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Un + une, de C. Lelouch

Ma mauvaise foi me pousse à parler d’un film que je n’ai pas vu et que je n’irai pas voir. Claude Lelouch estwebzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,claude lelouch,cinéma,un + une,elsa zylberstein,jean dujardin,caricature,navet devenu cinéaste sur un malentendu, avec Un homme et une femme (1966). Il a ensuite réalisé quelques films encore regardables malgré les années, mais dont il ne resterait sans doute pas grand-chose sans les acteurs : Annie Girardot dans Un homme qui me plaît (1969), Lino Ventura dans La bonne année (1973), par exemple. On peut considérer ces films comme des accidents de parcours dans la longue et inégale carrière de Claude Lelouch. Pas plus que son précédent film où la grande Sandrine Bonnaire s’était laissée embarquer, le bouseux Salaud on t’aime (2014), le nouveau film de Lelouch ne laissera de souvenir impérissable.

Déjà, un film avec Elsa Zylberstein, ça n’augure rien de bon. Cette nana est l’archétype de la Parisienne godiche. On sait qu’elle est actrice mais pouvez-vous me citer un seul de ses films ? Moi non. Jean Dujardin avait sans doute envie de visiter l’Inde entre deux tournages, ce qui peut expliquer sa présence dans ce film. A moins qu’il ne manque sérieusement de pif pour choisir ses films, en témoigne sa constance à aligner les nanars : Cash (Eric Bernard, 2008), Le bruit des glaçons (Bertrand Blier, 2009)…

webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,critique,claude lelouch,cinéma,un + une,elsa zylberstein,jean dujardin,caricature,navetLe problème de Jean Dujardin, acteur que par ailleurs j’aime beaucoup, c’est sa crédibilité dans des rôles sérieux. Dans La French (Cédric Jimenez, 2014), film assez ridicule, on a l’impression de voir Hubert Bonisseur de la Bath son personnage-fétiche (OSS 117, Michel Hazanavicius).

Les images aperçues sur la bande annonce – mon professionnalisme m’impose au minimum cette corvée - laissent entrevoir tout l’artifice d’un film complètement à côté de la plaque, des costumes au jeu des acteurs, en passant par les dialogues et la réalisation, si tant est qu’il y en ait une.

Ne perdez pas votre temps avec ce cinéma ringard, il y a tellement mieux à faire. Claude, fais nous plaisir, range ta caméra et va pêcher la truite.

LB

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