Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
waner - Page 2
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Dédale réformateur
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Sacré Harvey !
Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
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Fanzine n°77 - Janvier 2020
(Dessin de "Une" par Waner)
Chers Lecteurs,Quelques nouvelles du fanzine Zébra en ce début d'année :- depuis fin 2015 Zébra est expédié à quelques abonnés chaque mois ; nous suspendons la diffusion postale au profit d'une diffusion en ligne via une plateforme de lecture.En se connectant à la plateforme, vous pouvez lire le dernier fanzine paru (janvier 2020) : https://fr.calameo.com/books/006132867087003fa38bd Notre but est d'essayer d'améliorer ainsi la diffusion du fanzine, qui soutient quelques caricaturistes et bédéastes dans leur travail.Les anciens abonnés qui souhaitent continuer de nous soutenir peuvent nous envoyer un chèque de 25 euros pour contribuer aux frais.Avec nos meilleurs voeux pour l'année 2020 !PS : Zébra est encore cette année en lice au concours du fanzine organisé par le festival BD d'Angoulême). -
Jeu de Maux
Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
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Caricature Arabie saoudite
Caricature par WANER (à lire aussi dans "Siné-Mensuel")
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Fantomas 3
Par Waner, à lire aussi dans "Siné-Mensuel"
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Revue de presse BD (341)
Caricature par Waner.
+ "Bonne année, bonne santé m'sieur-dame,
Voilà le Nouvel An tout neuf,
Solide comme le Pont-Neuf,
Il va réaliser tout ce dont vous pouvez rêver.
(...) J'connais des jules et leurs rombières,
qui jouent les ducs et les barons,
et qui se coiffent à coups d'soupière.
Des qui discutent à la maison,
Pis faut entendre l'vocabulaire,
"Crevard !", "Pouilleux !", "Fesse de merlan !",
Ils gueulent comme ça l'année entière,
Mais ils se murmurent au jour de l'An :
Bonne année, bonne santé, Chère Anne,
Ma coccinelle, mon gros poupou,
Mon minet, mon loulou (...)"
- Bourvil ironisait déjà en 1959 dans une chanson sur la politesse sucrée des voeux de bonne année.
+ "Faut pas prendre les cons pour des gens", par Emmanuel Reuzé et Nicolas Rouhaud (ed. Fluide Glacial), égratigne le langage et les comportements "politiquement corrects", aussi bien de gauche que de droite.
Cette bande dessinée, découpée en gags d'une ou deux planches, ironise d'emblée sur la difficulté d'étudier désormais Victor Hugo au lycée, de lire même tel ou tel extrait de son oeuvre à voix haute, sans risquer de heurter la susceptibilité de quelques élèves. Il y a pourtant des écrivains moins consensuels que Victor Hugo, qui épousa à peu près toutes les idées politiques au gré de ses intérêts.
Le "politiquement correct" de droite protège certaines "valeurs", comme la famille ou l'argent, l'armée... Le politiquement correct de gauche protège les femmes, les homosexuels ou les minorités ethniques susceptibles de peser sur le plan électoral.
Difficile cependant de tracer une frontière nette entre le "politiquement correct" de gauche et de droite ; le "travail" est-il une valeur de gauche ou de droite ? Bien que le travail soit idéalisé par le régime nazi ou le régime de Vichy, la critique virulente de Marx reste taboue.
En filigrane du politiquement correct, on retrouve l'idée de langage pur, purifié des scories du parler populaire, des expressions vulgaires ou argotiques - idée bien sûr voisine de celle d'une société parfaite, caractéristique des régimes totalitaires.
G. Orwell a imaginé l'étape suivante dans "1984" ; si le "politiquement correct" empêche avec plus ou moins d'efficacité d'exprimer des idées "nauséabondes", il n'empêche pas d'avoir des pensées déviantes.
"Big Brother" imagine donc une manière de réprimer la pensée à l'aide d'un nouveau langage binaire, le "newspeak".