par l'Enigmatique LB
FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE
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Caricature François Hollande
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Sex, drogue & rock fort
par Naumasq
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L'Humour est dans le Pré
par l'Enigmatique LB
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Star Wars
J.J. Abrams, 2015
Je ne suis pas fan de "Star Wars", mais je suis allé voir le film au cinéma, en 3D s’il-vous-plaît. Le film dure largement 2 heures et aurait sans doute gagné à être élagué pour être plus dynamique.
Le scénario (?) est assez simplet : un ex-méchant déserte de l’armée des Stormtroopers (John Boyega, sympa) et fait équipe avec une jolie nana (Daisy Ridley, jolie) pour échapper à des méchants. Ils courent, ils pilotent, ils transpirent... d’ailleurs ils ne changent pas souvent de vêtements, la culotte de la demoiselle doit pas sentir la rose. Les effets spéciaux sont tellement réussis qu’on ne les voit pas, c’est bluffant, grisant.
Il y a de l’humour, gentil, ça donne un inattendu et bienvenu petit côté parodique au film. On a l’impression que le réalisateur a eu envie de se la jouer "Y a-t-il un pilote dans l’avion ?" (Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker, 1980) ou "Hot Shots" (Jim Abrahams, 1991), mais ce n’était pas prévu dans le contrat.
Les deux rôles principaux sont tenus par un noir et une femme ; le cahier des charges était non négociable. On sent que le film est fait pour plaire au plus grand nombre, c’est sans doute ça la "magie Disney". Du coup, l’ensemble est plutôt gentil, même le méchant (Adam Driver, bof) ne fait pas très peur. Les scénaristes ont ressorti quelques vieilleries (R2D2, le faucon millénium, Harrison Ford…), c’est là où on voit leur manque d’inspiration, genre "c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes". Celle-là manque vraiment de sel.
LB
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La Démocratie en Amérique
La Semaine de Suzette Zombi. Vendredi : Le populisme survient lorsque toutes les tentatives des élites politiques et culturelles de mener une politique raisonnable ont échoué.
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Revue de presse BD (173)
Planche extraite du blog de Xavier Gorce, "Les "Indégivrables"
+ Des réactions parfois cocasses, à la limite de l'hystérie, ont suivi la proclamation par le festival d'Angoulême d'une sélection d'auteurs exempte de femmes, afin de décerner son grand prix. "Le Monde" a ainsi publié une tribune signée Emmanuel Guibert, intitulée : "La plus belle bande-dessinée de tous les temps est l'oeuvre d'une femme". En matière de féminisme comme de galanterie, il arrive que certains hommes en fassent un peu trop.
+ "Le Populaire" (Limousin) se mouille un peu plus qu'Emmanuel Guibert en faisant la promotion de sept "grands noms" de la BD au féminin : Pénélope Bagieux, Marjane Satrapi, Lynda Barry, Julie Doucet, Moto Hagio, Chantal Montellier, Posy Simmonds. Il n'est pas impossible que certains lecteurs de "Le Populaire" lisent ces "grands noms" pour la première fois ; parfois on veut démontrer une chose, et on prouve son contraire.
En réalité la question du sexe de l'auteur ne se pose pratiquement que dans la littérature bourgeoise. Bien que misogyne et qualifiant l'homosexualité de tare, le freudisme a pesé sur la critique littéraire, incitant à voir dans l'oeuvre littéraire ou artistique le reflet de la personnalité de son auteur, et donc son sexe ; encore une fois, cette "clef de lecture" est trop restrictive. On ne naît pas dessinateur de bande-dessinée, on le devient.
+ Le 43e festival d'Angoulême rendra hommage à "Lucky-Luke" et son dessinateur Morris. Derrière Morris comme derrière d'autres auteurs renommés tels Giraud-Moebius, Franquin, Will, ou encore d'autres, il y eut le Namurois Joseph Gillain, alias Jijé. Plus dilettante que certains de ses élèves, Jijé n'a pas laissé derrière lui une oeuvre aussi marquante que "Lucky-Luke" ou "Gaston Lagaffe" ; cependant il joua le rôle, obscur mais indispensable, de pygmalion et de maître dans la formation d'un jeune dessinateur.
Un petit reportage diffusé sur Youtube célèbre modestement la mémoire de Jijé et illustre son rôle-charnière. Le statut de la BD aujourd'hui doit sans doute beaucoup plus que les théoriciens de la BD ne veulent l'admettre à l'application de méthodes artisanales par les dessinateurs belges. D'une certaine façon, les auteurs de BD, qui furent des artisans, sont devenus désormais des ouvriers et y ont perdu une bonne partie de leur marge de manoeuvre ; à moyen terme, cette évolution, qui a d'abord été rentable, pourrait bien être préjudiciable aussi aux petits industriels du divertissement que sont les éditeurs de BD.
+ Le prochain festival de la ville d'Antony fin mai (21) organise un concours de BD sur le thème assez libre de "la nature" ; il est ouvert également aux scénaristes amateurs, puisque ce concours propose à ceux qui ne savent pas dessiner d'utiliser des cases pré-dessinées pour raconter une histoire.
+ Le cabinet d'arts graphiques du musée des beaux-arts d'Angers détient une collection de 13.500 dessins (Poussin, Boucher, Fragonard, Delacroix, Ingres, Géricault, etc.) ; ce musée organise jusqu'au 28 février une exposition, "La Fabrique de l'oeuvre", visant à mettre en lumière le processus qui va de l'esquisse préparatoire à l'oeuvre définitive (sous la direction d'Anne Sarazin).
Le peintre Eugène Delacroix, qui rêvait de réunir le dessin et la musique pour produire une sorte d'art "total", note dans son "Journal" que l'exigence de perfection de la musique contraste avec la peinture, qui a souvent plus de force au stade de l'esquisse que l'oeuvre parachevée n'a.
Dessin de Th. Géricault dans les collections du musée des beaux-arts d'Angers
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Caricature DSK
par l'Enigmatique LB