- Retrouvez les gags ("humbug") de Wschinski traduits de l'allemand dans le prochain Zébra.
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- Retrouvez les gags ("humbug") de Wschinski traduits de l'allemand dans le prochain Zébra.
En attendant de le retrouver dans Zébra n°5, voici un gag inédit de Naumasq, qui nous informe de son récent déménagement.
Proposition de couverture de Zombi pour Zébra n°5 :
NB : pastiche d'une gouache de Hergé pour la couverture de "Tintin en Amérique" achetée près de 800.000 euros en 2008 par un collectionneur.
- Quelques gags inédits en français de Wschinski dans le dernier Zébra, en plus de celui-ci :
(Pour lire les 7 précédents épisodes du feuilleton hebdomadaire de David Roche, cliquez sur la rubrique VIE DES CAVERNES en haut à droite de la page d'accueil.)
Samedi : Faudrait peut-être prévenir les gays que, s'ils se marient, ils vont devenir aussi tristes que Christine Boutin.
Je m'en voudrais de ne pas signaler, au musée de Montmartre actuellement, une expo. dédiée au "Chat noir", célèbre cabaret parisien (doublé d'un journal satirique), fondé par le peintre Rodolphe Salis (1881). Le cabaret draina jusqu'à la Butte tout ce que le Quartier latin comptait alors d'artistes ou d'anarchistes, anciens membres du club des "Hydropathes" ou des "Hirsutes".
Je m'en voudrais, à cause de l'admiration sans bornes que j'ai pour Alphonse Allais (que je situe au-dessus de ce que tout le XXe siècle a donné ensuite comme poètes ou philosophes, même L.-F. Céline ; je dispose de quelques arguments solides, mais pas assez de place pour les étaler ici...)
D'ailleurs l'influence du "Chat noir" sur l'art français est, aussi, largement sous-estimée. Pourtant, la rupture de Céline avec le style académique a été préparée par les auteurs de ce cabaret ; la rupture de Picasso lui doit plus encore. Ce qui a nui à la réputation publique de la clique de Salis et Allais n'est autre que leur modeste fantaisie ; le surréalisme d'Alphonse Allais ne se prend pas au sérieux : il est donc inutilisable par les instituteurs ou les conservateurs (de musée), qui réclament l'onction.
- Adolphe Willette (1857-1926), présenté aujourd'hui, avant d'aborder Henry Somm et Caran d'Ache une autre fois, est un peintre converti à la caricature de moeurs/politique. Willette ne révolutionne pas le dessin, comme on peut le constater, contrairement à Daumier auparavant. Willette se contente d'en perpétuer l'humour. Celui-ci va de la plus légère gaudriole aux sujets les plus graves, voire tragiques ; et il n'épargne aucun milieu, même si le bourgeois constitue une cible de choix. Cette palette, la plus large, est une des marques de fabrique du "Chat Noir".