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caprices

  • Goya***

    Francisco de Goya (1746-1828), peintre de cour, a connu la célébrité grâce à ses portraits de la famillewebzine,bd,gratuit,fanzine,zébra,bande-dessinée,critique,goya,peintre,glénat,olivier bleys,benjamin bozonnet,caprices,prado,quinta del sordo royale et la publication des « Caprices » en 1799, œuvre gravée, satire sociale et politique très violente pour l’époque. Des monstres fantastiques, des sorcières, hantent un grand nombre de planches.

    La BD d’Olivier Bleys et Benjamin Bozonnet choisit de traiter un épisode un peu moins connu de la vie du peintre, celui des « peintures noires » (1819-1823). Goya a perdu sa première femme dans la famine madrilène et épousé la très jeune Léocadia Weiss, de quarante ans sa cadette, récemment séparée de son mari (Goya a 73 ans).

    Le contexte politique en Espagne en 1819 au moment où commence le récit est trouble, propice à la réaction et contraire aux idées libérales (mais néanmoins monarchistes) du peintre. Après la guerre contre Napoléon, la politique menée par le nouveau roi, Ferdinand VII débouche sur un climat insurrectionnel et obscurantiste. Goya vient d’être inquiété pour son tableau, « La Maja nue ».

    Il s’installe alors loin de la vie intellectuelle et brillante de Madrid. Il achète une maison de campagne de deux étages sur les rives du Manzanares à proximité de Madrid, baptisée « La Quinta del Sordo » (la maison du sourd). Le récit en bande-dessinée débute ici.

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