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I carry a dream

Le fardeau des rêves du peuple ukrainien. "I have a dream", disait Martin Luther King. "I carry a dream", diraient les résistants de la place Maidan.

Plus symboliquement, l'homme peut s'enfoncer sous le poids de ce qu'il désire (ou de ce qu'il refuse, ce qui est une forme de désir). Alors que faire ? Continuer malgré tout (y compris la violence et la peur), jusqu'à ce que le mirage se transforme en oasis, ou abandonner ses rêves comme des ballons qu'on lâcherait dans le ciel pour se retrouver au final aussi léger que quelqu'un sans attente (mais dont l'indifférence ferait tout supporter, même l'insupportable) ? La réponse se situe peut-être dans une oscillation entre le renoncement et la croyance ou le conditionnement.

L'Ukraine, elle, a choisi son camp.

Naumasq

 

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Commentaires

  • Le problème de la révolte légitime, montre Shakespeare dans "Jules César", c'est qu'elle est mue par le désir et la passion, le rêve, et qu'elle n'a donc pas prise sur le domaine de la politique où règnent les cyniques. Le pur Brutus oeuvre en secret pour cette crapule de Marc-Antoine.
    On voit bien d'ailleurs que la démocratie ne parvient pas à être autre chose qu'une démagogie participative, c'est-à-dire une forme de cocufiage généralisé.

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