Caricature par ZOMBI
france 2
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Caricature Michel Cymes
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A vos Pinceaux !
La Semaine de Zombi. Vendredi : "A vos Pinceaux" ou comment la télé a mis fin à l'art.
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Revue de presse BD (217)
+ La Suisse vient de perdre un deuxième caricaturiste de talent ; après Mix & Remix, c'est le Vaudois Raymond Burki, 67 ans qui a cassé sa pipe (emporté lui aussi par un cancer). Le dessinateur emblématique de "24 heures" savait trouver des angles originaux pour souligner l'absurdité ou l'injustice du monde ; ressortissant d'un petit pays, il devait tourner plus souvent son regard vers l'actualité internationale, dont son dessin vif et coloré gommait un peu la tournure sinistre.
- A l’école, comme dans la vie de tous les jours, je n’ai jamais été le rigolo de service. Je ne suis pas un boute-en-train. Mais l’humour vient quand tu dessines, quand tu caricatures un copain d’école, dont tu détournes les traits. Tu accentues et ça devient drôle. Pour un grand timide comme moi, le dessin permet de s’exprimer. Quand on ne sait pas le faire par la parole, ou physiquement sur une scène, dessiner fait sortir les idées, ce qu’on a en soi, son regard sur le monde, sur la vie. R. Burki
+ Si tout le monde connaît l'estampille du Centre national du livre (CNL), apposée sur les livres dont cette institution finance en partie la production, nul ne semble savoir comment elle joue son rôle de mécène public. Le quotidien "Libération" a pu assister aux débats de la commission qui alloue à certains auteurs de BD des subsides assez importants (présidée par Baru), et pour ainsi dire les seuls revenus que ces auteurs peuvent espérer. Le papier de "Libé" (30 déc.) donne l'impression d'un joyeux bordel et de copinage, un peu comme à l'Académie française.
(Précisons tout de même que les sommes allouées n'ont rien à voir avec celles distribuées à la presse française chaque année, dont le total s'élève à près de 100 millions d'euros.)
+ La chaîne "France 2" diffuse actuellement un programme de télé-réalité dans lequel il s'agit de départager plusieurs artistes-peintres pour le gain du titre (enviable ?) de "meilleur artiste amateur de France" ("A vos pinceaux").
La notion d'amateurisme est délicate à manier. Que dire du peintre Van Gogh, dont les oeuvres se monnayèrent seulement après sa mort, et pour des raisons qui ne tiennent pas seulement au talent de l'artiste, mais aussi à son destin ?
Ce programme révèle à quel point l'image télévisée ou cinématographique a supplanté la production picturale; l'art n'est plus ici que le prétexte à un divertissement, dont la fonction est devenue primordiale. De même les conservateurs de musée, pour rameuter la foule, proposent de plus en plus d'expositions thématiques divertissantes.
+ La régie des transports parisiens (RATP) distrait les passagers à l'aide de morceaux de poèmes empruntés à tel ou tel poète, amateur ou professionnel, et placardés sur les cloisons des wagons. On ne sait si cette citation de Picasso est censée augmenter sa gloire ou, au contraire, ternir sa réputation : "L'art ne devrait pas être un trompe-l'oeil, mais un trompe-l'esprit."
+ Le prochain festival d'Angoulême décernera un tas de prix divers et variés, dont un pour le meilleur fanzine parmi une sélection (internationale) d'une trentaine de titres ; Zébra fait figure de vétéran puisque notre fanzine participe pour la cinquième année consécutive à ce concours. Dans une interview, le président du jury, Philippe Morin, raconte l'évolution des fanzines BD au cours des dernières décennies.
"The Global Kid" est un fanzine new-yorkais qui traite de l'actualité politique internationale.
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Caricature JT
La Semaine de Zombi. Lundi.
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Caricature François Hollande
La Semaine de Zombi. Jeudi : Le président n'est pas un grand "puncheur", mais il sait encaisser.
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Caricature Salah Abdeslam
La Semaine de Suzette Zombi. Lundi : "Faire son deuil", "faire son deuil", les journalistes n'ont que ce mot-là à la bouche ; c'est quoi cette nouvelle religion, au juste ?
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Caricature Nicolas Sarkozy
La Semaine de Zombi. Vendredi : En période de crise, les politiciens s'adressent à leurs électeurs comme s'ils étaient psys ; et leur meilleur tranquillisant, c'est : le pognon.