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zombi - Page 200

  • Chat continue

    Le dessinateur bruxellois Philippe Geluck vient d'annoncer qu'il cesse de dessiner des chats. Mais les chats sont des animaux imprévisibles, alors chat continue...

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    (Une parodie de Zombi - pas de produits dérivés pour l'instant)


  • La semaine de Zombi

    Lundi : Designer fameux, Andrée Putman vient de décéder : comme la mort lui va bien !

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  • Stalag IIB**

    Jacques Tardi s’est attelé à la tâche ardue de rendre intéressants les souvenirs d’un ancien combattant,fanzine,zébra,bd,bande-dessinée,critique,kritik,jacques tardi,stalag iib,zombi,critique,kritik,drôle de guerre,char,céline,shakespeare,homère,casterman,xavier guibert,guerre d'alan,gi son propre père, enrôlé dans un régiment de char français en 40. Comme l’auteur se plaint lui-même d’avoir subi, enfant, les radotages plein d’amertume de son paternel, le moins qu’on puisse dire est qu’il avait conscience du défi qu’il se lançait… et qu’il n'est pas parvenu à relever.

    Dans «Stalag IIB», l’auteur s’est en outre représenté, en train d’accoucher son père au fil des pages de ses souvenirs d’un passé pénible, jouant de l'effet de voyage dans le temps permis par la fiction, qui permet de "repasser les plats", au contraire de l'Histoire. L’idée est originale et intrigante au départ, mais on peut prendre ensuite le déroulé de ce dialogue entre un père en tenue de soldat et un fils en tenue d'écolier, pour une sorte de règlement de compte psychanalytique, où le décor historique n’est plus qu’un prétexte.

    A mon sens, le lien du sang gâche la peinture d'histoire. Dans le même genre, l’accouchement d’un ancien GI américain par Emmanuel Guibert («La guerre d’Alan») était mieux réussi, le témoignage plus intéressant car plus large.

    La haine des Boches du père de Tardi, par exemple, était-elle représentative du sentiment populaire, des types embringués malgré eux dans une aventure dont le plan général de concurrence entre nations industrielles les dépassait? Ou bien cette haine n'était que le moyen que le père de Tardi avait trouvé pour se galvaniser contre l’atmosphère délétère des camps de prisonniers, comme d’autres choisissaient la belote, ou le souvenir émue d'une fiancée.

    On ne peut s’empêcher, d'ailleurs, quand on a lu Céline et ces deux romans complémentaires que sont «Le Voyage» et «Mort à Crédit», de comparer. Et de conclure que Tardi est loin d'atteindre la dimension historique du diptyque de Céline, qui trouve dans la folie guerrière nationaliste la force de témoigner contre elle, et de dissuader les milieux populaires de gober les grands plans de paix internationaux. L’expérience militaire du père de Tardi et l’antimilitarisme de son fils Jacques se confrontent, mais ne sortent pas renforcés l’un de l’autre. On pourra dire de Jacques Tardi qu'il a les mains pures parce qu'il n'a pas de mains. De son père qu'il est un salaud et un con, mais qu'il ne faisait qu'obéir à l'injonction sanguinaire du pouvoir républicain. Tandis que Céline a mis un terme à l'art républicain: il s'est vengé de la civilisation et de l'élite. L'art républicain en principe continue; mais plus personne de sincère ne continue d'y croire. Les auteurs de BD se torchent avec la légion d'honneur.

    La partie de «Stalag IIB» la plus réussie est le préambule où les Tardi narrent ensemble «la drôle de guerre», défaite éclair de l’armée française face aux troupes allemandes, prompte mais suffisamment longue pour permettre à Tardi-père d’éviscérer à coups de canons quelques-uns de ces Boches qu’il exécrait, avant d’être fait prisonnier.

    Stalag IIB - Jacques Tardi - Casterman - 194p.

    (Zombi - leloublan@gmx.fr)

  • Chat s'arrête !?

    Le Chat de Philippe Geluck commente la décision de son maître de cesser dorénavant de le dessiner :

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    (Une parodie de Zombi pour les éditions Zébra - pas de produits dérivés prévus pour l'instant.)


  • La semaine de Zombi

    Mercredi : on peut rire de tout, avec un terroriste comme avec un commando antiterroriste... à moins d'être snob ou pris en otage.

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  • Le Roi Oscar****

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    Les vastes étendues glacées du Nord-Est du Groenland sont des territoires où l’on ne s’attend guère à rencontrer l’humour, mais plutôt la génuflexion la plus stricte, compte tenu de la rigueur des éléments sous cette latitude extrême.

    Le Danois Jorn Riel, avec ses contes drolatiques basés sur l’infini ridicule de l’existence humaine, prouverait presque le contraire si ses trappeurs scandinaves exilés au Groenland riaient vraiment. Mais n’est-ce pas plutôt le lecteur qui sourit à leurs dépends ? Une part du rire, dit Baudelaire, vient du fait qu’autrui, par sa dégringolade, nous fait éprouver le sentiment d’être en position supérieure.

    Certes, il y a de quoi se réjouir de ne pas devoir faire la conversation au «Roi Oscar», vulgaire cochon, jusqu’à s’en éprendre, comme Vieux-Niels et Halvor dans leur chalet coupé du monde par le blizzard, tandis qu'on dispose en France de «tout ce qu’il faut», et bien plus, pour nourrir les sentiments. Jorn Riel ne se limite d’ailleurs pas au rire gras; l’immensité blanche et glaciale de l’Arctique, cet auteur nous la montre comme un alcool fort, auquel nul homme, fût-ce Danois, ne résiste bien longtemps.

    Autant dire qu’il fallait pas mal de talent de la part de Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle pour traduire fidèlement en BD ces quelques contes ironiques. Le comique de situation est seulement une question de technique pour l’auteur de BD et son scénariste: une question de la bonne case au bon moment. Mais pour l’humour noir, il faut un peu plus que de l’encre de cette couleur, comme la rareté des réussites dans ce domaine témoigne.

    Les amateurs d’œuvres originales, portés souvent eux-mêmes à se croire des spécimens «uniques», ont tendance -par principe- à dénigrer l’adaptation en BD de chefs-d’oeuvres de la littérature. Cette espèce de puritanisme fait oublier que les œuvres d’art les plus indémodables ont une existence autonome de leurs auteurs. Plus utilement, on fera le tri entre les ouvrages littéraires qui se prêtent à la traduction, et ceux qui n’y sont pas, ou peu, propices, comme les ouvrages de style.

    En ce qui concerne le dessin d’H. Tanquerelle, il m’a fait penser à de nombreux dessinateurs aussi variés que Gus Bofa, Dimitri, Blutch, Crumb, et on ne peut pas dire qu’il soit original lui non plus, mais justement placé entre le grotesque et le réalisme, comme l’exigent les contes de Jorn Riel.

    Ed. Sarbacane, 2011 (deux tomes parus, un 3e en cours).

    (Zombi - leloublan@gmx.fr - critiques 2012)

  • La semaine de Zombi

    Lundi : J'ai attendu au maximum pour mes voeux, des fois que les Mayas se soient gourés de quelques semaines, vu que j'aime pas dessiner pour rien, surtout des cartes de voeux.

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