Extrait de ma planche du conte "le navigateur sauvage" dont la fin se déroule à Marseille
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Extrait de ma planche du conte "le navigateur sauvage" dont la fin se déroule à Marseille
Croquis préparatoires de David Roche représentant l'embarcation de Tomolo Ké-Ké, la coutume des Kékés, le capitaine Coupdevent des Bois, des marins marseillais...
Croquis préparatoires au conte de Villiers. Tomolo Ké-ké et concitoyens :
Le village des Kékés :
David Roche
Quelques croquis préparatoires supplémentaires (si je les encre, c'est pas seulement pour frimer, mais pour m'entraîner à manier le pinceau comme un franquin - et d'ailleurs il faut que je change de pinceau, petit gris n°2 à 2euros50).
- Le Roi des Kékés, avec ses sujets à crâne d'oeuf :
- Un marin brutal beurré à la canebière :
Houps, je m'aperçois que je n'ai même pas pensé à esquisser la bobine du capitaine Coupdevent des Bois...
Quelques petits croquis préparatoires au conte de Villiers de l'Isle-Adam. Moi je vois plutôt la barque de Tomolo-Kéké en forme de banane martini guadeloupéenne que de sous-marin/suppositoire allemand. Avec la griffe de Tomolo-Kéké dessus.
Passons à Tomolo-Kéké et ses concitoyens. Il faut qu'ils aient l'air cons/cônes. Il n'y a pas de relent de racisme là-dedans. Comme dit Xavier, Villiers est punk. "No future" : il ne croit pas à "l'art civilisateur". Il joue sur le poncif de la tribu aux coutumes barbares au début, pour que la chute fonctionne à plein régime, les marins marseillais apparaissant d'un seul coup des brutes incomparables.
(Bien sûr Villiers n'est pas pour autant antiraciste, ou un adepte des arts primitifs.)
Peut-être qu'entièrement nus ce serait mieux ? Je ne suis pas content de mon pagne.
Et puis l'île de Tomolo-Kéké et son vortex marin. Anne et David m'ont dit qu'ils se le représentaient mal. Je crois que je comprends pourquoi. Villiers fait toujours ça : pour montrer qu'il déteste la technologie, non pas parce qu'il y pige que dalle, mais bien parce qu'il pense que c'est une pure saloperie, il fournit donc une description scientifique sophistiquée, en l'occurrence du vortex marin. Peut-être qu'un schéma technique à la manière de René serait préférable ? Il y a un génie civil dans la salle ?
Bof, pas terrible mon île.
Suivront deux ou trois autres croquis sur le roi de Tomolo-Kéké-land, les ais, les brutes de la Canebière. Mais il faut que mon scanner se repose, maintenant.
Je donne à mon tour mon point de vue sur le comité de rédaction exceptionnel du 15 avril (J'ose espérer que la personne que j'ai omis de croquer ne m'en voudra pas trop de cet oubli...)
- J'en profite pour causer un peu du sommaire du n°3 ; en pièce-jointe j'ai ajouté un décompte des pages assez précis et très alléchant (trop ?) ; en vrac et pour les lecteurs de "Zébra" qui attendent déjà le n°3, disons qu'il y a au menu, en plus des séries et rubriques désormais "récurrentes" : un conte africain par René B., un autre adapté à plusieurs du romancier punk breton Villiers de l'Isle-Adam ; l'épluchage du couple moderne jusqu'à la feuille de vigne par Michel T., quant à lui, continue, etc.
- Les retardataires qui ne se sont pas encore manifestés sont priés de le faire auprès du comité de rédaction, d'indiquer à peu près le nb de pages qu'ils veulent publier.
Extrait de mes planches pour le numéro 3: l'expédition.