+ John Kenn dessine ses cauchemars d'enfants sur des "post-it". Vu la la forme et l'usage du "post-it", je ne sais pas trop si on peut parler d'art séquentiel ? Il faudrait demander à un spécialiste. Le fait de dessiner sur des post-it plutôt que sur des bouts de papier quelconques démontre que le type a de la suite dans les idées.
+ Pas content qu'on lui ait renvoyé du festival de Bastia le fruit de son travail emballé à la va-que-je-te-pousse, le tampographe Sardon a pondu sur son blog un accusé de réception vengeur. Désormais, on saura qu'un "punk à blog" est plus hargneux qu'un "punk à chien". En même temps, les Corses, l'art moderne c'est pas trop leur truc, si, hormis le football ?
Sinon le tampographe annonce que les portes de son atelier rénové seront ouvertes le 23 novembre. Si vous n'êtes pas déjà tatoué(e), vous pouvez toujours aller vous faire tamponner.
+ Si on veut éviter les commémorations de la guerre de 14-18 un peu trop pompeuses, on peut toujours réécouter la chanson de Brassens, ou bien lire le feuilleton de Maadiar sur son blog, "Mathurin soldat".
+ A noter que Les premières "puces de l'illustration" se tiendront ce samedi 16 novembre à Paris, porte de Bagnolet.
+ "Siné Mensuel" est à poil. 19.000 ex. seulement de l'avant-dernier n° se sont vendus, quand il aurait fallu 5.000 ventes supplémentaires pour atteindre l'équilibre. Internet est parfois cité parmi les causes du déclin de la presse, mais on peut penser au contraire que le succès d'internet est la conséquence de la médiocrité de la presse. Avant l'essor d'internet, les Français avaient déjà commencé de se désintéresser d'une presse qui servait surtout de canevas aux journaux télévisés. Les crises économiques ont fini par dissuader les moins naïfs de gober le fameux "devoir d'information".
+ Rubrique rien-à-foutre : un triptyque de Francis Bacon, figurant Lucian Freud, ou le défigurant, comme on voudra, s'est négocié en salle des ventes dernièrement 142 millions de dollars ; sur ce, "Le Monde" en ligne n'a pas honte de titrer : "142 millions de dollars, un prix salé même pour un Bacon."
+ Le dessin du jour (assez ironique à l'égard des valeurs républicaines qui, sans l'armée, ne seraient rien) est de Lucien Boucher, exposé parmi d'autres illustrateurs au "Salon de l'Araignée", fondé par Gus Bofa, salon auquel la galerie Michel Lagarde rend hommage à travers une exposition (jusqu'au 31 janvier).