par l'Enigmatique LB
pressé - Page 166
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Sélection drastique
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Revue de presse BD (274)
+ Dans un petit bouquin illustré, Patrick Cohen revient sur un aspect méconnu de la carrière de René Goscinny, qui fonda les studios de dessin-animé "Idéfix" où P. Cohen travailla comme "animateur".
"Journal d'un animateur aux studios Idéfix" (éd. Tartamudo, 2018) regorge d'anecdotes sur cette aventure qui dura quatre ans, jusqu'à ce que Uderzo décide d'y mettre un terme après la mort inopinée de Goscinny. Ce bouquin permet aussi de comprendre le fonctionnement d'un petit studio de dessin-animé qui produisit quelques "Astérix" et "Lucky-Luke", tentant de rivaliser avec les studios "Disney". Le récit illustré est suivi de quelques pages documentaires.
Il reste que cette production européenne est loin d'égaler celle des studios américains, et que ce n'est pas dans le domaine du dessin-animé que Goscinny donna la pleine mesure de son talent.
+ "Il y a un an, Xavier Jugelé a donné sa vie pour protéger les nôtres. Par cette plaque, Paris lui rend hommage et rappelle qu’elle n’oubliera jamais." Ainsi la mairesse de Paris Anne Hidalgo a-t-elle récemment rendu hommage au policier abattu sur les Champs-Elysées.
Cet hommage m'a rappelé Cabu. Le caricaturiste faisait observer que le nombre de plaques honorant des policiers morts au cours de la libération de Paris pouvait faire croire que la Résistance était composée à 90% de flics.
Cabu s'était amusé aussi à comptabiliser le nombre de rues parisiennes portant des noms de "ganaches" (officiers) et en dénombrait 138, c'est-à-dire presque autant que des saints (180) (dessin ci-contre extrait d'un des meilleurs Cabu : "Revoir Paris").
Le Paris moderne du XIXe siècle est conçu sur le plan architectural pour faciliter la répression des émeutes par la police ou l'armée.
Georges Orwell, qui travailla (non sans dégoût) pour la police britannique en Birmanie, exposait ainsi sa conception, moins romantique que celle d'Anne Hidalgo, du maintien de l'ordre : "Si l'on peut dormir en paix, c'est seulement parce que des brutes disposées à la violence protègent notre sommeil."
- Dans "BD-Zoom", Henri Filippini (ex-chroniqueur à "Schtroumpf-fanzine" il y a plus de trente ans) présente le sommaire du n°3 de la nouvelle mouture des "Cahiers de la bande dessinée".
H. Filippini semble reprocher à ce nouveau magazine (relancé par Vincent Bernière) son snobisme ou son élitisme : "(...) le cahier Critique analyse quelques nouveautés pas forcément dans le populaire."
On manque en effet de critiques capables de dire ce qui est seulement "dans l'air du temps" (la majorité de la production).
Mais l'adjectif "populaire" est ambigu et mériterait d'être clarifié à chaque fois. En effet la culture populaire authentique est toujours anti-élitiste. Le cinéma, s'il est largement diffusé, n'est pas un art "populaire". Désigner "Facebook" comme un outil "populaire", c'est se référer exclusivement à une notion quantitative.
La BD franco-belge vise essentiellement un public de jeunes garçons, ce qui en soi suffit à établir qu'elle n'est pas une culture "populaire" (même s'il a pu arriver que cette BD déborde ce cadre commercial et pédagogique).
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Caricature Jean-Luc Mélenchon
La Semaine de Zombi. Jeudi.
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Caricature Bernard Arnault
La Semaine de Suzette Zombi. Mardi.
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Caricature Vautours
par LB
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Caricature François Hollande
La Semaine de Zombi. Samedi : J'ai pris conscience du donjuanisme des candidats du PS en voyant Michel Piccoli jouer le rôle de Don Juan (Molière version Marcel Bluwal).
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Caricature LREM
La Semaine de Zombi. Vendredi.