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zebra - Page 570

  • Le Chien qui Louche****

    Un site internet dédié à Etienne Davodeau résume bien la principale qualité de son travail : «Ses webzine,bd,fanzine,zébra,bande-dessinée,critique,kritik,étienne davodeau,chien qui louche,ignorants,vin,musée,louvre,futuropolisalbums sont de ceux qu’on ne lâche pas parce qu’on veut toujours savoir «ce qui se passe après la page qu’on est en train de lire». En effet, en dépit d’un projet didactique a priori rébarbatif, je m’étais laissé entraîner jusqu’au bout de «Les Ignorants», pénultième opus de Davodeau chez Futuropolis, dans lequel l’auteur traçait une parallèle original entre la viticulture et la bande-dessinée.

    Cet effet d’entraînement tient à trois qualités : d’abord une façon de conter au rythme égal d’un marcheur sachant où il va, et quels sont ses moyens, quand beaucoup s’égarent à vouloir imiter le cinéma ou d’autres techniques ; cette qualité musicale est sans doute celle du scénariste-dessinateur en un seul homme. Secundo, Davodeau est plutôt bon observateur des comportements et des tics de ses contemporains ; on a souvent affaire à des ouvrages conceptuels, manquant de recul, puisque le concept n’est autre que le préjugé moderne. Les auteurs dont la personnalité est trop envahissante ne sont pas très crédibles, quand il s'agit de faire le portrait d'autrui, et ils ont rarement le sens de l’humour. Davodeau n’en manque pas, surtout dans «Le Chien qui louche», nouvelle déroutante et bien menée, située dans ce saint des saints de la Culture qu’est le Louvre.

    Chacune des qualités évoquées plus haut se trouve perfectionnée dans cet album, ce qui le rend plus probant que «Les Ignorants», qui manquait un peu de culot. A propos des «Ignorants», un pote m’avait fait remarquer, plutôt dubitatif, que c’était le premier bouquin dédié au vin qu'il lisait, exempt de "cuite mémorable". Cela dit les pays où l’on boit à la manière suicidaire sont justement ceux où l’on ne produit pas de vin : Russie, Etats-Unis, Bretagne, etc.

    Je ne dirai pas plus de l’intrigue de «Le Chien qui louche» que son cadre et son héros post-moderne, vigile au Louvre ; la nouvelle est un genre littéraire qui ne se résume guère. Disons plutôt que cette BD, indirectement, soulève un problème : à quoi rime tout ce cirque ? Est-ce le populo qui est abruti de déambuler ainsi à travers le palais du Louvre, en quête de sensations mal définies, ou bien ce sont les autorités culturelles compétentes qui sont inaptes à dispenser la bonne parole de la culture ? Est-ce qu’il ne vaudrait mieux pas carrément brûler tout ce fatras d’art antique & solennel, qui intimide, ou bien ne semble passionner sincèrement qu’une petite élite fétichiste ?

    Dans la BD de Davodeau, c’est une famille de ploucs qui semble être la seule à trouver un sens à peu près net à ce trésor hétéroclite sous haute surveillance, à savoir celui de faire la promotion, autant que possible, du génie humain.

    Le Chien qui Louche, Etienne Davodeau, Futuropolis, oct. 2013.

  • Strip Lola

    Un nouveau strip de Lola, dans Zébra (par Aurélie Dekeyser) :

    Préférence nationale

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  • Réduction de tête

    ...littéraire (pour faire de la place dans ma bibliothèque). Cette semaine, après M. Proust, encore un esthète...

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    par Antistyle

     

  • Réduction de tête

    ...littéraire (pour faire de la place dans ma bibliothèque).

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    NB : je suis en train de rédiger un léger "Index Proust" à entrées multiples pour faire pièce au déplorable "dictionnaire amoureux" des Enthoven père et fils. Chacun sait qu'on ne peut pas parler justement d'une chose ou de quelqu'un dont on est amoureux ; on cherche de cette façon à être exhaustif, sans jamais toucher à l'essentiel.

    par Antistyle


     

  • Mâle occidental contemporain***

    J’entame la lecture de cette BD avec un préjugé défavorable, sachant les prêchi-prêcha démagogiqueswebzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,mâle occidental contemporain,critique,françois bégaudeau,clément oubrerie,agacinski,féminisme,prostitution,dsk,bertrand cantat,philippe val,delcourt,bcbg de François Bégaudeau. L’humour ne fait pas bon ménage avec le «politiquement correct»: comment F. Bégaudeau, associé à C. Oubrerie pour le dessin, se sort-il de ce qui se présente comme une satire ? Qui plus est sur le sujet du couple et des amours modernes, à propos desquels, finalement, rien de bien neuf n’a été écrit depuis Charles Fourier, dont la critique des mœurs amoureuses bourgeoises est à la fois pleine de sagacité et d’ironie. Pour mémoire, tandis que Marx tire la preuve de l’esclavagisme des régimes bourgeois libéraux de l’étude approfondie du monde du travail et son organisation, Fourier, lui, aborde la question de l’esclavage moderne à travers le régime matrimonial instauré par le code civil.

    Cette correspondance entre le travail et la sexualité est d’ailleurs décisive : c’est pourquoi les idéologues libéraux, de droite ou de gauche (S. Agacinski), tentent de la faire oublier à l'aide d'une casuistique spécieuse (afin de préserver du travail une image idéalisée). C’est toute la différence entre le féminisme des magazines féminins branchés, prompts à donner des leçons de morale, en même temps qu’ils engrangent les dividendes de la publication de photos de gonzesses à peine pubères dans des postures suggestives - et le féminisme de Fourier.

    Verbaliser les clientts des prostituées ? Pourquoi ne pas condamner d’abord les maisons de « haute couture » sadique, qui traitent des jeunes femmes mineures comme du bétail ? - Elles sont d’accord ? - Leurs parents ont signé une décharge ? Ah bon, effectivement si le masochisme fait partie des aspirations légitimes d'un individu, dans ce cas il n’y a plus rien à dire ni à faire contre l’esclavage.

    La BD de Bégaudeau a bien un rapport indirect avec la prostitution, puisque il aborde le sujet de la frustration sexuelle de l’homme moderne, particulièrement quand il vote ou milite à gauche et que ses principes le privent de rapports sexuels tarifés, ou de s'adonner au tourisme sexuel, à l'instar de Michel Houellebecq.

    Le titre de l’album, en effet, est ambigu ; par «mâle occidental contemporain», Bégaudeau entend, en fait, le type du «trentenaire de gauche», parisien ou vivant dans une grande métropole, loin d’être majoritaire en France, y compris dans le milieu de la BD. (...)

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  • Sauvetage

    Dessin extrait du carnet de croquis de Louise Asherson :

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  • Humbug

    Retrouvez chaque semaine un gag de W.Schinski traduit de l'allemand dans Zébra : 

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    ...W.Schinski publie aussi dans nos colonnes son premier webcomic (feuilleton-BD), un polar intitulé G-1759 (A suivre).

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