- Quelques gags inédits en français de Wschinski dans Zébra n°4 :
"Ich gebe alle deutsche Philosophie gegen einen Humbug von Wschinski!"
(ein französische Kritiker)
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- Quelques gags inédits en français de Wschinski dans Zébra n°4 :
"Ich gebe alle deutsche Philosophie gegen einen Humbug von Wschinski!"
(ein französische Kritiker)
Petit pastiche de Zombi pour un n° hors-série de Zébra...
Un nouvel épisode de la Vie des Cavernes, par David Roche :
Extrait des carnets de Louise Asherson:
Ombre chinoise
Cette petite BD sarcastique publiée par les éditions Cornélius, bien que d’un humour inégal, contribue à la tradition bien française (ou britannique) qui consiste à tourner en dérision les écrivains, les philosophes ou les littérateurs en général.
Devenu "professionnel" désormais, l’écrivain est une cible d’autant plus facile pour l’humoriste. En effet ce ne sont pas les moins prudents des écrivains qui prétendent se limiter au divertissement, car le métier d’écrivain "sérieux" est parmi les plus excentriques. On trouvera une raison sociale à la prostitution plus facilement qu’à la littérature professionnelle.
Les strips de J.-F. Kierzkowski et Mathieu Ephrem mettent en scène un quidam (comme vous et moi) qui veut devenir écrivain, et vise conséquemment le prix Goncourt, et exploitent tous les ressorts comiques d’une telle vocation. Cette BD m’a fait penser à un petit traité tout aussi humoristique de Fernand Divoire, un manuel de stratégie littéraire (réédité par les Mille-et-une-Nuits) qui fournit tous les conseils utiles sur les moyens de parvenir en littérature : comment paraître original ; comment éliminer la concurrence ; comment amadouer les critiques littéraires professionnels, etc., fournis par un fin connaisseur des milieux littéraires parisiens.
Kierzkowski et Ephrem ont adapté leurs plaisanteries au nouveau média internet, qui permet démocratiquement à chaque Français de nourrir les ambitions littéraires réservées autrefois aux seuls bohêmes parisiens. Les moyens sont là, il ne manque plus que la formule magique...
Ed. Cornélius, 2011.
+ Il ne faudrait pas sous-estimer la place de Binet et ses "Bidochons" dans l'art contemporain. Le journaliste belge D. Pasamonik leur consacre un article intéressant à l'occasion de la sortie de son nouvel album.
Perspicace, Binet souligne la place des gadgets technologiques dans la vie moderne, leur contribution à sa confortable médiocrité. Et, en effet, la mécanique fascine parfois jusqu'aux artistes (l'art abstrait, non seulement "futuriste", traduit largement cette fascination pour la technologie) ; inconsciemment, ce type d'artiste produit l'art le plus artificiel.
Cette fascination, on la retrouve par exemple aujourd'hui chez ceux qui croient que les nouveaux supports numériques, engendrant un nouveau type de langage (c'est-à-dire de code), vont automatiquement révolutionner la BD et aboutir à une nouvelle forme d'art ; c'est à peu près du même calibre que d'attribuer aux robots une pensée autonome (si la BD se situe souvent au niveau de la contre-culture ou de l'art populaire, c'est d'ailleurs aussi en raison du minimum de moyens techniques qu'elle réclame.)
+ Anouk Ricard a choisi de devenir illustratrice parce qu'elle ne se sentait pas capable d'assumer la partie "communication" de l'art. Podcast sur Radio-Campus (avec Delphine Durand).
+ Une version contemporaine de l'enfer de Bosch.
+ Partant en retraite après avoir vendu 350 millions d'albums, soit 766 fois la hauteur de la Tour Eiffel, comme disent les poètes, le dessinateur d'Astérix, Uderzo, a trouvé un successeur en la personne du dessinateur Didier Conrad, déjà repreneur de nombreuses séries à succès. Le petit village gaulois résiste à tout sauf à l'appât du gain.
+ Projet d'ouverture d'une fanzinothèque à Bethléem, dans un camp de réfugiés (appel à contribution).
+ Le dessin de la semaine, par Stéphanie Mercier (Sur la Route du Non-Sens) :