...littéraires (pour faire de la place dans ma bibliothèque).
Cette semaine, deux maîtres britanniques de l'humour noir :
(La semaine prochaine : Simone Weil et Arthur Rimbaud)
par Antistyle
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Cette semaine, deux maîtres britanniques de l'humour noir :
(La semaine prochaine : Simone Weil et Arthur Rimbaud)
par Antistyle
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Cette semaine, deux écrivains nyctalopes :
(La semaine prochaine : Saki et Evelyn Waugh.)
par Antistyle
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Cette semaine, deux écrivains engagés (jusqu'au cou) :
(La semaine prochaine : Franz Kafka et Louis-Ferdinand Céline.)
par Antistyle
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Cette semaine, deux réacs :
(La semaine prochaine : François-René de Chateaubriand et Jean-Paul Sartre.)
par Antistyle
"Verlaine prenant Rimbaud", portrait double par Marc-Edouard Nabe
+ Marc-Edouard Nabe est surtout connu pour sa défense de l'écrivain maudit Louis-Ferdinand Céline, envers et contre tout le gratin parisien. Mais il est aussi peintre, illustrateur et portraitiste, admirateur de Chaïm Soutine.
Il est trop tard pour se rendre à l'expo-vente de ses portraits qui se tenait il y a quelques semaines à Aix-en-Provence. Mais certains portraits sont toujours disponibles à la vente. Les goûts de Nabe (Alain Zannini de son vrai nom) sont particulièrement éclectiques, puisqu'ils vont de sainte Thérèse de Lisieux à Jimi Hendrix en passant par Céline, Joyce, Charles Mingus, Sade, Che Guevara, Ghandi, etc.
Un reproche, quand même : l'en-tête du site de Nabe est franchement hideux, et un autoportrait de l'auteur aurait mieux fait l'affaire.
+ Le co-créateur des "Simpson" Sam Simon, qui selon son médecin n'en a plus pour longtemps à vivre, a décidé de léguer ses biens à des associations de défense des animaux et des banques alimentaires... de banques alimentaires, je suppose, strictement réservées aux végétariens.
+ Je profite de cette revue de presse pour féliciter le jeune humoriste allemand (eh oui, c'est possible) Wschinski, dont le premier recueil de gags vient de paraître. Zébra a publié régulièrement ses vignettes sarcastiques, traduites de l'allemand, ainsi qu'un polar décalé avec la complicité de son pote Sébastien Weissborn. Avis aux éditeurs français.
+ Le 5e salon du "Fais-le-toi-même", inventé par Albert Foolmoon, se tiendra à Lille au mois de septembre prochain. Ledit Foolmoon est un des promoteurs les plus actifs de l'édition "underground", grâce à son site web qui fournit une foule d'informations et permet aux adeptes du "do-it-yourself" de diffuser leurs ouvrages. Pour les Parisiens qui souhaiteraient se rendre à ce salon lillois, il faut compter quand même une petite semaine à pinces.
+ L'illustration de la semaine est de Marcus Oakley, repéré par Yassine du blog Lezinfo, dédié à l'illustration.
Portrait de Th. Gautier par M. Penhouët
A chaque fois que je me rends à Bruxelles, je n'en reviens pas de cette architecture bordélique. Du coup, moi qui ne m'intéresse pas à l'architecture habituellement, je lève les yeux. Tous les styles se mélangent, du plus modeste au plus prétentieux, comme ce Palais de Justice kafkaïen.
La petite fanzinothèque belge organise chaque année un festival de la micro-édition et du fanzine dans le quartier Saint-Josse, dans son "bunker", vaste cave mystérieuse faite de matériaux composites.
L'ambiance est décontractée ; on y sirote de la "Jupiler" en guettant le chaland. Ce sont les produits dérivés qui se vendent le mieux : tee-shirts sérigraphiés (un must), cartes postales et divers tirages ultra-limités soigneusement ouvragés (je dis ça aussi pour me rassurer de n'avoir vendu que très peu d'exemplaires de Zébra).
Si la fille d'à côté, représentant le Cagibi (micro-maison d'édition lilloise) vendait des voitures, elle serait déjà millionnaire. Je le lui dis, et elle me regarde avec une moue dégoûtée.
Je tombe en arrêt devant les portraits d'écrivains expressifs de Marine Penhouët, dont Théophile Gautier reproduit ci-dessus, ainsi que Kafka, Meyrink et Poe. Ils lui ont servi à illustrer un mémoire de fin d'étude (DNSEP) sur la littérature fantastique.
Ces portraits sont édités en cartes postales et on peut se les procurer auprès de l'autoresse (penhouetmarine@gmail.com).
A vrai dire je connais mieux le bar "Jack Kerouac" que les bouquins de Kerouac. Il est dans un quartier de putes intouchables (call-girls).
Des enseignes lumineuses clignotent tant qu'elles peuvent pour faire passer ce quartier plutôt minable de San Francisco pour un endroit de rêve aux yeux des touristes noctambules.
Le premier soir à San Francisco, mon pote Henri qui est logé à quelques rues, m'entraîne dans ce rade avec une amie. - Je suis bien content qu'il n'y ait pas de bar "Louis-Ferdinand Céline" à Montmartre, je lui dis dans un américain encore hésitant, et il me regarde, perplexe.
La vodka du bar est excellente pour quelqu'un comme moi qui déteste ordinairement ce breuvage de pollack, et mon pote Henri n'a aucune peine à me faire ingurgiter les 3/4 de la bouteille, qui n'a pas le goût de détergent habituel de la vodka. Et je passe ensuite la moitié de la nuit à aller dégueuler ce que j'ai bu dans les WC. Ceux du rade d'abord, puis ceux de Henri. En toute discrétion ; je m'efforce bêtement de faire bonne figure, pour ne pas passer pour un pédé auprès de Henri dès le premier soir. Il ne se doute de rien, mais je me jure de ne plus ingurgiter que des alcools français à l'avenir. On cause un peu de Bukowski, que je connais mieux. Bukowski déteste les médecins et la médecine ; c'est très rare de la part d'un Allemand ; il y a une ou deux pages où Bukowski insulte les médecins, très bien foutues. Si Kerouac fait ça quelque part, merci de m'indiquer où. Je n'ai pas de temps pour la poésie, mais exactement ce qui est.
Si Henri est pédé, je l'ignore, et je crois que je ne le saurai jamais ; pour les Yankees, le sexe est un truc si important qu'ils aiment bien entourer la chose d'un épais mystère. Exactement comme les nonnes. Mme de Staël dit ça à propos des Allemandes : "Elles sont prêtes à tout pour une histoire de coeur." Les Américains, plus encore que ça : ils sont prêts à bousiller leur vie. Les Yankees sont des Allemandes. Mon pote Henri, lui, c'est le moins cinglé de tous. Il m'a fait visiter les Etats-Unis, comme Virgile fait visiter les enfers au poète Dante.
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