient d'une pétition lancée l'année dernière aux Etats-Unis pour demander le retrait du musée de New York d'une toile à connotation pédophile de Balthus.
L'hypocrisie est de tous les côtés dans ce genre d'affaire : du côté de l'éditeur, qui utilise l'argument libéral éculé de la "libération sexuelle", alors que la sexualité est avant tout une question d'instinct et non de choix ; mais aussi du côté des défenseurs des enfants, bien plus exposés à la violence pornographique désormais par le biais des ordinateurs, tablettes et téléphones, dont l'accès est facilité.
+ Le festival de BD gratuit "Formula Bula" (29 et 30 sept.) revendique une programmation éclectique. Un peu moins de vingt petits éditeurs indépendants seront présents.
"Je suis tombé dedans quand j'étais petit" : une expo. sur ce thème regroupe des oeuvres de T. Ungerer, D. Goossens, Blutch, Gilles Rochier, Pétillon, Anouk Ricard...
A la médiathèque F. Sagan (Paris Xe).