Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

musique - Page 2

  • Ludwig is back

    Dans la série "La musique classique revisitée par la modernité", je demande le tube de Ludwig Van Beethoven : "Lettre à Elise". D'ailleurs il aurait plutôt fallu l'appeler "Lettre à Thérèse", voire "Morceau pour Thérèse", car il était a priori dédicacé à Thérèse Malfatti, une musicienne autrichienne qui refusa la demande en mariage de Ludwig.

    Est-ce qu'un tweet ou un SMS aurait pu changer la donne ? Naumasq

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,gag,naumasq,ludwig van beethoven,lettre à élise,thérèse malfatti,tweet,sms,humour,musique

  • Revue de presse BD (91)

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,revue de presse,hebdomadaire,91,jeux olympiques,auguste matisse,photographe

    + C'est Matisse qui signa l'affiche des jeux olympiques d'hiver de 1924 à Chamonix, mais Auguste et non le célèbre Henri. A partir des années soixante, la concurrence des photographes commence de se faire sentir dans cet exercice.

    + L'artiste Merri Jolivet est décédé à Paris le 15 février à l'âge de 70 ans. Il était surtout connu pour avoir été l'un des fondateur de l'Atelier populaire à l'école des Beaux-Arts, noyau dur de la révolte de Mai 68 contre le pouvoir gaulliste, où furent publiées la plupart des affiches aux slogans percutants que l'on connaît. Dont la dernière après la descente de police à l'école des Beaux-Arts : "La police s'affiche aux Beaux-Arts, les Beaux-Arts s'affichent dans la rue." Eclectique, cet artiste avait également produit de la BD.

    + Le blogueur-bd PhilGreff et son complice Monsieur Pyl ont eu les honneurs de la presse régionale la semaine dernière pour le "Projet PylGreff" : "Le concept ? Tous les lundis et jeudis, ils mettent en ligne sur leur blog une chanson composée par Monsieur Pyl et illustrée par PhilGreff. Chaque composition tourne autour d'un personnage appelé Jean + Quelque chose. "J'avais déjà fait une série sur les Jean", précise Phil. "Et de mon côté aussi", ajoute Monsieur Pyl. (...) "C'est une contrainte, mais cela pousse à avancer sans se poser de question." explique Monsieur Pyl. "Et le web donne l'avantage de rendre le travail tout de suite visible", ajoute-t-il.

    + Le site de partage de fichiers Issuu.com permet de découvrir une partie de la production internationale de fanzines BD - comme par exemple le fanzine "Flûtiste", commencé à l'école Olivier de Serre, dont le n°2 est disponible en ligne.

    + Le dessin de la semaine est signée Anne Van der Linden, artiste exposée encore jusqu'à mi-mars à la galerie "Une Poussière dans l'Oeil" à Villeneuve-d'Ascq.

    webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,revue de presse,hebdomadaire,91,jeux olympiques,auguste matisse,photographe,décès,merri jolivet,mai 68,révolte,police,beaux-arts,affiche,gaulliste,éclectique,atelier populaire,philgreff,monsieur pyl,projet pylgreff,jean quelque chose,musique,blog,anne van der linden,villeneuve-d'ascq,galerie,une poussière dans l'oeil

     

  • Sonnets de Shakespeare*

    Nouvelle traduction de Jacques Darras*

     

                  « La vraie manière d’écrire est d’écrire comme on traduit. Quand on traduit un texte écritwebzine,bd,gratuit,fanzine,zébra,bande-dessinée,sonnets,critique,shakespeare,jacques darras,traduction,simone weil,politiquement incorrect,grasset,françois-victor hugo,musique,musicalité,delacroix dans une langue étrangère, on ne cherche pas à y ajouter, on met au contraire un scrupule religieux à ne rien à ajouter. »

    Simone Weil (la philosophe politiquement incorrecte) vante ainsi la probité du traducteur. Mais un proverbe latin incite a contrario à se méfier du traducteur comme d’un traître, et il y a fort à parier que S. Weil prête sa volonté de fidélité et sa probité à toute la corporation des traducteurs, avec une générosité un peu naïve.

    Les problèmes que fait surgir la traduction d’un poète ordinaire, où les partisans du style et ceux de la critique s’opposent, ces problèmes deviennent si épineux s’agissant de Shakespeare qu’on ferait aussi bien, par mesure de précaution, de s’abstenir de traduire Shakespeare. Mais c’est impossible, puisque la vocation des éditeurs français est de vendre du Shakespeare dans la langue de Molière.

    Le mystère enveloppant l’œuvre de Shakespeare justifie une nouvelle traduction à chaque génération ou presque. Ces dernières années, elles se sont multipliées. La dernière version proposée par Jacques Darras doit être la troisième ou la quatrième au cours du dernier demi-siècle.

    « Les 154 sonnets de William Shakespeare n’ont cessé, depuis quatre siècles, d’ensorceler les lecteurs et de passionner la critique, à la fois par leur beauté, expression suprême de l’art poétique élisabethain, et par leur mystère. »

    Ce nouveau projet éditorial est ainsi introduit par l’éditeur en quatrième de couverture. Faisons d’emblée la remarque que les temps modernes ont promu une conception de la beauté la plus subjective qui soit, si bien qu’il y a désormais autant de sortes de beauté que d’interprètes ou de traducteurs.

    L’intention esthétique de Shakespeare, celle de procurer une émotion de cet ordre, n’est  pas prouvée ; il y a même de très nombreux indices dans le théâtre de Shakespeare, avertissant que l’idéal esthétique n’est pas un idéal shakespearien, voire qu’il n’y a rien d’idéal dans Shakespeare, compte tenu des déboires ou des catastrophes encourus par les personnages animés d’une tel idéal esthétique, moral, politique, religieux, ou encore érotique. En témoigne dans ces sonnets ce que le poète dit des roses, qui ne valent pas les mauvaises herbes, dès lors que le temps a fait son œuvre. Métaphore applicable à l’art : le plus brillant aujourd'hui passe vite pour la vanité d’une époque donnée le lendemain. D’autres sonnets encore témoignent de ce que l’art de Shakespeare n’est pas indexé sur le temps, ni même la nature.

    Ces observations sont assez dissuasives, ainsi que des lecteurs peu attentifs l’ont fait auparavant (notamment Stendhal), de rapprocher Shakespeare de l’espèce des poètes romantiques. (...)

     

    Lire la suite

  • Réduction de têtes

    ...littéraires (pour faire de la place dans ma bibliothèque).

    Cette semaine, deux écrivains nyctalopes :

    webzine,zébra,gratuit,bd,fanzine,bande-dessinée,antistyle,littéraire,portrait,écrivain,louis-ferdinand céline,franz kafka,musique,progrès,evelyn waugh,saki,citation

    webzine,zébra,gratuit,bd,fanzine,bande-dessinée,antistyle,littéraire,portrait,écrivain,louis-ferdinand céline,franz kafka,musique,progrès,evelyn waugh,saki,citation

     

    (La semaine prochaine : Saki et Evelyn Waugh.)

    par Antistyle


  • Culturisme 2013

    La passion du ministre Claude Guéant pour les marines d’André Van Eertvelt (1590-1652) a remis ce peintre anversois sous le feu des projecteurs. Aucun critique d’art ne peut plus manquer de faire un commentaire sur ces marines, de peur de paraître moins cultivé que le ministre, soupçonné jusqu’ici de collectionner plutôt les albums de Dupond et Dupont (comme l’on compte en outre deux fils de peintres parmi les derniers locataires de la Place Bauveau, la Rue de Valois ferait bien de s’inquiéter pour ses prérogatives).webzine,gratuit,bd,zébra,bande-dessinée,fanzine,culturisme,diderot,andré van eertvelt,anversois,dupont-dupond,police,claude guéant,peinture,marines,tempête,musique,moeurs,puritain

    Puisque l’art n’a pas de prix, on s’abstiendra de mégoter sur le demi-million que le ministre a tiré de la revente de ses deux toiles. L’heureux spéculateur parera sans doute les critiques de la meilleure façon en reversant une partie du bénéfice aux orphelins de la police. Il contribuera ainsi à la moralisation de la vie politique.

    A propos de morale, la passion de Claude Guéant n’est pas sans évoquer celle, semblable, d’un de nos illustres «pères fondateurs», Diderot, qui partageait le même goût. C’est à lui que je dédie mon petit couplet de critique d'art amateur.

    On sait les philosophes des lumières assez puritains, c’est-à-dire préoccupés par l’édification morale du peuple, pour faire pièce à l’art décadent du siècle des aristocrates débauchés. Avec assez de simplicité, Diderot avoue cependant sa difficulté à rattacher son penchant pour les marines de Joseph Vernet (1714-1789) à l’enseignement moral, en particulier les tempêtes, son sujet de prédilection, susceptibles de causer l’émoi à un point comparable, selon lui, à l’érection que la vue d’une jolie femme peut provoquer chez un homme ; de façon plus stylée, le philosophe écrit: «Aussitôt l’organe propre au plaisir prend son élasticité.»

    Moins banale que le constat de la capacité de l’homme à s’émouvoir devant le spectacle de la tempête ou du chaos, la question subséquente du philosophe à propos des arts palpitants, au premier rang desquels il place la musique : «Comment se fait-il que l’art dont l’expression est la plus arbitraire et la moins précise parle le plus fortement à l’âme ? Serait-ce que, montrant moins les objets, il laisse plus de carrière à notre imagination, ou qu’ayant besoin de secousses pour être émus, la musique est plus propre que la peinture et la poésie à produire en nous ces effets tumultueux ?»

    Serait-ce à dire que, là où règne la musique, règne aussi le libre-arbitraire ? Ou bien que toute la culture moderne tient dans une alcôve ? Je vous laisse répondre, mais ne peux m’empêcher d'observer qu’en matière de police des mœurs, Diderot et la peinture fournissent des instruments de détection du vice que le ministère de l’Intérieur a largement négligés jusqu’ici.

    FLR

  • Humbug

    - Retrouvez les gags ("humbug") de Wschinski traduits de l'allemand dans le dernier Zébra. 

    fanzine,bd,zébra,bande-dessinée,humour,humbug,allemand,gag,wschinski,musique,saxophone

    fanzine,bd,zébra,allemand,humour,comics,humbug,kritzelcomplex,wischinski