Un nouveau strip de W.Schinski traduit de l'allemand dans Zébra :
FANZINE ZEBRA BANDE-DESSINEE ET CARICATURE
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Humbug
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Bavuress
par LB
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La semaine de Zombi
Mardi : N'y a-t-il pas une fâcheuse tendance dans l'opinion à croire que le corps du chef de l'Etat appartient à celles qui l'ont élu...
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Sables noirs****
Sous-titre : 20 semaines au Turkménistan. Le reportage en bande-dessinée est à la mode ; si la presse française était plus libre, on pourrait peut-être même en lire plus dans les journaux, au lieu de BD un peu débiles comme « Blueberry » ou « Largo-Winch » ; en effet les photos ne se prêtent pas bien à la reproduction dans les pages de journaux, en raison du mauvais papier. Le dessin est plus net.
Un autre obstacle est sans doute la rareté des dessinateurs capables de faire du reportage ; de ce point de vue aussi, Cabu était exceptionnel. La formule de « La Revue dessinée » n’est pas encore très convaincante, qui reprend le modèle des BD pour enfants, tirant vers la fiction et pas assez synthétique.
L’album de Troubs est un peu entre les deux : il part du récit se son expédition en Turkménie pour y faire traduire et illustrer quelques poèmes de Prévert, mais on sent un effort pour prendre du recul et donner de ce pays une image aussi juste que possible. Ce petit Etat à l’Est de la mer Caspienne, anciennement partie de l’empire soviétique, et officiellement indépendant depuis 1991, est isolé à bien des titres : pas de touristes, et un régime qui n’encourage pas le tourisme ; interdiction de prendre des photographies, que de jeunes gens effectuant leur service militaire sont chargés de faire respecter ; en dessinant ce qu’il y voit, Troubs profite d’un vide juridique. Le législateur n’a pas estimé que le dessin représentait une menace.
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Communication
Retrouvez les dessins de Michel Soucy dans le webzine hebdo Zébra chaque jeudi.
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Revue de presse BD (145)
Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.
L'atelier de BD en prison (St-Brieuc) par Nicoby (cliquer pour agrandir)
+ Les auteurs de bande-dessinée, sollicités par l'administration pénitentiaire, franchissent parfois la porte des prisons pour y donner des cours de BD. Le dessinateur Bast avait tiré de cette expérience une BD il y a deux ans, "En Chienneté" (La Boîte à Bulles), illustrant les affres de la détention pour de jeunes gens plein de vitalité. A quelques détenus des pénitenciers de Saint-Brieuc, Rennes et Brest, les dessinateurs Joub, Laurent Lefeuvre, Lionel Chouin et Nicoby, ont enseigné les rudiments de la bande-dessinée, sous la houlette de "coordinateurs culturels". La prison moderne n'est pas censée seulement punir et mettre hors d'état de nuire les criminels et délinquants, mais aussi les réformer, leur permettre "d'affirmer leur humanité" ; les interventions de ces jeunes auteurs de BD ont donné lieu à une plaquette, disponible en ligne, et qui constitue une sorte de reportage, même si le but de réforme morale du système carcéral est peu discuté ; or on peut douter de son efficacité, et se demander s'il ne s'agit pas avant tout pour la société civile de se donner bonne conscience. Les planches des détenus voisinent celles des "pros" dans cette plaquette ; les thèmes sentimentaux et violents sont fréquents chez les taulards. Peut-être certains auteurs de BD ont-ils de la sympathie pour les détenus parce qu'ils se sentent eux-mêmes un peu contraints dans leurs cases, accomplissant une tâche parfois un peu répétitive ou séquentielle ?
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Comic-strip