La semaine de Zombi. Samedi : Dis-moi quelle came tu prends, et je te dirai si ton dealer est de gauche ou de droite.
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La semaine de Zombi. Samedi : Dis-moi quelle came tu prends, et je te dirai si ton dealer est de gauche ou de droite.
Vendredi : L'économie est une science surréaliste, qui n'est pas prisée pour rien des cacouacs et de toutes les espèces charognardes.
Jeudi : Qu'est-ce qui peut stopper le "hollande-bashing" hormis le retour du "tout-sauf-sarkozy" ?
+ Il y a autant de festivals-BD que de fromages en France. Parmi les plus courus, le festival "BD-Fil" de Lausanne qui -fraude fiscale oblige-, est le mieux doté. Plus de 30.000 mille visiteurs s'y sont rendus le week-end dernier. Plusieurs dessinateurs en ont tiré des strips (ci-dessus, Pierre Wazem). Au fait, à quand un festival de BD à Monte-Carlo ?
+ Il paraît que "L'Humanité" pourrait relancer le magazine "Pif-Gadget" !? Pas sûr que ce soit une très bonne idée, car la mort du PCF coïncide à peu près avec le moment où ses adeptes ont commencé de penser que l'accumulation de gadgets pourrait sauver l'humanité, en lieu et place de la science véritable.
+ L'Université de Poitiers a programmé une très sérieuse "Journée d'études autour du caricaturiste Albert Dubout et la France des années 20 à la fin des années 50" (mercredi 8 octobre). Le style des interventions tranche nettement avec celui de Dubout : "Albert Dubout ou les paradoxes de l'humanité", "Albert Dubout face à la reconversion des espaces urbains" ; même si on note l'effort louable de M. Christian Moncelet (université de Clermont-Ferrand) pour introduire un peu de rondeur : "Dubout, du bon, du binaire : duo et couples chez Dubout". Il ne faudrait pas oublier qu'une des tendances lourdes de l'humour français, de Rabelais à L.-F. Céline, en passant par Molière, Voltaire et A. Allais, consiste à se moquer de l'université ou des intellectuels. L'excès d'anthropologie est un véritable tue-l'humour.
+ Le webzine Actualitté (Lionel Davoust) approuve la censure d'une parodie de la série Bob et Bobette par le parti nationaliste flamand "Vlaams Belang", réclamée par les ayants-droits de Willy Vandersteen au prétexte que ceux-ci ne partagent pas les opinions de ce parti. Cependant on peut se demander si la pratique de la censure "au nom de la liberté d'expression" n'est pas parfaitement ubuesque. On est ici plus près du slogan terroriste "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !" que de la défense de la liberté d'expression par Voltaire, en dépit de ses propres opinions.
+ Zélium, gazette humoristique qui défie le clivage pro-Israël/pro-Palestine, non moins machiavélique que l'ancien clivage droite/gauche, organise une fiesta sur la péniche "Antipode" (Paris XIXe, 23 sept.) afin de doper la souscription qu'elle lance afin d'être distribuée en kiosque. En 2014 plus que jamais, il faut mendier pour être libre.
+ Le dessin de la semaine est une planche extraite du comix "Electric Candyland", par l'Américain Jesse Tise (Californie), sorte de remake du conte pédophile de Lewis Carroll. On devine pourquoi "Pif-Gadget" a perdu la guerre froide.
Le nouveau strip hebdomadaire de Lola, avec Martha-la-diva en vedette cette semaine :
Retrouvez chaque semaine un gag de W.Schinski traduit de l'allemand dans Zébra !
La crise n’épargne pas les contes de fée. Même les princes charmants sont obligés de faire la manche pour maintenir leur statut. Faut dire que les temps sont durs. Les dragons d’antan sont devenus des problèmes d’argent auxquels il faut faire face, les fées des agents d’imposition qui vous accordent ou pas un délai de grâce pour payer le dernier tiers, les donjons des appartements étriqués aux prix exorbitants…
Mais bon, comme dans tout, faut voir le positif : avec la déflation Cendrillon va bientôt pouvoir s’acheter une nouvelle paire d’escarpins toute neuve au lieu de chercher sans cesse son soulier manquant ; vu le taux de chômage actuel, la Belle-au-bois-dormant peut continuer de ronfler les narines bien dilatées au lieu de s’activer à chercher du boulot ; Blanche-neige est finalement bien lotie dans la forêt avec les sept nains (ça lui évite la cherté et la pollution de la ville)…
Si vous voulez quand même aider les princes charmants à continuer de délivrer des princesses et leur assurer une Saint-Valentin décente (sans crackers ni champomy), vous pourrez souscrire au prochain « Conte de féethon » qui aura lieu le jour de la saint-Valentin. Parce que si l’argent ne fait pas le bonheur, il fait que les contes sont bons…