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"Quelle chose vivante, quelle plante ou quel être animé par toi, quelle créature pourvue ou dépourvue de vertus animales ou bien végétatives, participe du bonheur ? Et toi-même, toi qui, semblable à quelque infatigable géant, de nuit comme de jour, sans repos ni sommeil, cours le chemin qui t'est prescrit, es-tu heureux ou misérable ? (...)
Il semble que l'être des choses ait pour unique et pur objet de mourir. Et ce qui n'était pas ne pouvant mourir, ainsi du rien surgirent les choses qui sont. Certes non, l'ultime cause de l'être n'est pas le bonheur, car aucune chose n'est heureuse. Il est vrai qu'en toute oeuvre les créatures animées se proposent cette fin, mais, en aucune, elles ne l'atteignent; et, dans toute leur vie, pensant, oeuvrant, peinant toujours, elles ne souffrent pour rien d'autre, et ne se tourmentent que pour toucher à ce seul terme de la nature qui est la mort. (...)"
Giacomo Léopardi (1798-1837)
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"Il est impossible de parcourir une gazette quelconque, de n'importe quel jour, ou quel mois, ou quelle année, sans y trouver, à chaque ligne, les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées, relatives au progrès et à la civilisation. Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, comme des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle. Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme.
Je ne comprends pas qu'une main puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût."
Baudelaire, Mon Coeur mis à nu
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par Antistyle
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