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caricature - Page 382

  • La semaine de Zombi

    Mercredi : Le suicide de l'avocat des riches Olivier Metzner devrait me faire facilement la semaine. C'est sans doute un geste hautement significatif sur le plan économique.

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  • La semaine de Zombi

    Mardi : Pour les ermites qui préfèrent se tenir à l'écart de l'actualité, Karl Lagerfeld est l'inventeur du fameux pas de l'oie blanche. Afin d'honorer cet humaniste-styliste, la chaîne "Arte" organise un concours du plus beau dessin le représentant.

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  • J'aime pas la crise***

    On s'étonne parfois à l'étranger du tempérament "râleur" des Français. Non seulement la vie est atroce, webzine,gratuit,zébra,bd,bande-dessinée,caricature,marc large,alévêque,crise économique,critique,kritik,zombi,français,esclavage,aristote,travail,voltaire,hoëbekemais il faudrait faire bonne figure, être content de subir la dictature de la vie, la pire de toutes, puisque toutes les autres en dépendent !?

    Si appliqué aux choses vaines (travail, famille, patrie), l'étranger ne se rend pas compte que cette absence de décalage le prive de l'humour, et qu'il se laisse ainsi complètement instrumentaliser par la vie. Adolescent, j'ai passé quelques semaines dans le Nord de l'Allemagne: c'est dingue comme ils prennent la vie au sérieux dans ces contrées ! C'était la première fois que je voyais des cours de ferme propres.

    L'introduction de l'humour dans les milieux ouvriers, principalement déportés en Asie aujourd'hui, pourrait avoir pour effet de les dissuader de s'adonner à cette tâche pour laquelle l'homme n'est pas fait, comme dit Aristote : le travail (ce qui lui vaut les railleries du Prussien esclavagiste Voltaire).

    C'est ce que j'ai pensé en feuilletant le dernier album de Marc Large: comme l'esclavage est largement délocalisé aujourd'hui, la principale tâche des pays riches étant d'absorber les fruits de la croissance, il faudrait larguer des caisses de cette BD au-dessus des pays où l'esclavage sévit. Ils verraient que la crise n'empêche pas les Français de se marrer. Bien sûr, on est tous conscients que nous devons des tonnes de milliards aux dirigeants des dictatures où la sueur et le sang sont meilleur marché. Peut-être seront-ils ainsi renversés bientôt, à cause du défaut de paiement de nations mieux armées qu'eux ? Leurs têtes coupées, voire pire encore. Mais bon, c'est la vie, et ce n'est pas en lui léchant le cul, ni en faisant les trois 8 qu'on trouvera une solution.

    Le paradoxe de cet album est de mélanger des dessins humoristiques qui prennent le parti de rire de la crise économique, qui n'est jamais que le symptôme du vieillissement d'un système, avec des bafouilles de Christophe Alévêque, qui manquent de sérieux. L'humour est un truc sérieux. Voyez les universités : elles sont remplies ou presque de statisticiens, c'est-à-dire de prévisionnistes, qui ont été les premiers surpris par l'aggravation subite de la crise. Donc pleine de gens pas très sérieux. Tout en étant parfaitement sinistres, comme il vous suffit de vérifier en ouvrant la télé sur la première émission consacrée par de doctes experts à la question économique.

    M. Alévêque prétend que les patrons se servent de l'argument de la crise pour baisser les salaires et rogner les primes. Evidemment, je comprends que le type qui a pris un crédit sur trente ans pour s'acheter un pavillon puisse être emmerdé. Mais, s'il avait eu des instituteurs un peu plus responsables, ils lui auraient enseigné à se méfier des banquiers comme de la peste. C'est donc plutôt un problème d'éducation. La réalité des catastrophes engendrées par la mécanique économique au cours des derniers siècles est bien différente de ce que décrit M. Alévêque. Elle vient bien de la foi inébranlable dans la croissance économique et l'éternel retour du profit.

    "J'aime pas la crise", M. Large et C. Alévêque, éd. Hoëbeke, 2013.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

     

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  • La semaine de Zombi

    Samedi : Les guerilleros ont en Amérique du Sud le statut des saints du calendrier...

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  • La semaine de Zombi

    Jeudi : Tout frais sorti du tuyau, le "coming-out" le plus fumeux de l'année ! Le pape françois... on ne pouvait pas faire plus paradoxal.

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  • Revue de presse BD (44)

     

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    + Le dessinateur satirique Terreur Graphique a ouvert un tumblr où il publie les caricatures de ses confrères et (ex-)amis.

    + Peut-être une solution pour les auteurs de BD indépendante dans la dèche: l'exil au Etats-Unis. Le marché est plus grand, et le niveau de la concurrence... eh bien, jugez plutôt par vous-même dans ce catalogue d'auteurs de comics (2012) publié par Françoise Mouly.

    + Extrait (épisode complet) à lire en ligne d'une BD publiée par les éditions Colosse. Sur des vieux cons qui faisaient des fanzines BD quand ils étaient plus jeunes. Plutôt marrant.

    + Une petite BD sur la grandeur et la décadence du Hip-hop dans le fanzine "Gonzaï". Mais ils ne causent pas de Ménélik, et moi je ne jure que par Ménélik.

    + Dans "Zoo" n°46 (mars), Didier Pasamonik conclut son article sur la crise du marché de la BD de cette façon: "Par ailleurs le cinéma est une industrie", concluait André Malraux dans son "Esquisse d'une psychologie du cinéma". Il en est de même pour la BD.(...)" C'est complètement faux : la réalité est que le cinéma est nécessairement une industrie : il ne peut pas, ou n'a pas pour l'instant échappé aux conditions de production industrielle, auxquelles la BD n'est pas nécessairement astreinte, elle. Le président du festival d'Angoulême, Benoît Mouchard, rappelait d'ailleurs récemment qu'"un gros éditeur de BD" fait à peu près le même chiffre d'affaire qu'un gros hypermarché. Par conséquent quelques mois peuvent suffire pour que l'industrie de la BD se casse la gueule, et non pas des lustres comme pour l'industrie automobile US.

    + Sur ce blog de la bibliothèque de la Sorbonne, on défend l'idée qu'une adaption en BD, est plus originale, plus libre et moins lourde, quand elle n'est pas fidèle à l'oeuvre. Le gugusse qui a écrit ça ne se rend pas compte que, dans ce cas, ce n'est plus une adaptation ou une traduction, mais une escroquerie. Que penser d'un metteur en scène qui donnerait des pièces "librement adaptées de Shakespeare", si ce n'est qu'il cherche à coller un nom célèbre sur un point de vue subjectif.

    + Le dessin de la semaine est extrait des calepins de Lapin, auteur de carnets de voyage et d'autocollants déco., ainsi que d'automobiles et de trucs à moteur en tous genres.

     

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  • La semaine de Zombi

    Mardi : Une conférence de Pacôme Thiellement au Monte-en-l'air sur le thème de Satan & l'artiste. "Vous voyez très bien de quoi je veux parler..."

    - Il y a un dieu pour la racaille et les voyous, les incultes : c'est Satan trismégiste.

    - Il y a un dieu pour les dandys et les artistes, il était beau, il était fort... mais il est mort.

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