Un dessin de Burlingue, tiré des carnets secrets de l'artiste, pour permettre aux lecteurs de Zébra et aux internautes de découvrir ce dessinateur de presse et illustrateur talentueux.
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La semaine de Zombi
Mardi : Que chacun reste chez soi ! Les Maoris au Groenland, les Basques en Ethiopie, les Peaux-Rouges en Nouvelle-Guinée, les Picards à Samoa, les Esquimaux à Bratislava, les Papous en Wallonie et les Celtes en Sibérie. (Louis Scutenaire)
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Humbug
Un nouveau strip de W.Schinski traduit de l'allemand dans Zébra :
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Caricature festival de Cannes
par LB
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Caricature Grand Corps Malade
La Semaine de Suzette Zombi. Mardi : Le maire du Blanc-Mesnil a interdit à "Grand Corps Malade" de monter sur scène en compagnie de son poteau Rachid Taxi, craignant que ce dernier ne transforme le spectacle en meeting politique.
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Un pt'it burlingue
Un dessin de Burlingue, tiré des carnets secrets de l'artiste, pour permettre aux lecteurs de Zébra et aux internautes de découvrir ce dessinateur de presse et illustrateur talentueux.
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Revue de presse BD (148)
Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.
Illustration des "Fleurs du mal" par Liberatore (Nunquam satiata/Jamais rassasiée)
+ Dans le dernier numéro du mensuel « Casemate » (mai 2015), une interview du dessinateur Tanino Liberatore à propos de son récent travail d’illustration des « Fleurs du Mal » de Baudelaire, ouvrage assez en vogue dans la jeune génération « gothique » ou nihiliste.
- Êtes-vous un grand amateur de poésie ?
- Pas vraiment. En général, la lecture, à part celle des magazines, n’est pas un plaisir pour moi. Peut-être parce que, enfant, mon père me forçait à lire (…)
Cette réponse a le mérite de la franchise…
Sans se prononcer sur le travail de Liberatore, disons que la tâche d’illustrer les « Fleurs du Mal » n’est pas une chose aisée. Qui plus est, Baudelaire avait des goûts assez précis en matière de peinture et de dessin. On sait, par exemple, qu’il n’appréciait guère le travail d’illustration des mêmes « Fleurs » par le Namurois Félicien Rops. Le satanisme assez provocant de F. Rops (ancien élève des jésuites), ne correspond pas en effet au propos des "Fleurs du Mal", qui n’est pas positivement sataniste (comme Nietzsche), ni encore moins athée.
D’autres artistes encore se sont efforcés de traduire les poèmes de Baudelaire en images, tels Odilon Redon (1890), Carlos Schwabe (1900), Emile Bernard (1916), Carlo Farneti (1935), Paul Lemagny (1949), Milton Glaser (1994), Daniel Hulet (2003) (liste non-exhaustive).