Caricature par ZOMBI
union européenne
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Le doberman d'Ursula
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Zébra décrypte
Les Français sont invités à jouer lors des prochaines législatives le rôle de pions dans une partie d'échecs. Kafka disait qu'"il ne suffit pas de parler de progrès pour qu'il y ait un progrès" ; il en va de même pour la démocratie qui, en 2024, se situe au niveau de l'écran de fumée des mots.
Pour beaucoup de Français d'un certain âge, voter est une sorte de réflexe conditionné : on vote comme autrefois on allait à la messe, quand il y avait encore des prêtres. L'isoloir n'a pas une odeur d'encens, mais c'est tout comme.
Hors du scrutin, point de salut, pensent donc beaucoup de vieillards, rendus conformistes par l'âge quand ils ne l'étaient pas de naissance ; s'ils savaient que toutes ces élections ne font que creuser un peu plus le fossé entre eux et la jeune génération, peut-être s'abstiendraient-ils ? Les quelques jeunes Français qui votent, bien que ce ne soit pas très "stylé", sont plus sensibles que la moyenne aux arguments sécuritaires de l'extrême-droite, de l'extrême-gauche ou du président.