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  • Biographie Bofa

    Les admirateurs de Gus Bofa attendent avec impatience la parution d'une biographie par Emmanuel Pollaud-Dulian en 2013 (éd. Cornélius)... abondamment illustrée ! Petit clin-d'oeil en attendant, un dessin de Bofa, extrait de "Zoo", d'après Horace Vernet (1935, éd. Mornay - (c) Marie-Hélène Grosos).

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    (Plus d'infos sur http://www.gusbofa.com)

     

  • Pourquoi Zébra ?

    Et toujours l'épineuse, la lancinante question : pourquoi Zébra ?

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  • Revue de presse (6)

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    - Sortie du bimestriel « Z-Minus » n°1, 100% dessins ; tirage : 50000 ex. C'est à peu près aussi difficile de monter un périodique indépendant aujourd'hui, distribué en kiosque, que de traverser l'Atlantique à la rame - et beaucoup moins con.

    - Le programme de L’Apocalypse, petite maison d’édition fondée par Jean-Christophe Menu. Apparemment, ce gars-là ne craint pas l’éphémère.

    - La BD est la bienvenue au festival d’animation d’Annecy pour éviter la « pixarisation du style » des dessins animés.

    - L’enchère-record d’1,3 millions d’euros pour une gouache d’Hergé indique-t-elle : 1/que Hergé peut désormais être considéré comme artiste contemporain à part entière ? 2/que la BD est une "valeur refuge" ? 3/qu'il y a trop d'argent en Europe ? 4/que les macchabées ont bon dos ?

    - "J’ai vu Le Marsupilami au cinéma comme on va chez le dentiste". Un admirateur de Franquin se plaint de la mauvaise qualité des produits dérivés.

    Voilà, c'est tout pour cette fois.

    Zébra


  • Couv' n°3

    J'ajoute une proposition de couverture pour le n°3 à celle d'Aurélie D.

    Z.

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  • Rayon noir

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    Retrouvez antistyle, Zombi, W. Schinski, etc., dans la rubrique "Rayon Noir" de Zébra.

  • Gus Bofa****

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    - Gus Bofa (1883-1969) fut un illustrateur singulier. Dans les quelques chapitres succincts de l’hagiographie qu’il consacre à Bofa, E. Pollaud-Dulian explique comment Bofa s’illustre d’abord lui-même avant d’illustrer les ouvrages d’autrui ; autrement dit, comment Bofa introduit la quête existentialiste dans une discipline, l’illustration, jusque-là plus artisanale.

    - Pollaud-Dulian étaye son propos de citations assez nombreuses pour ne laisser aucun doute sur le questionnement de B. : « Il est assez difficile de se connaître, de s’identifier à soi-même, de se distinguer, non seulement des autres hommes, mais du type Homme, de se trouver aux mesures inédites, qui conviennent à la fois à votre individu et à l’idée que vous voulez en avoir. La définition : « Gus Bofa grand dolichocéphale blond, dessinateur, ayant le goût de l’humour, de la fantaisie et du paradoxe », ne peut aucunement satisfaire l’idée que j’ai de moi, à moins d’en redéfinir chaque terme en fonction de moi. »

    - Naturellement la nouvelle vague d’auteurs de bandes-dessinées (et ici je ne peux pas m’empêcher de penser en particulier au travail d’Olivier Josso) ne pouvait manquer de voir en Gus Bofa un précurseur, puisque cette nouvelle vague adopte une démarche similaire ; elle se démarque en effet de la bande-dessinée franco-belge, auparavant faite pour divertir les enfants. O. Josso, comme son confrère Blutch, conserve d’ailleurs assez d’humilité (et de prudence) pour reconnaître et discerner dans le travail de Morris, Franquin, voire Hergé, une tendance à déborder déjà le cadre des histoires un peu mièvres qui leur étaient commandées. Cette démarche coïncidente a contribué à la redécouverte de Bofa, tombé déjà dans l’oubli à la fin de sa vie.

    -     - Mais, qu’est-ce que le « style » de l’auteur, si ce n’est justement son empreinte ou le reflet de sa personnalité, rétorquera un esprit plus pragmatique ? Par conséquent la démarche existentialiste est pour ainsi dire automatique. Une telle objection fait paraître Bofa plus novateur encore, car celui-ci définit lui-même le cadre abstrait de son art, et ne se contente pas d'appliquer une recette ou un remède éprouvé, ce qui reviendrait à lécher ses plaies devant tout le monde. Bofa n'a pas seulement  risqué sa vie au cours de la Grande guerre, où il a récolté une vilaine blessure, mais il a pris en outre des risques dans son art.

    -        - Pollaud-Dulian situe donc exactement Bofa à l’avant-garde, à l’égal des meilleurs artistes de son temps. A l’approche de la mort, son propos est très noir et son mépris de la culture de vie béate de ses contemporains accru. Bofa n’a pas vaincu les silhouettes qu’il dessinait, fantomatiques, ni lui-même comme un membre de cette armée d’ombres tremblotant au-dessus de la terre. Néanmoins il n’a pas triché dans son art ; c'est le minimum pour dépasser la simple contribution au jeu social, panneau où les imbéciles se jettent, perdant toute chance d’être aimés sincèrement hors le contexte qui les a élevés au grade de chevalier de quelque légion d’artistes absurde.

     - L’hagiographie d’E. Pollaud-Dulian se limite environ à cette présentation, assez irréprochable. Sa seule maladresse est de répéter le poncif de l’art dit « engagé », faussement opposé à un art qui ne le serait pas. En effet, l’engouement de tel ou tel poète pour Staline, Hitler, Pétain, Napoléon, etc., non seulement est révélateur d’une compétence de sergent-recruteur plutôt que d’artiste, mais il cache mal un mobile qui n'est pas moins personnel de la part de l'artiste "engagé" ; l'arrière-plan d’utopie sociale, non loin du fantasme, semble même indiquer une supplément de narcissisme chez beaucoup de poètes ou de philosophes soi-disant engagés (...).

    "Gus Bofa", par E. Pollaud-Dulian, éds. acharnistes, www.editions-acharnistes.com, 2008.

    NB : Autoportrait de G. Bofa

    Critique à paraître dans Zébra n°3

  • Teaser Prometheus

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    Prométhée donne vie à l'homme qu'il a créé à l'aide du feu dérobé sur le char du soleil. Ce n'est pas la seule raison qui poussa les dieux à enchaîner Prométhée sur le mont Caucase pour le punir ; ils pardonnèrent même d'abord à Prométhée, accordant de surcroît à l'homme l'éternelle jeunesse.

    Un récent "blockbuster" de Ridley Scott, dont on peut voir l'affiche dans le métro parisien, exploite le mythe de Prométhée. Avec pour accroche : "La quête de nos origines pourrait nous mener vers notre fin." Celle-ci nous rappelle que la science-fiction, en apparence tournée vers l'avenir et non l'origine, et dont Voltaire, en promoteur de la science, condamna le caractère spéculatif, la science-fiction cache en réalité un questionnement sur l'origine. Elucider la cause première mystérieuse est un moyen de deviner le point final.

    La comparaison entre le mythe grec de la création et le mythe juif n'est pas impossible ; c'est en effet un "elohim" qui crée l'homme dans le livre de la Genèse, vocable différent de celui utilisé pour désigner dieu (le père) ; la tradition est parmi certains juifs talmudiques de la création de l'homme par un archange.

    Bien que multimillénaire, la mythologie antique n'a jamais vraiment cessé de "titiller" l'homme moderne.

    (Image extraite de "Prométhée, l'insoumis", BD antiquisante à paraître dans Zébra n°3.)

    François L.R.